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Côtes-d'Armor. Comment faire face au vieillissement de la population ?

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Côtes-d'Armor. Comment faire face au vieillissement de la population ?  Empty Côtes-d'Armor. Comment faire face au vieillissement de la population ?

Message par Admin Lun 19 Sep - 17:34

Côtes-d'Armor. Comment faire face au vieillissement de la population ?  Sans_131


Joël Bigorgne

Comment garantir un accompagnement à domicile aussi viable qu’efficace ? Des questions débattues ce lundi, au conseil départemental des Côtes-d'Armor. La majorité de droite veut réformer les Services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad).

Pourquoi une réforme de l’accompagnement à domicile est-elle indispensable ?


Les chiffres sont là. Inexorables. La part des personnes âgées dans la population costarmoricaine devrait considérablement augmenter dans les prochaines décennies : + 33 % (soit 16 500 personnes supplémentaires) chez les 75-85 ans, d’ici à 2040 ; + 123 % chez les plus de 85 ans.

Pour répondre aux besoins des personnes âgées dépendantes, le département dispose aujourd’hui d’un réseau de 85 services d’aide et d’accompagnement à domicile. « Une offre nombreuse mais inégalement répartie, avec des zones blanches dans les territoires moins peuplés », constate la majorité de droite.

Facteur aggravant : ces 85 structures, qui interviennent auprès de 18 000 personnes âgées, sont financièrement mal en point : 830 000 € de déficit pour la seule année 2014. Quatre millions d’euros depuis 2001.

Bref, les voyants rouges clignotent dangereusement. Actuellement fixé à 26 millions d’euros, le budget alloué aux Services d’aide et d’accompagnement à domicile (Saad) risque de flamber dans les prochaines années.


« Une restructuration de l’offre des Saad s’impose, d’autant plus que les finances départementales sont très fortement contraintes avec la baisse des dotations de l’État… », renchérit l’actuelle majorité.

Quelle réforme propose la majorité de droite ?

Si droite et gauche partagent le même diagnostic, les deux camps s’opposent sur la thérapie à prescrire. Pour proposer une offre « efficace et viable économiquement », l’actuelle majorité préconise tout d’abord le regroupement des Saad et la mutualisation des moyens.

On devrait ainsi passer des 85 structures actuelles à… une vingtaine en 2018. Toutes devront être autorisées par le conseil départemental. « Ce travail d’ampleur sera mené en concertation avec les partenaires concernés : intercommunalités, associations, Saad. Depuis le mois de juin, des rencontres ont débuté et se poursuivront… »

Restera à établir une feuille de route pour toutes ces structures. Un appel à projets, avec un cahier des charges précis, sera lancé dans les mois qui viennent par le Département. Aux Saad et aux intercommunalités de préparer leurs réponses pour le 1er janvier 2018.

Quelles sont les craintes de la gauche ?

Méfiance, méfiance : voilà l’état d’esprit des élus socialistes et républicains face à cette réforme. Vincent Le Meaux, conseiller départemental PS de Bégard, en admet certes la « nécessité ». Mais, tempère-t-il, « si des évolutions sont nécessaires, ne les réalisons pas à marche forcée… »


Le chef de file de l’opposition socialiste préconise un moratoire d’un an. Le temps de négocier avec les Saad et certaines associations référentes (ADMR, UDCCAS, Una), « qui n’ont pas encore été associées à la réflexion ». Et de laisser les agglomérations nouvelles, qui sont également au cœur du nouveau dispositif, « se familiariser avec leur nouvelle compétence sociale… »

Christine Orain, conseillère départementale PS de Ploufragan, regrette pour sa part la « logique financière » de la majorité : « Quand on évoque l’accompagnement à domicile, on ne doit pas avoir à l’esprit que le mot rentabilité. »

Elle s’interroge également sur l’avenir des personnels travaillant dans le service public. Craint que cette réforme ne favorise « insidieusement » le secteur privé lucratif : « Les plate-formes privées profiteront d’un marché juteux, tout en profitant des financements publics. » L’élue socialiste estime enfin « qu’avec cette réforme la relation de proximité entre le soignant et le bénéficiaire ne sera plus garantie… »


http://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-darmor/cotes-darmor-comment-faire-face-au-vieillissement-de-la-population-4502595
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