Bretagne. Le touriste séjourne moins mais dépense plus
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Bretagne. Le touriste séjourne moins mais dépense plus
17 avril 2017, René Perez,
Alors que les premiers touristes profitent d’une météo accueillante en Bretagne, le Comité régional du tourisme vient de publier une vaste enquête d’opinion auprès de 15.000 touristes (par questionnaire) pour mieux cerner le profil des 13 millions de visiteurs qui ont mis les pieds en Bretagne, l’an dernier.
Si l’on aborde le problème par son volet purement économique, l’évolution est assez sensible par rapport à la même enquête effectuée en 2005. Le premier constat, c’est que les séjours sont bien plus courts puisqu’en douze ans, ils ont chuté de plus d’un tiers pour passer de 11 jours et demi en moyenne en 2005 à 7 jours et demi actuellement. La tendance générale au raccourcissement des séjours de vacances est ici bien perceptible mais elle a heureusement un corollaire plus positif : les touristes dépensent plus pendant ces séjours raccourcis. Selon cette enquête, le budget moyen par touriste est passé de 28 € par jour en 2005 à 47 € actuellement, soit environ 60 % de plus, bien supérieur à l’inflation sur cette même période.
En clair, pour un séjour plus court, les visiteurs dépensent à peu près la même somme qu’en 2005. Et comme avec un contingent de 13 millions de touristes, la Bretagne accueille plus de visiteurs qu’il y a douze ans (elle avait encore un peu de mal à se remettre de l’Erika), le tourisme régional affiche de belles couleurs et un potentiel d’emplois qui grimpe à 70.000, entre permanents et saisonniers, au coeur de l’été.
Mais d’où sont originaires les touristes ? Le principal contingent vient du Grand-Ouest (37%) devant Paris et sa grande couronne (27%), justifiant ainsi la dernière campagne lancée par le comité en direction de la capitale. Mais en clientèle française, la nouveauté vient de l’Est puisque ce sont les régions du nord-est et du sud-est qui apportent la progression la plus sensible. Quant aux étrangers, ils sont 17 % avec une baisse du côté des Britanniques (surtout l’an dernier) et des Allemands mais une hausse pour d’autres nationalités comme les Suisses, les Espagnols ou les Italiens.
Enfin, s’ils optent pour le littoral à 76 %, les touristes disent être attirés par les paysages, la nature ainsi que le patrimoine culturel et historique. Et 15 % des visiteurs affirment qu’ils viennent en Bretagne pour sa météo !
http://www.bretagne-bretons.fr/bretagne-touriste-sejourne-depense-plus/
Alors que les premiers touristes profitent d’une météo accueillante en Bretagne, le Comité régional du tourisme vient de publier une vaste enquête d’opinion auprès de 15.000 touristes (par questionnaire) pour mieux cerner le profil des 13 millions de visiteurs qui ont mis les pieds en Bretagne, l’an dernier.
Si l’on aborde le problème par son volet purement économique, l’évolution est assez sensible par rapport à la même enquête effectuée en 2005. Le premier constat, c’est que les séjours sont bien plus courts puisqu’en douze ans, ils ont chuté de plus d’un tiers pour passer de 11 jours et demi en moyenne en 2005 à 7 jours et demi actuellement. La tendance générale au raccourcissement des séjours de vacances est ici bien perceptible mais elle a heureusement un corollaire plus positif : les touristes dépensent plus pendant ces séjours raccourcis. Selon cette enquête, le budget moyen par touriste est passé de 28 € par jour en 2005 à 47 € actuellement, soit environ 60 % de plus, bien supérieur à l’inflation sur cette même période.
En clair, pour un séjour plus court, les visiteurs dépensent à peu près la même somme qu’en 2005. Et comme avec un contingent de 13 millions de touristes, la Bretagne accueille plus de visiteurs qu’il y a douze ans (elle avait encore un peu de mal à se remettre de l’Erika), le tourisme régional affiche de belles couleurs et un potentiel d’emplois qui grimpe à 70.000, entre permanents et saisonniers, au coeur de l’été.
Mais d’où sont originaires les touristes ? Le principal contingent vient du Grand-Ouest (37%) devant Paris et sa grande couronne (27%), justifiant ainsi la dernière campagne lancée par le comité en direction de la capitale. Mais en clientèle française, la nouveauté vient de l’Est puisque ce sont les régions du nord-est et du sud-est qui apportent la progression la plus sensible. Quant aux étrangers, ils sont 17 % avec une baisse du côté des Britanniques (surtout l’an dernier) et des Allemands mais une hausse pour d’autres nationalités comme les Suisses, les Espagnols ou les Italiens.
Enfin, s’ils optent pour le littoral à 76 %, les touristes disent être attirés par les paysages, la nature ainsi que le patrimoine culturel et historique. Et 15 % des visiteurs affirment qu’ils viennent en Bretagne pour sa météo !
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