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Cinq fautes courantes à bannir de nos mails professionnels

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Cinq fautes courantes à bannir de nos mails professionnels  Empty Cinq fautes courantes à bannir de nos mails professionnels

Message par Admin Mer 4 Juil - 22:42

Cinq fautes courantes à bannir de nos mails professionnels  Sans_129

ORTHOGRAPHE -
Faut-il écrire «il enjoint Pierre de venir» ou «il enjoint à Pierre de venir» ? Est-il par ailleurs correct d'écrire «je fais suite à» ? Les erreurs d'expression fleurissent chaque jour sur Internet. Le Figaro revient sur cinq d'entre elles.


Coquillages, crustacés et coquilles bien salées. Il y a en tout lieu, y compris sur la plage, en vacances, des fautes de grammaire qui constellent notre paysage. Des erreurs de français qui ont à chaque fois le don de nous ramener sur les bancs d'école. Heureusement pour nous, l'été n'est pas la saison des punitions, mais des passions. Alors, Le Figaro vous propose, au travail, sur votre clavier d'ordinateur ou à la mer, sur votre smartphone de revenir sur quelques mauvaises formulations, qui ont chaque fois le don, de nous décrédibiliser.


» LIRE AUSSI - Cinq fautes d'orthographe courantes à bannir de nos mails


http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2018/06/25/37003-20180625ARTFIG00020-cinq-fautes-d-orthographe-courantes-a-bannir-de-nos-mails.php


●  Bjr, cc, stp, cdt...

Il est trop pressé pour vous écrire ses mots en entier, mais a tout de même le temps de répondre à quelques règles de civilité. Ou presque. Car sous couvert de faire preuve de politesse, l'internaute aux doigts de sténo fait surtout acte d'incorrection. Il oubliera en effet qu'il se cache toujours une humeur sous les abréviations. Non content donc de mettre en mot sa paresse, il donnera à lire des signes d'agressivité à son interlocuteur. Ce qui n'est pas, avouons-le, de bon augure.

Ces raccourcis langagiers sont de plus une invasion du chat et de la conversation instantanée dans la sphère professionnelle. Cette langue des réseaux sociaux et des sms pourra donc non seulement être perçue par certains comme un manquement aux règles tacites de la cordialité, mais aussi comme une façon quelque peu singulière de créer une familiarité. Bancale. Dans tous les cas, on évitera cet impair. Faisons durer le plaisir d'écrire et preuve d'exhaustivité!

» LIRE AUSSI - «Cordialement», «Bien à vous»... quelle formule de politesse employer?

http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2018/06/25/37003-20180625ARTFIG00020-cinq-fautes-d-orthographe-courantes-a-bannir-de-nos-mails.php


● Je fais suite à

Rien de plus commun comme début de mail, n'est-ce pas? Et pourtant, cette formule aussi banale que normale constitue un abus de langage. L'Académie française est très claire à ce sujet: «La tournure “suite à“, qui appartient au langage commercial, n'est pas de bonne langue dans l'usage courant.» Alors que dire, que faire si l'on s'adresse à une personne dans un mail? Rien changer ou presque. On pourra en effet conserver le mot «suite» dans notre réponse mais on devra alors l'utiliser de façon plus exhaustive. Pour être correct, on écrira: «comme suite à» ou «pour faire suite à».

À noter que la locution “de suite“, employée dans le sens de «tout de suite» constitue également un abus de langage. Elle signifie en réalité «l'un après l'autre, sans interruption». On se gardera donc de l'utiliser dans un autre sens.

http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2018/07/02/37003-20180702ARTFIG00021-cinq-fautes-courantes-a-bannir-de-nos-mails-professionnels.php


http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/expressions-francaises/2018/07/02/37003-20180702ARTFIG00021-cinq-fautes-courantes-a-bannir-de-nos-mails-professionnels.php

● «De par», «en termes de»

Elles sont aussi triviales à l'écrit qu'à l'oral. Populaires, ces formulations n'en demeurent pas moins des abus de langage. La locution «de par» s'utilise dans deux formules bien précises, indique l'Académie française. Dans les phrasés vieillis «de par le roi» et «de par la loi» dans le sens de «par la volonté de» ou «au nom de» mais aussi dans l'expression «de par le monde», c'est-à-dire «en quelque endroit du monde». Hormis ces deux emplois, on évitera de lui donner le sens de «du fait de». On préférera la simplicité en disant: «Je pense que par mes connaissances en arts, je suis le candidat idéal pour...»

La locution «en termes de» est quant à elle doublement fautive. Non seulement la formule est un anglicisme (in terms of), mais elle ne signifie pas «en matière de». Elle a pour définition «dans le vocabulaire de, dans le langage de», indique l'Académie française. Elle s'utilise exclusivement dans des formules toutes faites telles: «en termes de marine, de jurisprudence, de médecine, etc.» Outre cet usage restreint, on pourra correctement employer le mot «termes» dans les expressions: «(en) propres termes», «en/dans ces termes», «en d'autres termes».

» LIRE AUSSI - Irez-vous au bout de ce test d'orthographe?

http://www.lefigaro.fr/langue-francaise/quiz-francais/2018/06/23/37004-20180623ARTFIG00009-irez-vous-au-bout-ce-test-d-orthographe.php

● Il enjoint Paul de nous suivre

Il fait partie de cette longue liste de verbes, tel «pallier», qui cause bien des maux sur le papier. Rappelons-nous alors deux règles afin de ne plus commettre d'impair. «Enjoindre» est un verbe transitif indirect. Cela signifie qu'il se construit avec un complément d'objet indirect et doit être introduit par une préposition: «à», «de»... Pour être correct on ne dira donc pas «Pierre enjoint Paul de venir» mais «Pierre enjoint à Paul de venir.»

Si l'on écrira bien «il vous enjoint de», «il nous enjoint de», on se gardera toutefois de confondre le pronom «lui» et l'article à la troisième personne du singulier. Pour être correct, on notera donc: «Il lui enjoint de venir» et non «Il l'a enjoint de venir».

● De manière à ce que

«Il me faut ce dossier de manière à ce que je puisse bien m'inscrire.» C'est le risque de toute formule ampoulée, rendre notre propos abscons. Sous des dehors érudits, la locution «de manière à ce que» est en réalité incorrecte. Formée sur le croisement de deux locutions «de manière à» et «de manière que», la formule hybride est à bannir selon l'Académie française. Elle constitue comme sa cousine «de façon à ce que» un «étrange monstre linguistique». Alors que faut-il dire pour être correct?

Deux expressions sont acceptables selon les sages. «De manière à», lorsque la locution est construite avec un infinitif et «de manière que» lorsque cette dernière est suivie «d'une proposition subordonnée». On dira par exemple: «Il me faut ce dossier de manière à bien m'inscrire» et «Il s'est exprimé de manière qu‘ils soient
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