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Message par Admin Lun 20 Avr - 22:09

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Dès 1941, la population rejette l'occupant. Le régime de Vichy est contesté, les partis collaborationnistes et même le PNB (Parti National Breton) ne se développent que faiblement. En revanche, dans les villes, on écoute la BBC et une active propagande gaulliste est enregistrée. Réorganisé en 1940-1941, le Parti Communiste clandestin se manifeste en 1942 par des sabotages et des attentats des FTPF (Francs Tireurs et Partisans Français). Déjà, signe de naissance d'une Résistance diffuse, les premiers attentats ont lieu en 1940 et en 1941 et un premier groupe, celui de Roger Barbé, est démantelé à Lannion en décembre 1940.

La naissance et le développement rapide des mouvements de Résistance sont attestés dès 1941:
d'abord avec le Front National, puis en 1942 avec Libération-Nord, Défense de la France et l'Organisation Civile et Militaire, alors que les jeunes rejettent massivement le STO (Service du Travail Obligatoire) (4601 réfractaires en juillet 1943). Après le Débarquement, la montée au maquis des FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) provoque des combats et des rafles suivies d'exécutions et de massacres (Ploufragan, Plestan, Malaunay en Ploumagoar, l'Hermitage-Lorge, Servel). Les FFI ouvrent la voie aux troupes américaines à partir du 2 août 1944, non sans combats meurtriers et participent à la Libération des villes.

Plus de 750 personnes (femmes, hommes et enfants) ont été tuées par l'armée nazie. Il y eut environ 1100 déportés dont plus de 50% ne rentrèrent pas des camps.
Ces évènements sont rappelés par d'imposants monuments ou de modestes plaques qui, tous, témoignent de la volonté des hommes de ne pas laisser sombrer dans l'oubli des faitsqui se sont intégrés à l'histoire départementale, voir nationale.

Ces lieux de mémoire n'évoquent pas les Costarmoricains fusillés hors du département: 13 au Mont-Valérien à Suresnes, 11 au Colombier à Rennes, 18 à Saint-Jacques-de-la-Lande près de Rennes, 5 place Balard à Paris, 4 à Angoulême...ils avaient tous des responsabilités importantes et beaucoup d'entre eux appartenaient aux FTPF. Une centaine de FFI furent également tués sur le front de Lorient (septembre 1944 à mai 1945).

http://anacr-cotesdarmor.fr/histoire_du_departement.html

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