Construction d’une maison de la jeunesse « Triskell »

06/03/2019 09:19 source https://mairesetcitoyens.fr/citoyen


A la place des anciens bâtiments de Triskalia, rue de dixmude. Les plans ont été présenté aux associations qui vont utiliser ces locaux. Le projet sera ensuite présenté au comité de pilotage.

Cette structure va pouvoir accueillir le local jeunes, la ludothèque (l’association C’hoarivari), une salle de musique (notamment pour les répétitions du bagad de Plouha), une grande salle de réunion, une cafétéria permettant aux usagers de la salle de s’y retrouver, une aire de jeux avec possibilité de jouer au tennis de table ou au babyfoot, et bien entendu des sanitaires.

A noter aussi qu’une partie de ce bâtiment sera réservée au « Musée de la ruralité », géré par l’association « Vieux métiers, vieux outils ».

POUR INFO A L'heure ou plouha dépense pour un musée

Publié le 06 mars 2019 à 17h23


Des discussions sont actuellement menées entre Saint-Brieuc, Lamballe-Armor et Dinan. Objectif : mutualiser les réserves de leurs musées respectifs, pour des raisons économiques et afin de bénéficier de locaux à la pointe. Si le projet en est à ses prémices, les trois communes ont approuvé l’idée. Les échanges se poursuivront en avril.


L’avenir du musée briochin est au cœur de nombreuses discussions. Il y a son déménagement, évoqué lors du conseil municipal de février. https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/centre-ville-l-avenir-du-musee-fait-debat-04-02-2019-12201230.php Mais aussi ses réserves. Sur ce dossier, la Ville de Saint-Brieuc a organisé, en présence de la Direction régionale des affaires culturelles, une réunion commune avec Lamballe-Armor et Dinan le 5 février. Objectif : discuter de la mise en place de réserves mutualisées, communes à leurs trois musées respectifs, labellisés « Musées de France ».

Idée approuvée, seconde réunion en avril

Le projet n’en est qu’à ses prémices, mais une chose est sûre : les trois villes ont approuvé l’idée d’outil commun, hors les murs des trois musées, en un lieu unique. Un projet également motivé par la notion de mutualisation des moyens. Les discussions vont donc se poursuivre. Une seconde réunion est planifiée en avril.


« Les enjeux ne sont pas tout à fait les mêmes pour les trois villes. Saint-Brieuc a les besoins les plus importants, ne serait-ce qu’en termes de nombre de pièces », pointe Christian Daniel, adjoint à la culture briochin. Les collections de Saint-Brieuc comptent 18 500 pièces (de la plaque photographique à la sculpture ou la toile), contre 6 000 à 7 000 estimées à Dinan et environ 5 800 à Lamballe. Mais les réserves briochines sont aussi touchées par un souci d’insectes nuisibles.
https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/saint-brieuc/musee-de-saint-brieuc-le-grand-chantier-des-reserves-24-10-2018-12116158.php


Nous avions lancé une étude sur l’externalisation de nos réserves en 2011 », note de son côté Joëlle Le Guiffant, adjointe à la culture à Dinan. Rien n’avait alors abouti, la faute à des coûts trop importants.
Mais le besoin d’un bâtiment aux normes est toujours d’actualité. Côté Lamballe, un lieu de stockage est déjà prévu dans le futur musée Mathurin-Méheut, https://www.letelegramme.fr/cotes-darmor/lamballe-armor/musee-meheut-l-avant-projet-fait-l-unanimite-05-02-2019-12202246.phpqui s’installera au Haras en 2022. « Mais il nous semblait intéressant de s’associer quand même à la démarche, pour voir où elle peut mener », avance Thierry Gauvrit, adjoint à la culture.


une étude commune ?

Car une mutualisation externe aurait ses avantages, malgré la perte de temps relative aux déplacements. Économiques d’abord, mais aussi en termes d’espace, de gestion et de commandes, qui seront groupées. Les conditions de conservation et de classement seront, elles, à la pointe. « Le plus coûteux, c’est le système de traitement de l’air. En financer un au lieu de trois, c’est intéressant », confie à titre d’exemple Frédéric Bonnor, directeur du musée de Dinan. « Espaces de collections, salles de consultation, emballage, mise en quarantaine… Toute cette logistique peut être facilement mise en commun ».

Chaque ville doit maintenant évaluer ses besoins. « Il ne suffit pas d’additionner le nombre de pièces des trois musées et en déduire une superficie », précise une source proche du dossier. Une étude de programmation commune, plus détaillée, serait dans le viseur.

L’exemple quimpérois

Avant cela, difficile d’évoquer un futur emplacement. Qui, selon nos informations, ne sera pas à égale distance des trois villes. Des suggestions pourraient être émises en avril. « Avant la question du lieu, il y a celle des financements », insiste Thierry Gauvrit, qui suggère d’inclure dans la réflexion d’autres musées et de penser les réserves « de façon plus départementale ». « L’idéal serait d’y voir plus clair en fin d’année », avance Christian Daniel. Autre échéance : une visite, d’ici juin, à Quimper, qui accueille, depuis 2011, des réserves mutualisées entre plusieurs musées.

https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/musee-breton-au-coeur-des-reserves-05-05-2014-10153236.php

Reste à savoir la future direction du projet. Quelle superficie ? Quel lieu ? Quel partage de gestion ? Quel financement et avec quels partenaires ? Le nerf de la guerre, toujours selon cette personne proche du dossier : « C’est de la conservation préventive. Politiquement, c’est compliqué : c’est important, mais ça représente de réels coûts et ça ne se voit pas ».

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