Le menteur et le soldat

Le menteur et le soldat
Le menteur ayant dépensé sans compter
Se trouve dépourvu, dans ses caisses les sous n’y sont plus.
Plus un sou pour payer son petit confort
Plus de sous, dans ses coffres-forts.
Le menteur s’en alla crier sa ruine
Chez le soldat, le policier, le pompier, la santé, l’éducation, soi-disant sa famille
Il s’en alla aussi voir le peuple, pour leur faire cadeau d’un avenir plus que pénible
Lui ordonnant prestement de faire des sacrifices,
Afin de lui permettre de tenir jusqu’à la prochaine saison.
Je vous en « prendrais » plus leur disait il
Foi de menteur
Intérêt et beau parleur
Le soldat en fut accablé « que faisiez vous quand mes frères tombaient ? »
« Quand les policiers se faisaient caillasser ?», « quand les pompiers galéraient ? »
« Quand les soignants souffraient ? », « quand l’éducation se désagrégeaient ? ».
Dit le soldat à ce menteur qui se pavanait
« Je dépensais, ne vous en déplaise »
« Vous dépensiez, j’en suis fort aise » « et bien que faisons nous à présent ? »
« Maintenant que les caisses sont vides et vos soldats manquants »
« Que les policiers ne sont plus en nombres conséquents »
« Que les pompiers se trouvent avec des moyens d’antan »
« Que les soignants ont des lits qui ont disparus par des ordres d’incompétents. »
Et aujourd’hui j’ai appris que certaines crèches souffrent de gens qui maltraitent nos enfants
Par un manque de compétence et de personnel peu payé et manquant
Avec les crèches tu reproduis la même chose qu’avec nos EPAD, odieux mécréant
Excusez Mr de La Fontaine, pour cette fable modifiée
Mais depuis 1862, les valeurs ont fait place aux menteurs.
Mr le menteur tu as tué l’adage « un chef, une mission, des moyens », terrifiant !
Pourquoi, pour renflouer, ton puits que tu avais tari
Mais surtout tu savais que les militaires continueraient à donner leur vie
Que les policiers feraient toujours tout pour protéger le pays
Que les pompiers seraient toujours là pour sauver ou périr
Que les soignants seraient toujours là pour être garant de l’intervalle vivant, mourant
Tes mensonges tu ne peux plus les cacher
Charlie est arrivé et sentinelle t’as stoppé, et oui tes militaires tu les avaient oubliés
Bataclan est arrivé et tu as « embrassé un flic », car tu t’es aperçu que tu les avais évincés
Covid est arrivé et tu t’es agenouillé et applaudi toutes ces personnes qui ont dû te soigner
Les feux de 2022 ont perturbé tes congés et tu t’es souvenu que tu avais des pompiers
Mais depuis toutes ces années, qu’a tu fais mécréant que tu es
Que dit le menteur au soldat, au pompier, au policier, au soignant ?
Que dit menteur au peuple ? tout court moi je dirais, que tu n’as rien compris
Peu d’argent et peu de soldats, peu de policiers, peu de pompiers, peu de soignants
Au pied du mur tu es, mais même au pied du mur tu mens
À Mrs les menteurs, il y en assez
Vous dilapidez tout, par votre incapacité, par votre méconnaissance de nos métiers
Les valeurs de la patrie, que les menteurs n'ont jamais apprises, ne se sont jamais souciés
Du bleu, du blanc, du rouge que vous portez sur vos poitrines, sans cœur, sans compassion
Vous faites le show, lors de vos visites bidon, ou lors des commémorations
Dans les « merdia » vous faites les costaux en nous promettant des jours plus beaux
Mais le soir dans vos demeures je vois votre doigt se lever dans mon dos.
En nous affublant de tous les mots, sans vous soucier de nos maux
« Casse-toi, pauv’con », « Sans-dents », « traverse la rue », « fainéants » etc…
Stop, y en a assez, qu'est-ce qu’on fait ?
On laisse faire et on s’en complaît.
Ou alors on attend une guerre pour tout recommencer et tout effacer
Martinez