Bonjour à tous. Un peu d’histoire :

Bonjour à tous. Un peu d’histoire :
Marie Jean Jules Honoré SÉCRESTAT, dit Jules Sécrestat, inventeur du camping-car en 1902, né le 7 avril 1869 à Bordeaux.
Il s’adressa au carrossier bordelais Henri Lafitte, distributeur Panhard pour la région, et baptisa son salon roulant de 7 m « la Bourlinguette ».
Cet automoteur était équipé de roues en bois cerclées de fer, les pneus et mêmes les bandages caoutchouc de l’époque ne pouvant supporter son poids. En plus de deux systèmes de freins, on pouvait faire tomber des cales devant les roues. Il comprenait une cabine de conduite entièrement fermée et vitrée, un salon transformable en chambre à coucher et une pièce de service avec eau et cuisinière ; entrée par l’arrière, éclairage électrique, mobilier en acajou, fourni par la maison bordelaise Plazanet, rehaussé par un épais tapis, des vitraux aux portes intérieures, tentures et vaisselle gravée « la Bourlinguette ».
Mise en route le 13 juin 1903, vitesse 15 à 18 Km/h.



https://www.dna.fr/magazine-automobile/2022/04/26/camping-car-une-invention-pas-si-recente-que-ca

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La Bourlinguette, ancêtre du camping car !
Le camping car est parait-il à la mode ! Merci Henri Lafitte constructeur Bordelais qui l'inventa à l'aube du 20 eme siécle.
Par Yves_BAILLOT_DESTIVAUX
Henri Lafitte, pionnier des constructeurs bordelais d’automobiles dès 1893, est aussi carrossier de talent. A la demande de Jules Secrestat, membre de l’Automobile-Club Bordelais et riche sportsman, il construit la Bourlinguette qui promène l’humeur vagabonde de son propriétaire de Bordeaux aux bords de la Loire ou bien à Lyon et à Périgueux.
Ancêtre du camping-car, l’ensemble est équipé d’un moteur Panhard de 20 chevaux placé à l’avant et peut rouler jusqu’à 30 km/h. long de 7 mètres sur 2,50m et 1,95m de haut, son poids avec cinq voyageurs et les provisions de route est d’environ 3.500 kg. L’intérieur comprend trois compartiments. A l’avant le poste du pilote mécanicien, équipé d’un lit pliant. Au centre une grande pièce polyvalente transformable en salon, salle à manger ou chambres, au gré de riches tentures ou de portes à coulisse. Réalisé par l’ensemblier décorateur Jean Plazanet, l’aménagement est luxueux. Les meubles en acajou sont transformables, les lits en armoire à glace, les lavabos en table de salle à manger. Vaisselle et cristallerie sont marquées aux chiffres de la Bourlinguette. Le troisième compartiment contient à l’arrière fourneau et desserte pour la vaisselle. A l’heure des repas, le cuisinier applique une échelle contre la Bourlinguette, monte les barreaux avec une haute cheminée en cuivre sur l’épaule, la fixe sur le toit au conduit du fourneau, et fait saliver les curieux aux senteurs des meilleures spécialités de la cuisine bordelaise. Malgré des roues ferrées, le confort est assuré par des ressorts longs et très doux, mais surtout par un tapis si épais qu’on ne ressent plus aucune trépidation…
La Bourlinguette est exposée Place des Quinconces le 24 mai 1903 pour l’arrivée de la course Paris – Madrid et du 8 au 14 mai 1904 au cours de la Semaine de Bordeaux.
Cet article a été publié pour la 1ère fois par son auteur dans le livre « Dictionnaire de Bordeaux », publié aux éditions Loubatières en 2006


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