notre SDF DE PLOUHA
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notre SDF DE PLOUHA
ce matin en allant chercher le pain ,j'ai rencontré notre SDF plouhatin ,oui vous savez celui que nous avions sous le porche de l'église l'année dernière.
En échangeant un peu avec lui ,j'ai constaté que sa situation n'avait guère évoluée ,en lui laissant un petit billet ,je lui ai laissé la consigne de se faire passer pour un migrant ?
peut être aura t'il plus de chance d'avoir le secours d'une certaine catégorie de plouhatin
bonne journée patrick
En échangeant un peu avec lui ,j'ai constaté que sa situation n'avait guère évoluée ,en lui laissant un petit billet ,je lui ai laissé la consigne de se faire passer pour un migrant ?
peut être aura t'il plus de chance d'avoir le secours d'une certaine catégorie de plouhatin
bonne journée patrick
Re: notre SDF DE PLOUHA
"Je tape la manche": quand Jean-Louis Debré prête sa plume à un SDF parisien
Après vingt ans passés dans la rue, Jean-Marie Roughol, SDF parisien, signe un ouvrage autobiographique né de sa rencontre avec Le Président du Conseil Constitutionnel.
Installé devant le Drugstore des Champs-Elysées, un gobelet en plastique à ses pieds, Jean-Marie ne s'attendait pas à cette rencontre. C'est ici qu'un soir, il croise le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, qui lui propose de surveiller sa bicyclette. La conversation s'engage, les deux hommes sympathisent.
"C'est une belle rencontre, une rencontre de hasard", raconte Jean-Louis Debré. Un jour, alors qu'il prend des nouvelles du SDF, l'ancien ministre de l'Intérieur entend un couple s'étonner: "T'as vu, c'est Debré qui parle à un clodo". Choqué, il lance un défi à Jean-Marie Roughol. "Je lui ai dit qu'il pourrait en remontrer à ces gens prétentieux et imbus d'eux-mêmes. Et je lui ai proposé d'écrire un livre pour raconter son histoire."
"J'avais peur car je fais plein de fautes"
Jean-Marie croit d'abord à une blague. "J'y croyais pas trop. Pendant longtemps j'ai rien écrit. J'avais peur, car je fais plein de fautes, j'ai pas été trop à l'école", dit-il. Mais il se prend au jeu, et finit par rendre, près de deux ans plus tard, trois cahiers.
"J'ai tout retranscrit, moi-même, sur mon ordinateur", assure Jean-Louis Debré. "On s'est retrouvés régulièrement, soit dans un café, soit le soir au Conseil constitutionnel. J'essayais de lui faire raconter le plus simplement possible les différents épisodes de sa vie."
Pour Jean-Marie, cette rencontre, c'est comme s'il avait "gagné au Loto". "On est devenu potes", dit-il, saluant un Jean-Louis Debré "d'une grande humanité" et racontant avoir "kiffé" sa première visite sous les dorures du Palais Royal.
Résultat: un livre de 176 pages, publié mercredi chez Calmann-Lévy, Je tape la manche, préfacé par le responsable gaulliste, dans lequel Jean-Marie raconte son enfance et sa jeunesse chaotiques, ses nuits dans la la rue, des squats ou des parcs, ses amitiés avec d'autres SDF mais aussi la concurrence et les bagarres pour défendre son territoire.
Les "pisse-vinaigre" qui l'ignorent, il ne "les calcule plus", préférant se souvenir de ceux, anonymes ou célèbres, qui l'ont aidé. Parmi eux, Robert Hossein, "l'homme le plus généreux au monde", qui l'a embauché comme figurant sur ses spectacles, ou Gad Elmaleh qui lui a fait tourner une scène dans le film Coco.
"C'est magique l'humour, pour la tape!"
Assis sur un muret, il demande une pièce aux passants "pour la fashion week des clodos" ou "pour aller manger chez Joël Robuchon et dormir à l'hôtel Plaza". "C'est magique l'humour, pour la tape", confie-t-il. Devant lui défilent les riverains, des employés de bureau, des vendeuses des grandes enseignes, des touristes, des voituriers: "J'ai des habitués, des gens qui me connaissent et me donnent quelques pièces". Aujourd'hui, "c'est devenu comme mon métier. J'ai l'expérience. Dans la rue, on apprend à évaluer les gens, on sait vite qui donnera ou ne donnera pas".
S'il dit apprécier "regarder passer les belles femmes" et les "taquiner", Jean-Marie doit chaque jour lutter pour survivre. "Je travaille sept jours sur sept, même quand il fait froid, même quand je suis malade. Il faut que je fasse mes 80 euros par jour, pour l'hôtel et la nourriture. Les journées sont longues et parfois infernales", reconnait-il.
A présent, Jean-Marie aimerait "ouvrir une crêperie". Mais il espère surtout que son livre permettra "d'attirer l'attention sur les SDF". "Et sur les femmes SDF", insiste-t-il. "Il y en a de plus en plus et c'est encore plus dur pour elles. Elles se font agresser, certains profitent de leur faiblesse. C'est scandaleux."
http://www.lexpress.fr/culture/je-tape-la-manche-quand-jean-louis-debre-prete-sa-plume-a-un-sdf-parisien_1724108.html
Après vingt ans passés dans la rue, Jean-Marie Roughol, SDF parisien, signe un ouvrage autobiographique né de sa rencontre avec Le Président du Conseil Constitutionnel.
Installé devant le Drugstore des Champs-Elysées, un gobelet en plastique à ses pieds, Jean-Marie ne s'attendait pas à cette rencontre. C'est ici qu'un soir, il croise le président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, qui lui propose de surveiller sa bicyclette. La conversation s'engage, les deux hommes sympathisent.
"C'est une belle rencontre, une rencontre de hasard", raconte Jean-Louis Debré. Un jour, alors qu'il prend des nouvelles du SDF, l'ancien ministre de l'Intérieur entend un couple s'étonner: "T'as vu, c'est Debré qui parle à un clodo". Choqué, il lance un défi à Jean-Marie Roughol. "Je lui ai dit qu'il pourrait en remontrer à ces gens prétentieux et imbus d'eux-mêmes. Et je lui ai proposé d'écrire un livre pour raconter son histoire."
"J'avais peur car je fais plein de fautes"
Jean-Marie croit d'abord à une blague. "J'y croyais pas trop. Pendant longtemps j'ai rien écrit. J'avais peur, car je fais plein de fautes, j'ai pas été trop à l'école", dit-il. Mais il se prend au jeu, et finit par rendre, près de deux ans plus tard, trois cahiers.
"J'ai tout retranscrit, moi-même, sur mon ordinateur", assure Jean-Louis Debré. "On s'est retrouvés régulièrement, soit dans un café, soit le soir au Conseil constitutionnel. J'essayais de lui faire raconter le plus simplement possible les différents épisodes de sa vie."
Pour Jean-Marie, cette rencontre, c'est comme s'il avait "gagné au Loto". "On est devenu potes", dit-il, saluant un Jean-Louis Debré "d'une grande humanité" et racontant avoir "kiffé" sa première visite sous les dorures du Palais Royal.
Résultat: un livre de 176 pages, publié mercredi chez Calmann-Lévy, Je tape la manche, préfacé par le responsable gaulliste, dans lequel Jean-Marie raconte son enfance et sa jeunesse chaotiques, ses nuits dans la la rue, des squats ou des parcs, ses amitiés avec d'autres SDF mais aussi la concurrence et les bagarres pour défendre son territoire.
Les "pisse-vinaigre" qui l'ignorent, il ne "les calcule plus", préférant se souvenir de ceux, anonymes ou célèbres, qui l'ont aidé. Parmi eux, Robert Hossein, "l'homme le plus généreux au monde", qui l'a embauché comme figurant sur ses spectacles, ou Gad Elmaleh qui lui a fait tourner une scène dans le film Coco.
"C'est magique l'humour, pour la tape!"
Assis sur un muret, il demande une pièce aux passants "pour la fashion week des clodos" ou "pour aller manger chez Joël Robuchon et dormir à l'hôtel Plaza". "C'est magique l'humour, pour la tape", confie-t-il. Devant lui défilent les riverains, des employés de bureau, des vendeuses des grandes enseignes, des touristes, des voituriers: "J'ai des habitués, des gens qui me connaissent et me donnent quelques pièces". Aujourd'hui, "c'est devenu comme mon métier. J'ai l'expérience. Dans la rue, on apprend à évaluer les gens, on sait vite qui donnera ou ne donnera pas".
S'il dit apprécier "regarder passer les belles femmes" et les "taquiner", Jean-Marie doit chaque jour lutter pour survivre. "Je travaille sept jours sur sept, même quand il fait froid, même quand je suis malade. Il faut que je fasse mes 80 euros par jour, pour l'hôtel et la nourriture. Les journées sont longues et parfois infernales", reconnait-il.
A présent, Jean-Marie aimerait "ouvrir une crêperie". Mais il espère surtout que son livre permettra "d'attirer l'attention sur les SDF". "Et sur les femmes SDF", insiste-t-il. "Il y en a de plus en plus et c'est encore plus dur pour elles. Elles se font agresser, certains profitent de leur faiblesse. C'est scandaleux."
http://www.lexpress.fr/culture/je-tape-la-manche-quand-jean-louis-debre-prete-sa-plume-a-un-sdf-parisien_1724108.html
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