La Poste investit dans la livraison rapide de repas à domicile
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La Poste investit dans la livraison rapide de repas à domicile
Lionel Steinmann / Journaliste | Le 30/10 à 12:15
La Poste accélère la diversification de ses activités et se lance dans la livraison rapide de repas à domicile. Pas de confusion, toutefois : ce ne sont pas les facteurs qui vont se mettre à livrer des pizzas ou des nems. Cette nouvelle offre sera assurée par Resto-in, une jeune pousse dont La Poste a annoncé jeudi avoir acquis 80 % du capital.
Créé en 2006, Resto-in est « une place de marché de restauration couplée à un service de courses », selon le communiqué de La Poste. Concrètement, le client rentre son adresse sur le site Internet, et se voit proposer une série de restaurants partenaires à qui il peut passer commande. Les plats, payés en ligne, sont ensuite livrés en moins de quarante-cinq minutes, promet la société. Resto-in est accessible à Paris, Lyon et Marseille, ainsi que dans 6 autres métropoles européennes, mais l’entrée au capital de La Poste va sans doute accélérer le développement de l’activité, au moins en France.
Objectif : trouver de nouvelle sources de revenus
Confrontée au déclin principal de son cœur de métier, le courrier, La Poste fait donc feu de tout bois pour trouver d’autres sources de revenus. GeoPost, sa filiale spécialisée de la logistique des colis, a connu un développement soutenu ces dernières années avec l’essor du e-commerce ; elle entend poursuivre son développement en ciblant le e-commerce alimentaire, « marché en forte croissance en France et en Europe », assure La Poste dans son communiqué. Ce qui inclut la livraison de produits frais ou surgelés (poisson, fromage, viande…) commandés sur des sites spécialisés (« Les Echos » du 28 octobre), mais aussi, désormais, la livraison de repas.
La compétition s’annonce toutefois rude. Uber, le principal concurrent des taxis sur le marché des VTC, s’est notamment positionné sur le marché en octobre en lançant UberEats, qui promet au client l’arrivée de son repas « en moins de dix minutes ».
La Poste a par ailleurs annoncé un second investissement jeudi : une prise de participation de 20 % dans Stuart, une entreprise française spécialisée dans la course urbaine urgente, et qui développe depuis fin 2014 une application qui proposera des livraisons de colis par un coursier professionnel en moins d’une heure.
Le principe de l’acquisition d’une « start-up de type Uber » avait été annoncé début octobre, lors de la présentation de la stratégie numérique du groupe, par Paul-Marie Chavanne, le président de GeoPost. Il avait alors pointé le développement du « crowdshipping » – littéralement « la livraison par la foule » –, grâce à des applications mettant en relation des clients avec des coursiers professionnels ou occasionnels pour des livraisons point à point. « L’opposé des “expressistes” [comme Chronopost], qui massifient le traitement des colis, la collecte, le tri et la distribution », avait souligné le dirigeant. Ces nouveaux acteurs « vont rétablir la compétitivité de la course », assurait-il, ce qui représente pour GeoPost une menace, mais également l’apparition de nouveaux marchés. En investissant dans Stuart, la filiale de La Poste veut riposter à l’ubérisation… par l’ubérisation.
http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/021443228659-la-poste-investit-dans-la-livraison-rapide-de-repas-a-domicile-1170738.php
La Poste accélère la diversification de ses activités et se lance dans la livraison rapide de repas à domicile. Pas de confusion, toutefois : ce ne sont pas les facteurs qui vont se mettre à livrer des pizzas ou des nems. Cette nouvelle offre sera assurée par Resto-in, une jeune pousse dont La Poste a annoncé jeudi avoir acquis 80 % du capital.
Créé en 2006, Resto-in est « une place de marché de restauration couplée à un service de courses », selon le communiqué de La Poste. Concrètement, le client rentre son adresse sur le site Internet, et se voit proposer une série de restaurants partenaires à qui il peut passer commande. Les plats, payés en ligne, sont ensuite livrés en moins de quarante-cinq minutes, promet la société. Resto-in est accessible à Paris, Lyon et Marseille, ainsi que dans 6 autres métropoles européennes, mais l’entrée au capital de La Poste va sans doute accélérer le développement de l’activité, au moins en France.
Objectif : trouver de nouvelle sources de revenus
Confrontée au déclin principal de son cœur de métier, le courrier, La Poste fait donc feu de tout bois pour trouver d’autres sources de revenus. GeoPost, sa filiale spécialisée de la logistique des colis, a connu un développement soutenu ces dernières années avec l’essor du e-commerce ; elle entend poursuivre son développement en ciblant le e-commerce alimentaire, « marché en forte croissance en France et en Europe », assure La Poste dans son communiqué. Ce qui inclut la livraison de produits frais ou surgelés (poisson, fromage, viande…) commandés sur des sites spécialisés (« Les Echos » du 28 octobre), mais aussi, désormais, la livraison de repas.
La compétition s’annonce toutefois rude. Uber, le principal concurrent des taxis sur le marché des VTC, s’est notamment positionné sur le marché en octobre en lançant UberEats, qui promet au client l’arrivée de son repas « en moins de dix minutes ».
La Poste a par ailleurs annoncé un second investissement jeudi : une prise de participation de 20 % dans Stuart, une entreprise française spécialisée dans la course urbaine urgente, et qui développe depuis fin 2014 une application qui proposera des livraisons de colis par un coursier professionnel en moins d’une heure.
Le principe de l’acquisition d’une « start-up de type Uber » avait été annoncé début octobre, lors de la présentation de la stratégie numérique du groupe, par Paul-Marie Chavanne, le président de GeoPost. Il avait alors pointé le développement du « crowdshipping » – littéralement « la livraison par la foule » –, grâce à des applications mettant en relation des clients avec des coursiers professionnels ou occasionnels pour des livraisons point à point. « L’opposé des “expressistes” [comme Chronopost], qui massifient le traitement des colis, la collecte, le tri et la distribution », avait souligné le dirigeant. Ces nouveaux acteurs « vont rétablir la compétitivité de la course », assurait-il, ce qui représente pour GeoPost une menace, mais également l’apparition de nouveaux marchés. En investissant dans Stuart, la filiale de La Poste veut riposter à l’ubérisation… par l’ubérisation.
http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/021443228659-la-poste-investit-dans-la-livraison-rapide-de-repas-a-domicile-1170738.php
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