SAINT QUAY TERRES DES DRUIDES

Pionnière des stations balnéaires du littoral nord breton et point de départ de la pêche à Terre Neuve, Saint-Quay-Portrieux vous dévoile une histoire et un héritage architectural singulier entre terre et mer.
Un peu d'histoire...
La légende de Saint Ké
Dans une auge de pierre, sans aviron, sans voile, sans vivres, débarqua un jour saint Ké (ou Kénan ou encore Colodoc), ermite, venant de Cambrie (sud du Pays de Galles).

Parvenu, non sans mal, dans l'anse de Kertugal, il fut accueilli brutalement par des lavandières qui prirent peur à sa vue, convaincues qu'il s'agissait là d'un démon. Battu avec des branches de genêts, il fut laissé pour mort. Le saint homme pria la Vierge de lui venir en aide. Elle lui apparut et fit jaillir, sous ses pas, une source qui soigna ses blessures. Puis, elle le guida jusqu'à un buisson de ronces pour qu'il se repose. Le lendemain, ses assaillantes ne purent que constater le miracle et implorèrent son pardon.

Depuis, à l'emplacement où jaillit la source fut construite la Fontaine Saint-Quay et à celui où il se reposa, la chapelle Notre Dame de La Ronce (aujourd’hui détruite).

Kertugal, dont le nom celtique signifie village des Gaulois, abrite plusieurs ensembles mégalithiques, de dolmens et de menhirs, notamment au lieu-dit Tertre-des-Druides.

De fait, l'occupation celtique est postérieure à l'érection de ces ensembles, plus précisément à l'âge du fer. Leur utilisation religieuse par les druides celtes est donc peut-être sensiblement différente de celle qu'en firent leurs prédécesseurs du Néolithique et de l'âge du bronze, dont les usages et les croyances n'ont pas laissé d'autre trace