KIZOA SUR BINIC
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KIZOA SUR BINIC
http://www.kizoa.com/slideshow-maker/d17504548k8220795o1/binic
je vais rajouter du texte ,mais je partage pour l'instant avec vous ce moment du passé
merci encore à Généalogie 22 d'où j'ai prélevé ces cartes
je ne sais pas si celles ci sont protégées ,il ne me semble pas
sachez que je fais ce montage pour votre plaisir
patrick
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Binic et son histoire
Le nom de Binic proviendrait du préfixe celtique Pen qui signifie tête, auquel est accolé le nom du cours d'eau local, Ic, qui serait lui-même le terme générique de l'eau en vieux celtique. Binic, autrefois Benic, signifie donc embouchure de l'Ic.
La vallée de l'Ic, dans sa partie inférieure, fut occupée au moins dès l'âge néolithique (approximativement de 3500 à 1800 avant J.C), comme l'attestent plusieurs monuments mégalithiques tels que le menhir appelé Chaise de Saint-Gilles, à la limite de Binic et de Lantic, ou le dolmen La table de Margot qui se dressait sur la falaise et qui aurait été débité en 1816 pour servir aux travaux du port.
Le dolmen est situé sur le plateau crétacé de Margot, sur la communde de Tocane en Dordogne ,dont il tire son nom. Un dolmen est une sépulture mégalithique dont l’origine remonte entre le Ve et le IIIe millénaire avant J.-C. en Europe. Ils sont constitués d’une ou plusieurs grosses dalles ou tables posées sur des pierres verticales servant de pieds.
Le dolmen de Margot est en grès ferrugineux. Il est composé de six pierres : cinq sont debout et la table est renversée. Cette dernière mesure 4,80 mètres de long, sur 2,20 mètres de large.
Lorsque le dolmen est déblayé, en 1876, on ne trouve rien qui démontre une utilisation funéraire. Mais on exhume des débris de tuiles et une lame de couteau en fer qui sont datés du XVe siècle ou du XVIe siècle. À partir de là, plusieurs théories voient le jour, et certains ne voient pas dans cet amas de pierres le vestige d’une époque préhistorique, malgré l’évidence de la structure du mégalithe. Il est situé sur une parcelle de terre cultivée, et gêne donc depuis longtemps le labour.
Ce dolmen se trouvait au centre du Camp des Bernains, lequel est probablement un oppidum dressé par les Celtes à l'âge du fer, comme l'atteste la récente découverte de plusieurs rouelles gauloises. Ce camp de forme triangulaire occupe de façon stratégique le sommet de la falaise, à 80 mètres d'altitude. Les vestiges sont constitués de quelque six cents mètres de murets de pierres sèches, avec sept tours arasées, dont l'une, appelée Tour de César, aurait servi autrefois de fanal au port de Binic. Ce camp gaulois fut occupé par les Romains, d'où son nom Camp romain ou Camp de César; d'où également la découverte de pièces de monnaie et de médailles, notamment au siècle dernier. A ce camp des Bernains, commandant l'embouchure de l'Ic, correspondent deux autres camps qui se font face en amont : l'un au Rocher-Collet, en Lantic, et l'autre à la Ville-Oria en Trégomeur.
Au pied des Bernains, sur l'actuelle plage de la Banche, furent encore découverts, au début du XIXème siècle, les vestiges d'une construction en maçonnerie : un établissement de bains gallo-romain avec conduits d'eau et hypocauste. On y trouva plus de deux cents pièces de bronze aux effigies d'empereurs romains du IIIème siècle.
A la fin du Moyen Age, la ville de Benic n'était encore qu'un village de pêcheurs constitué d'une vingtaine de maisons sous la protection de la vieille chapelle de M.Saint-Julien et dépendant de la paroisse d'Etables. L'activité portuaire et commerciale, liée à l'armement d'un grand nombre de vaisseaux, était toutefois croissante. Un marché et deux foires y furent institués à la fin du XVIème siècle et deux autres foires annuelles au début du XVIIème, notamment la fameuse foire des matelots, le troisième lundi d'avril, qui permettait aux marins de s'approvisionner pour la terre-neuvaison. Ces assemblées commerciales étaient considérables, drainant les commerçants, les artisans, les marchands de produits fermiers, les ménagères des villages avoisinants et de l'arrière-pays. On imagine aisément la cohue autour des halles nouvellement construites le long des quais d'embarquement et sur le pont enjambant la rivière (un pont est en effet signalé en 1419).
Des celliers, des chantiers navals, des forges, des baraques de menuisiers et de calfats s'abritaient au pied de la falaise (actuel quai Jean-Bart) ou au bord du marécage où venaient relâcher, dans ces creux de vase appelés souilles, des vaisseaux de faible tonnage. Au milieu du XVIème siècle, on compte cinq navires de Binic pratiquant régulièrement le cabotage avec la Zélande, l'Angleterre et l'Espagne. A cette époque, et depuis fort longtemps, existaient une pêcherie et une sécherie du côté de la pointe de Rognouse.
je vais rajouter du texte ,mais je partage pour l'instant avec vous ce moment du passé
merci encore à Généalogie 22 d'où j'ai prélevé ces cartes
je ne sais pas si celles ci sont protégées ,il ne me semble pas
sachez que je fais ce montage pour votre plaisir
patrick
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Binic et son histoire
Le nom de Binic proviendrait du préfixe celtique Pen qui signifie tête, auquel est accolé le nom du cours d'eau local, Ic, qui serait lui-même le terme générique de l'eau en vieux celtique. Binic, autrefois Benic, signifie donc embouchure de l'Ic.
La vallée de l'Ic, dans sa partie inférieure, fut occupée au moins dès l'âge néolithique (approximativement de 3500 à 1800 avant J.C), comme l'attestent plusieurs monuments mégalithiques tels que le menhir appelé Chaise de Saint-Gilles, à la limite de Binic et de Lantic, ou le dolmen La table de Margot qui se dressait sur la falaise et qui aurait été débité en 1816 pour servir aux travaux du port.
Le dolmen est situé sur le plateau crétacé de Margot, sur la communde de Tocane en Dordogne ,dont il tire son nom. Un dolmen est une sépulture mégalithique dont l’origine remonte entre le Ve et le IIIe millénaire avant J.-C. en Europe. Ils sont constitués d’une ou plusieurs grosses dalles ou tables posées sur des pierres verticales servant de pieds.
Le dolmen de Margot est en grès ferrugineux. Il est composé de six pierres : cinq sont debout et la table est renversée. Cette dernière mesure 4,80 mètres de long, sur 2,20 mètres de large.
Lorsque le dolmen est déblayé, en 1876, on ne trouve rien qui démontre une utilisation funéraire. Mais on exhume des débris de tuiles et une lame de couteau en fer qui sont datés du XVe siècle ou du XVIe siècle. À partir de là, plusieurs théories voient le jour, et certains ne voient pas dans cet amas de pierres le vestige d’une époque préhistorique, malgré l’évidence de la structure du mégalithe. Il est situé sur une parcelle de terre cultivée, et gêne donc depuis longtemps le labour.
Ce dolmen se trouvait au centre du Camp des Bernains, lequel est probablement un oppidum dressé par les Celtes à l'âge du fer, comme l'atteste la récente découverte de plusieurs rouelles gauloises. Ce camp de forme triangulaire occupe de façon stratégique le sommet de la falaise, à 80 mètres d'altitude. Les vestiges sont constitués de quelque six cents mètres de murets de pierres sèches, avec sept tours arasées, dont l'une, appelée Tour de César, aurait servi autrefois de fanal au port de Binic. Ce camp gaulois fut occupé par les Romains, d'où son nom Camp romain ou Camp de César; d'où également la découverte de pièces de monnaie et de médailles, notamment au siècle dernier. A ce camp des Bernains, commandant l'embouchure de l'Ic, correspondent deux autres camps qui se font face en amont : l'un au Rocher-Collet, en Lantic, et l'autre à la Ville-Oria en Trégomeur.
Au pied des Bernains, sur l'actuelle plage de la Banche, furent encore découverts, au début du XIXème siècle, les vestiges d'une construction en maçonnerie : un établissement de bains gallo-romain avec conduits d'eau et hypocauste. On y trouva plus de deux cents pièces de bronze aux effigies d'empereurs romains du IIIème siècle.
A la fin du Moyen Age, la ville de Benic n'était encore qu'un village de pêcheurs constitué d'une vingtaine de maisons sous la protection de la vieille chapelle de M.Saint-Julien et dépendant de la paroisse d'Etables. L'activité portuaire et commerciale, liée à l'armement d'un grand nombre de vaisseaux, était toutefois croissante. Un marché et deux foires y furent institués à la fin du XVIème siècle et deux autres foires annuelles au début du XVIIème, notamment la fameuse foire des matelots, le troisième lundi d'avril, qui permettait aux marins de s'approvisionner pour la terre-neuvaison. Ces assemblées commerciales étaient considérables, drainant les commerçants, les artisans, les marchands de produits fermiers, les ménagères des villages avoisinants et de l'arrière-pays. On imagine aisément la cohue autour des halles nouvellement construites le long des quais d'embarquement et sur le pont enjambant la rivière (un pont est en effet signalé en 1419).
Des celliers, des chantiers navals, des forges, des baraques de menuisiers et de calfats s'abritaient au pied de la falaise (actuel quai Jean-Bart) ou au bord du marécage où venaient relâcher, dans ces creux de vase appelés souilles, des vaisseaux de faible tonnage. Au milieu du XVIème siècle, on compte cinq navires de Binic pratiquant régulièrement le cabotage avec la Zélande, l'Angleterre et l'Espagne. A cette époque, et depuis fort longtemps, existaient une pêcherie et une sécherie du côté de la pointe de Rognouse.
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