Des communes périphériques dynamiques

Si Saint-Brieuc perd des habitants, les communes de l'agglo gagnent un nombre parfois impressionnant d'administrés. Plérin a gagné 872 habitants en cinq ans (+6,45 %), Ploufragan : 616 habitants (+5,62 %). Trégueux compte 597 habitants en plus (+7,8 %).

Mais toutes ces communes ont une chose que Saint-Brieuc n'a quasiment plus : du foncier disponible pour construire.

Bruno Joncour, président de l'agglomération, nuance : « Le dernier Schéma de cohérence territoriale (Scot) n'encourage pas l'étalement et privilégie plutôt le renouvellement urbain. »

Une donnée peut surprendre toutefois : c'est la baisse à Hillion entre 2008 et 2013 : moins 35 habitants. Une baisse à nuancer car entre 2012 et 2013, la commune a gagné 17 habitants.

Les prochaines publications de l'Insee devraient donc être un peu plus positives pour Hillion. « Nous avons achevé un lotissement en 2014, explique le maire Mickaël Cosson. Et l'été dernier, beaucoup de logements ont été vendus : jusqu'à quatre maisons par semaine ! »

http://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/des-communes-peripheriques-dynamiques-3952457

La population préfère vivre à la périphérie que dans la ville centre. Les chiffres de l’Insee confirment la tendance.





Saint-Brieuc a perdu 548 habitants en cinq ans. L’agglomération en a gagné 3 310.

Les résultats du recensement de 2013, communiqués aujourd’hui par l’Insee, confirment la tendance : l’agglomération briochine reste l’un des territoires les plus dynamiques des Côtes-d’Armor. Entre 2008 et 2013, Saint-Brieuc Agglomération a gagné 3 310 habitants.

45 331 habitants à Saint-Brieuc

Mais au sein de l’intercommunalité, une autre tendance se vérifie, cruelle pour la ville centre : la fuite des Briochins vers les communes de la périphérie. Un mouvement qui n’est pas spécifique à notre secteur. Il est observé dans la plupart des grandes agglomérations. Mais il s’accentue à Saint-Brieuc ces dernières années.

La courbe de la démographie à Saint-Brieuc a baissé entre 2006 et 2008 (- 548). Le nombre d’habitants est reparti à la hausse entre 2008 et 2010 (+330) avant qu’il ne chute, de nouveau, entre 2010 et 2013 (- 878). En 2013, la ville compte 45 331 habitants. Il s’agit de la population légale retenue à partir d’aujourd’hui pour la capitale costarmoricaine.

Ce yo-yo, ces dernières années, s’explique par la politique de rénovation urbaine engagée par la ville dans les quartiers de la Croix Saint-Lambert, de l’Europe, de Balzac et de la cité Waron. La ville déconstruit pour reconstruire des quartiers moins denses.