2 février : fête de la Chandeleur.
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2 février : fête de la Chandeleur.
On fait sauter les crêpes, mais on ne sait plus pourquoi.
Hélas, comme beaucoup de belles traditions qui ont leur origine dans le sacré, on perd la mémoire peu à peu et donc, le sens des choses. Dommage.
La tradition de faire "sauter les crêpes" remonte au Ve siècle.
A cette époque, le pape Gélase avait choisi de récompenser les pèlerins venus à Rome pour célébrer la fête religieuse de la Présentation de Jésus au Temple (à laquelle est associée cette fête), en leur offrant des crêpes. Celles-ci symbolisaient la lumière par leur forme ronde et dorée évoquant le Soleil et l’abondance.
On les préparait avec la farine de l’année précédente, en grande quantité, car la sortie de l'hiver et donc la période des moissons approchaient.
On fait sauter les crêpes en tenant la poêle de la main droite et une pièce d’argent ou d'or dans la gauche, signe de prospérité pour l’année, en référence à un rite païen fondé sur la fertilité et l’abondance.
Rites païens et religieux se confondent souvent...
l'essentiel est d'en conserver le sens, qui au fond est bien souvent le même : la recherche de la lumière, de la plénitude, de l'abondance, du bonheur ..!
Bonne journée et n'en mangeons pas trop quand même
source Facebook
Dernière édition par Admin le Sam 2 Fév - 14:00, édité 1 fois
Re: 2 février : fête de la Chandeleur.
2 février, La Chandeleur, fête de la présentation de Jésus au Temple, origines de cette fête.....La chandeleur, les Lupercales, la célébration du solstice d’hiver : quelle est l’origine de cette fête.
Etymologiquement, la chandeleur vient de la désignation latine de cette fête, "festa candelorum", ou fête des chandelles. A l’origine, nous pouvons retrouver les traces d’une fête romaine célébrée à cette date, les lupercales, en l’honneur du dieu Pan. Les rites célébrés pour la fécondité donnaient lieu à des processions en l’honneur de Pan, accompagnées de chandelles.
Ces processions ont pris une autre signification lorsque le Pape Gélase 1er, en 472, décida de lui substituer une célébration en l’honneur de la Vierge Marie. Considérant les fêtes romaines comme des pierres d’attente, le pape Gélase 1er garda le meilleur de la symbolique païenne en le christianisant : l’attente de la lumière et la vénération non plus de la simple fécondité mais de la maternité de la Vierge, à travers la fête juive de la Purification de la Vierge. N’oublions pas que le concile d’Ephèse en 431 a établi la maternité divine de Marie dans toute l’Eglise. Les fêtes qui suivent en sont donc un écho et une actualisation dans la vie quotidienne de l’Eglise et des peuples.
La fête de la Purification de la Vierge
Selon la loi mosaïque, 40 jours après l’accouchement ( donc les 40 jours de Noël jusqu’au 2 février), la mère revient au Temple pour le rite " du rachat" des premiers nés comme le prescrit la Loi de Moïse dans le livre de l’Exode ( 11 : 11-33) et au chapître 12 du Lévitique. Marie accomplit alors totalement la loi juive et ce qu’elle préfigurait, la venue du Sauveur, lumière des Nations, tel que le nommera le prophète Syméon témoin pour Israël de l’accomplissement de la Parole divine. Le Rachat, signe et synonyme de la Rédemption commence par les Juifs et est offert à toutes les Nations dans le Christ.
Etymologiquement, la chandeleur vient de la désignation latine de cette fête, "festa candelorum", ou fête des chandelles. A l’origine, nous pouvons retrouver les traces d’une fête romaine célébrée à cette date, les lupercales, en l’honneur du dieu Pan. Les rites célébrés pour la fécondité donnaient lieu à des processions en l’honneur de Pan, accompagnées de chandelles.
Ces processions ont pris une autre signification lorsque le Pape Gélase 1er, en 472, décida de lui substituer une célébration en l’honneur de la Vierge Marie. Considérant les fêtes romaines comme des pierres d’attente, le pape Gélase 1er garda le meilleur de la symbolique païenne en le christianisant : l’attente de la lumière et la vénération non plus de la simple fécondité mais de la maternité de la Vierge, à travers la fête juive de la Purification de la Vierge. N’oublions pas que le concile d’Ephèse en 431 a établi la maternité divine de Marie dans toute l’Eglise. Les fêtes qui suivent en sont donc un écho et une actualisation dans la vie quotidienne de l’Eglise et des peuples.
La fête de la Purification de la Vierge
Selon la loi mosaïque, 40 jours après l’accouchement ( donc les 40 jours de Noël jusqu’au 2 février), la mère revient au Temple pour le rite " du rachat" des premiers nés comme le prescrit la Loi de Moïse dans le livre de l’Exode ( 11 : 11-33) et au chapître 12 du Lévitique. Marie accomplit alors totalement la loi juive et ce qu’elle préfigurait, la venue du Sauveur, lumière des Nations, tel que le nommera le prophète Syméon témoin pour Israël de l’accomplissement de la Parole divine. Le Rachat, signe et synonyme de la Rédemption commence par les Juifs et est offert à toutes les Nations dans le Christ.
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