Paris : les utilisateurs de fausses cartes d’invalidité mis à l’amende
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Paris : les utilisateurs de fausses cartes d’invalidité mis à l’amende
Benoit Hasse | 16 Mars 2016, 22h09 | MAJ : 16 Mars 2016, 21h20
Si seulement ça pouvait être généralisé ...
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«Mais madame, elle n’est pas à vous cette carte ! C’est un homme qui figure sur la photo… » Sur la place du Châtelet (Ier), le contrôle de police des cartes de stationnement pour personnes handicapées vient à peine de débuter ce mercredi matin que déjà les infractions constatées s’accumulent.
«C’est la carte de mon mari. Je sais que je n’aurais pas dû la laisser sur le tableau de bord. Mais c’est juste un oubli », plaide cette conductrice parisienne, seule dans sa voiture. Loupe à la main, le brigadier Pascal Saint-Blancat, référent «fraude documentaire » à la direction de la circulation de la préfecture de police, inspecte la carte pour s’assurer de son authenticité.
Et le verdict tombe. C’est une vraie carte. Mais en l’absence de son titulaire, la conductrice n’avait pas le droit de l’apposer sous son pare-brise. Elle en sera quitte pour une confiscation du document et une contravention de 5e classe sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à… 1 500€.
Plusieurs automobilistes pris en faute
Comme elle, plusieurs autres automobilistes ont été pris en faute mercredi matin pendant cette opération de contrôle ciblée mise en place par la préfecture de police à l’occasion de la Semaine nationale des personnes handicapées. Outre la verbalisation du stationnement irrégulier sur les places réservées aux handicapés, les policiers ont traqué un autre type d’infraction : l’utilisation indue des cartes qui donnent accès aux emplacements dédiés mais aussi qui donnent droit au stationnement gratuit dans toutes les rues de la capitale.
De quoi donner envie à certains d’utiliser la carte d’un tiers. Selon le brigadier Saint-Blancat, le phénomène serait loin d’être marginal. «Il est fréquent de tomber sur des gens qui utilisent indûment la carte d’un proche, d’un parent ou même d’un inconnu. L’usage de fausses cartes est en revanche beaucoup plus rare. »
«On a un faux », lui annonce pourtant un collègue quelques secondes plus tard. Un homme qui ne doit pas avoir plus de 50 ans vient d’être arrêté avec la carte d’invalidité d’un octogénaire. En fait une simple photocopie qui ne porte ni nom, ni date de validité mais qui a été plastifiée et dotée de rivets. «La, on n’est plus dans le domaine de l’infraction mais dans celui du délit », commente le policier tandis que le «faux » handicapé est placé en garde à vue !
135 € si vous prenez leur place
Mieux vaut tourner des heures à la recherche d’une place de stationnement que de se garer sur un emplacement réservé aux handicapés. La capitale compte un peu moins de 3000 emplacements dédiés (soit 2% du nombre total de places de stationnement «de surface») rarement tous occupés. Mais leur utilisation peut coûter très cher aux automobilistes non titulaires de la carte européenne pour handicapé. Au même titre que le stationnement gênant ou dangereux, cette infraction est sanctionnée par une amende de 135€... à laquelle il faudra éventuellement rajouter le coût d’une mise en fourrière fixé depuis l’an dernier à 150€ plus 29€ par jour d’immobilisation.
Si seulement ça pouvait être généralisé ...
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«Mais madame, elle n’est pas à vous cette carte ! C’est un homme qui figure sur la photo… » Sur la place du Châtelet (Ier), le contrôle de police des cartes de stationnement pour personnes handicapées vient à peine de débuter ce mercredi matin que déjà les infractions constatées s’accumulent.
«C’est la carte de mon mari. Je sais que je n’aurais pas dû la laisser sur le tableau de bord. Mais c’est juste un oubli », plaide cette conductrice parisienne, seule dans sa voiture. Loupe à la main, le brigadier Pascal Saint-Blancat, référent «fraude documentaire » à la direction de la circulation de la préfecture de police, inspecte la carte pour s’assurer de son authenticité.
Et le verdict tombe. C’est une vraie carte. Mais en l’absence de son titulaire, la conductrice n’avait pas le droit de l’apposer sous son pare-brise. Elle en sera quitte pour une confiscation du document et une contravention de 5e classe sanctionnée par une amende pouvant aller jusqu’à… 1 500€.
Plusieurs automobilistes pris en faute
Comme elle, plusieurs autres automobilistes ont été pris en faute mercredi matin pendant cette opération de contrôle ciblée mise en place par la préfecture de police à l’occasion de la Semaine nationale des personnes handicapées. Outre la verbalisation du stationnement irrégulier sur les places réservées aux handicapés, les policiers ont traqué un autre type d’infraction : l’utilisation indue des cartes qui donnent accès aux emplacements dédiés mais aussi qui donnent droit au stationnement gratuit dans toutes les rues de la capitale.
De quoi donner envie à certains d’utiliser la carte d’un tiers. Selon le brigadier Saint-Blancat, le phénomène serait loin d’être marginal. «Il est fréquent de tomber sur des gens qui utilisent indûment la carte d’un proche, d’un parent ou même d’un inconnu. L’usage de fausses cartes est en revanche beaucoup plus rare. »
«On a un faux », lui annonce pourtant un collègue quelques secondes plus tard. Un homme qui ne doit pas avoir plus de 50 ans vient d’être arrêté avec la carte d’invalidité d’un octogénaire. En fait une simple photocopie qui ne porte ni nom, ni date de validité mais qui a été plastifiée et dotée de rivets. «La, on n’est plus dans le domaine de l’infraction mais dans celui du délit », commente le policier tandis que le «faux » handicapé est placé en garde à vue !
135 € si vous prenez leur place
Mieux vaut tourner des heures à la recherche d’une place de stationnement que de se garer sur un emplacement réservé aux handicapés. La capitale compte un peu moins de 3000 emplacements dédiés (soit 2% du nombre total de places de stationnement «de surface») rarement tous occupés. Mais leur utilisation peut coûter très cher aux automobilistes non titulaires de la carte européenne pour handicapé. Au même titre que le stationnement gênant ou dangereux, cette infraction est sanctionnée par une amende de 135€... à laquelle il faudra éventuellement rajouter le coût d’une mise en fourrière fixé depuis l’an dernier à 150€ plus 29€ par jour d’immobilisation.
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