L’HOTEL DE MATIGNON
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L’HOTEL DE MATIGNON
Il ne s’agit pas de l’hôtel de la poste de Matignon un deux étoiles situé 6 km de saint Cast ,dans le chef lieu de canton et siège de la communauté de communes du pays de Matignon, mais bien de la résidence du premier ministre ,rue de Varenne à paris. Cet hôtel particulier avait été bâti pour le prince de Trigny qui dut renoncer en raison d’un coût trop élevé et le vendre en 1723 à jacques III de Gouyon, seigneur de Matignon dans les cotes du nord .Par héritages, ventes, et échanges successifs, l’hôtel passa dans de nombreuses et prestigieuses familles avant d’être acquis par l’état français en 1922.
Le fils du premier occupant, marié à une Grimaldi, devint prince de Monaco et, depuis ce temps, la famille princière est donc de descendance bretonne et porte également le titre de Matignon, ce qui est bien le cas du prince Albert régnant actuellement.
Les cloches de l’église de Matignon continuent de sonner lors des évènements de la famille princière de Monaco .Un fier dicton peut ainsi affirmer « Matignon petite ville et grand renom »
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Coupe et profil de l'hôtel de Matignon, 57 rue de Varenne, actuel VIIe arrondissement.
Jean-Michel Chevotet
Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Entre 1718 et 1736
Plume et encre noire, lavis d'encre noire, rehaut d'aquarelle, traits repassés à la pointe sèche, traits de crayon de couleur, préparation rouge au verso pour la gravure
Hauteur : 11,10 cm Longueur : 36,60 cm
D 09796
L’hôtel de Matignon fut commandé à Jean Courtonne, entrepreneur et architecte, par le prince de Tingry, lieutenant général des armées du roi. Le terrain fut acheté en 1719 et le marché de maçonnerie passé en 1722. L’originalité de cet édifice tient dans le plan que Courtonne a conçu, qui n’est pas symétrique, mais décentré. Alors que le coût des travaux s’accentuait, le prince de Tingry dut vendre l’hôtel, encore inachevé, en 1723, à Jacques Goyon de Matignon, comte de Thorigny. Ce dernier remplaça Courtonne par Antoine Mazin, qui réalisa le portail et termina la décoration intérieure.
Auteur de la notice : Alice Camus
Salle : Réserve des dessins
Collection : Cabinet des arts graphiques
http://www.bloy.geometre-expert.fr/Parisexpert/plans/rapports/VuesHist.cfm?ref=131
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Si je peux compléter ce point concernant la famille Grimaldi, quand nous étions en Savoie à chindrieux, nous avions en face de chez nous sur l’autre coté du lac du Bourget, L'abbaye royale d'Hautecombe : nous avons reçu plusieurs fois la visite de la famille grimaldi
une abbaye en activité située dans la commune de Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive occidentale du lac du Bourget, en Savoie. Elle a été fondée en 1125 par Amédée de Lausanne, avec l'aide du comte Amédée III de Savoie et l'appui de Bernard de Clairvaux, et construite durant le XIIe siècle par des moines cisterciens. Elle est particulièrement connue pour être la nécropole de la Maison de Savoie (comtes de Savoie, leur famille, et quelques membres de la famille ducale de Savoie) puis de quelques-uns des rois et reines d'Italie.
Après une période particulièrement active et prospère jusqu'au début du XVe siècle, l'abbaye, comme nombre d'autres maisons religieuses à cette époque, tombe sous le régime de la commende (gestion des biens matériels par une personne extérieure à l'abbaye), et la piété de la vie religieuse s'en ressent fortement. Les vocations se font graduellement moins nombreuses jusqu'au XVIIIe siècle, et la vocation de nécropole est complètement perdue. La Révolution française (qui agrège la Savoie indépendante à la France sous le nom de département du Mont-Blanc) chasse les rares derniers moines et détruit une partie de l'édifice.
L'abbaye revient dans le royaume de Sardaigne après le congrès de Vienne et est restaurée par la volonté de Charles-Félix de Savoie et de Marie-Christine de Bourbon-Siciles au début du XIXe siècle, travaux menés sous la conduite de l'architecte Ernesto Melano, et à nouveau confiée aux cisterciens à partir de 1826 ; elle retrouve sa fonction de tombeau des souverains avec l'inhumation du couple royal.
L'annexion de la Savoie ne modifie pas le régime de l'abbaye, qui appartient à une fondation privée fondée par Charles-Félix et dirigée par l'abbé de la communauté religieuse qui occupe les lieux. Bien que relativement épargnée par la loi de séparation des Églises et de l'État en 1905, l'abbaye fait face à une crise après la Première Guerre mondiale, qui amène le remplacement des cisterciens par des moines bénédictins de 1922 à 1992. Durant la Seconde Guerre mondiale, Hautecombe héberge un temps des religieux polonais, mais ceux-ci sont arrêtés par la Gestapo dans l'enceinte de l'abbaye.
À la fin des années 1980, les bénédictins décident de quitter ce lieu, devenu trop touristique. Ils partent pour l'abbaye Notre-Dame de Ganagobie et demandent à la communauté du Chemin Neuf de venir les remplacer ; elle accepte en 1992. Cette communauté s’inspire à la fois de la spiritualité de saint Ignace de Loyola et de l’expérience du renouveau charismatique, et utilise en particulier cette abbaye comme maison de formation théologique.
Mais là il s’agit d’une autre histoire ….
Le fils du premier occupant, marié à une Grimaldi, devint prince de Monaco et, depuis ce temps, la famille princière est donc de descendance bretonne et porte également le titre de Matignon, ce qui est bien le cas du prince Albert régnant actuellement.
Les cloches de l’église de Matignon continuent de sonner lors des évènements de la famille princière de Monaco .Un fier dicton peut ainsi affirmer « Matignon petite ville et grand renom »
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Coupe et profil de l'hôtel de Matignon, 57 rue de Varenne, actuel VIIe arrondissement.
Jean-Michel Chevotet
Musée Carnavalet - Histoire de Paris
Entre 1718 et 1736
Plume et encre noire, lavis d'encre noire, rehaut d'aquarelle, traits repassés à la pointe sèche, traits de crayon de couleur, préparation rouge au verso pour la gravure
Hauteur : 11,10 cm Longueur : 36,60 cm
D 09796
L’hôtel de Matignon fut commandé à Jean Courtonne, entrepreneur et architecte, par le prince de Tingry, lieutenant général des armées du roi. Le terrain fut acheté en 1719 et le marché de maçonnerie passé en 1722. L’originalité de cet édifice tient dans le plan que Courtonne a conçu, qui n’est pas symétrique, mais décentré. Alors que le coût des travaux s’accentuait, le prince de Tingry dut vendre l’hôtel, encore inachevé, en 1723, à Jacques Goyon de Matignon, comte de Thorigny. Ce dernier remplaça Courtonne par Antoine Mazin, qui réalisa le portail et termina la décoration intérieure.
Auteur de la notice : Alice Camus
Salle : Réserve des dessins
Collection : Cabinet des arts graphiques
http://www.bloy.geometre-expert.fr/Parisexpert/plans/rapports/VuesHist.cfm?ref=131
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Si je peux compléter ce point concernant la famille Grimaldi, quand nous étions en Savoie à chindrieux, nous avions en face de chez nous sur l’autre coté du lac du Bourget, L'abbaye royale d'Hautecombe : nous avons reçu plusieurs fois la visite de la famille grimaldi
une abbaye en activité située dans la commune de Saint-Pierre-de-Curtille sur la rive occidentale du lac du Bourget, en Savoie. Elle a été fondée en 1125 par Amédée de Lausanne, avec l'aide du comte Amédée III de Savoie et l'appui de Bernard de Clairvaux, et construite durant le XIIe siècle par des moines cisterciens. Elle est particulièrement connue pour être la nécropole de la Maison de Savoie (comtes de Savoie, leur famille, et quelques membres de la famille ducale de Savoie) puis de quelques-uns des rois et reines d'Italie.
Après une période particulièrement active et prospère jusqu'au début du XVe siècle, l'abbaye, comme nombre d'autres maisons religieuses à cette époque, tombe sous le régime de la commende (gestion des biens matériels par une personne extérieure à l'abbaye), et la piété de la vie religieuse s'en ressent fortement. Les vocations se font graduellement moins nombreuses jusqu'au XVIIIe siècle, et la vocation de nécropole est complètement perdue. La Révolution française (qui agrège la Savoie indépendante à la France sous le nom de département du Mont-Blanc) chasse les rares derniers moines et détruit une partie de l'édifice.
L'abbaye revient dans le royaume de Sardaigne après le congrès de Vienne et est restaurée par la volonté de Charles-Félix de Savoie et de Marie-Christine de Bourbon-Siciles au début du XIXe siècle, travaux menés sous la conduite de l'architecte Ernesto Melano, et à nouveau confiée aux cisterciens à partir de 1826 ; elle retrouve sa fonction de tombeau des souverains avec l'inhumation du couple royal.
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Mais là il s’agit d’une autre histoire ….
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