lutter contre l’usurpation de plaques d’immatriculation
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lutter contre l’usurpation de plaques d’immatriculation
lutter contre l’usurpation de plaques d’immatriculation
Publié le 22/10/2016 à 20:15
Sécurité. Des Eurois ont imaginé un procédé permettant de lutter contre l’usurpation de plaques d’immatriculation. Il consiste en la pose d’un autocollant sécurisé. Il fallait y penser ! Explications.
Fabien Aguilar et Cédric Lecocq luttent contre l’usurpation de plaque d’immatriculation grâce à un sticker unique
L’usurpation de plaques d’immatriculation est un phénomène grandissant. Il y aurait, chaque année, entre 35 000 et 40 000 plaintes déposées auprès des services de police ou de gendarmerie. « Et près de 400 000 plaques usurpées en circulation sans que les propriétaires le sachent. Ces chiffres sont au conditionnel car les autorités ne communiquent plus sur ce sujet », lâchent Fabien Aguilar et Cédric Lecocq. C’est effectivement le cas dans le département de l’Eure.
Ces deux technico-commerciaux originaires de Verneuil-sur-Avre et Conches-en-Ouche ont décidé de prendre ce problème à bras-le-corps. Avec un troisième camarade, François Petit, communicant à Chartres (28), ils ont créé, en décembre, la société Sécuristick.
L’idée consiste à coller une vignette à l’avant et à l’arrière du véhicule, à côté de la plaque d’immatriculation. Cet autocollant doit permettre aux automobilistes de se prémunir contre la « doublette ». « Le tracteur qui roule à 200 km/h, c’est fini, assure Fabien Aguilar. L’usurpation élaborée consiste à copier des plaques et à les mettre sur une voiture identique à la vôtre. »
Le dispositif imaginé par le trio vise à « innocenter » le conducteur usurpé. Le sticker se veut d’abord unique. La combinaison composée de chiffres et/ou lettres n’est attribuée qu’une fois. L’autocollant n’est adressé qu’après vérification de l’identité du conducteur et de son attestation d’assurance.
À réception des vignettes, le propriétaire du véhicule doit les positionner et retourner à Sécuristick une photographie montrant que le sticker a bien été apposé. Les autocollants, rétroréfléchissants, comportent également un hologramme et ont la particularité de ne pas pouvoir être réutilisables. « Si vous essayez de l’enlever, cela va prendre du temps et surtout il va se déchirer », assure Cédric Lecocq. Vérification faite, c’est effectivement le cas !
L’idée de Fabien Aguilar et ses acolytes est d’éviter aux conducteurs victimes de fraude de vivre un véritable « calvaire juridique » lorsqu’il s’agit de prouver qu’ils ne sont pas ceux que l’on incrimine. « On se charge de créer un signe distinctif et on en témoigne pour vous », résume Cédric Lecocq. La date d’entrée dans la base de données de l’entreprise Sécuristick étant enregistrée, l’automobiliste n’aura pas de mal à prouver que le véhicule flashé n’est pas le sien s’il ne possède pas de sticker.
www.securistick.com
Emprisonnement et amende
« En cas d’infraction, c’est à vous de démontrer que cela ne pouvait pas être votre voiture », peste Fabien Aguilard.
Pour cela, il faut commencer par demander le cliché au Centre automatisé de constatation des infractions routières de Rennes (35). « Cela peut prendre un mois », souligne Fabien.
Le Vernolien sait de quoi il parle. En avril 2015, le trentenaire reçoit une contravention pour un excès de vitesse commis une nuit, vers 4 h, à Lens (62). « Je suis directement allé voir la police qui m’a dit que je devais essayer de prouver que le véhicule flashé n’était pas le mien. Après deux recommandés, j’ai reçu le cliché, un mois après. J’ai eu le temps de flipper. » Coup de chance, il se rend compte que ce n’était qu’une erreur. « Un ‘‘x’’ et un ‘‘y’’ avaient été confondus. »
Selon l’article L317-4-1 du Code de la route, le fait de mettre en circulation ou de faire circuler un véhicule à moteur ou une remorque muni d’une plaque portant un numéro d’immatriculation attribué à un autre véhicule dans des circonstances qui ont déterminé ou auraient pu déterminer des poursuites pénales contre un tiers est puni de sept ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.
http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/dans-l-eure-ils-inventent-un-autocollant-pour-lutter-contre-l-usurpation-de-plaques-d-immatriculation-AJ7182983#
Publié le 22/10/2016 à 20:15
Sécurité. Des Eurois ont imaginé un procédé permettant de lutter contre l’usurpation de plaques d’immatriculation. Il consiste en la pose d’un autocollant sécurisé. Il fallait y penser ! Explications.
Fabien Aguilar et Cédric Lecocq luttent contre l’usurpation de plaque d’immatriculation grâce à un sticker unique
L’usurpation de plaques d’immatriculation est un phénomène grandissant. Il y aurait, chaque année, entre 35 000 et 40 000 plaintes déposées auprès des services de police ou de gendarmerie. « Et près de 400 000 plaques usurpées en circulation sans que les propriétaires le sachent. Ces chiffres sont au conditionnel car les autorités ne communiquent plus sur ce sujet », lâchent Fabien Aguilar et Cédric Lecocq. C’est effectivement le cas dans le département de l’Eure.
Ces deux technico-commerciaux originaires de Verneuil-sur-Avre et Conches-en-Ouche ont décidé de prendre ce problème à bras-le-corps. Avec un troisième camarade, François Petit, communicant à Chartres (28), ils ont créé, en décembre, la société Sécuristick.
L’idée consiste à coller une vignette à l’avant et à l’arrière du véhicule, à côté de la plaque d’immatriculation. Cet autocollant doit permettre aux automobilistes de se prémunir contre la « doublette ». « Le tracteur qui roule à 200 km/h, c’est fini, assure Fabien Aguilar. L’usurpation élaborée consiste à copier des plaques et à les mettre sur une voiture identique à la vôtre. »
Le dispositif imaginé par le trio vise à « innocenter » le conducteur usurpé. Le sticker se veut d’abord unique. La combinaison composée de chiffres et/ou lettres n’est attribuée qu’une fois. L’autocollant n’est adressé qu’après vérification de l’identité du conducteur et de son attestation d’assurance.
À réception des vignettes, le propriétaire du véhicule doit les positionner et retourner à Sécuristick une photographie montrant que le sticker a bien été apposé. Les autocollants, rétroréfléchissants, comportent également un hologramme et ont la particularité de ne pas pouvoir être réutilisables. « Si vous essayez de l’enlever, cela va prendre du temps et surtout il va se déchirer », assure Cédric Lecocq. Vérification faite, c’est effectivement le cas !
L’idée de Fabien Aguilar et ses acolytes est d’éviter aux conducteurs victimes de fraude de vivre un véritable « calvaire juridique » lorsqu’il s’agit de prouver qu’ils ne sont pas ceux que l’on incrimine. « On se charge de créer un signe distinctif et on en témoigne pour vous », résume Cédric Lecocq. La date d’entrée dans la base de données de l’entreprise Sécuristick étant enregistrée, l’automobiliste n’aura pas de mal à prouver que le véhicule flashé n’est pas le sien s’il ne possède pas de sticker.
www.securistick.com
Emprisonnement et amende
« En cas d’infraction, c’est à vous de démontrer que cela ne pouvait pas être votre voiture », peste Fabien Aguilard.
Pour cela, il faut commencer par demander le cliché au Centre automatisé de constatation des infractions routières de Rennes (35). « Cela peut prendre un mois », souligne Fabien.
Le Vernolien sait de quoi il parle. En avril 2015, le trentenaire reçoit une contravention pour un excès de vitesse commis une nuit, vers 4 h, à Lens (62). « Je suis directement allé voir la police qui m’a dit que je devais essayer de prouver que le véhicule flashé n’était pas le mien. Après deux recommandés, j’ai reçu le cliché, un mois après. J’ai eu le temps de flipper. » Coup de chance, il se rend compte que ce n’était qu’une erreur. « Un ‘‘x’’ et un ‘‘y’’ avaient été confondus. »
Selon l’article L317-4-1 du Code de la route, le fait de mettre en circulation ou de faire circuler un véhicule à moteur ou une remorque muni d’une plaque portant un numéro d’immatriculation attribué à un autre véhicule dans des circonstances qui ont déterminé ou auraient pu déterminer des poursuites pénales contre un tiers est puni de sept ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.
http://www.paris-normandie.fr/actualites/economie/dans-l-eure-ils-inventent-un-autocollant-pour-lutter-contre-l-usurpation-de-plaques-d-immatriculation-AJ7182983#
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