Pas de Noël sans la fameuse bûche !!!

Cette coutume est commune à beaucoup de pays européens.
Née d'un arbre fruitier, la bûche tirée du chêne symbolisait l'abondance et la robustesse.
On l'arrosait de vin ou d'huile pour avoir de bonnes récoltes et on jetait du sel dessus pour éloigner sorciers et mauvais sorts.
Puis le père de famille la mettait à brûler dans la cheminée.

On la regardaient se consumer en récitant des prières et, suivant le nombre d'étincelles qu'elle produisait, des prédictions étaient faites sur le nombre de volailles qui allaient naître pendant l'année ou sur les mariages et naissances à venir !
Elle devait être assez grosse pour brûler toute la nuit.

La cendre était gardée précieusement : elle préservait la maison des maladies, de la foudre, des accidents et des pucerons, elle éloignait les bêtes sauvages et faisait fructifier les récoltes.
C'était un porte-bonheur.

Avec le temps, les maisons se sont modernisées sans forcément être équipées de cheminées et la bûche est devenue un symbole sous forme du délicieux gâteau fourré de crème au beurre que l'on connaît de nos jours !!!
On la trouve également glacée, ce qui est, avouons-le, le comble d'une bûche destinée à brûler !

Bref, personnellement je n'aime pas la bûche de Noël, à part dans la cheminée, c'est chaud, ça sent bon,
c'est Noël !!!
Mais oups !!! Le père Noël pourrait bien se brûler le derrière ...

Dessin de Léon Lhermitte ( arrière - grand-père de Thierry ! ) paru dans Le Monde illustré du 1er janvier 1884

L’histoire de la buche de Noël en Bretagne ( et sans doute ailleurs )

Avant de partir, la famille partageait une collation de crêpes et allumait la bûche, une bûche enrubannée et aspergée d’eau bénite. Loin de la bûche gastronomique vénérée aujourd’hui à chaque repas de la fête de Noël, la bûche de noël en Bretagne « Kef Nedeleg, » était une énorme bûche de bois à combustion lente. Elle devait se consumer en plusieurs jours mais devait absolument chauffer la veillée de Noël après la messe. Les braises de cette bûche avaient des prétendues vertus médicinales et aussi offraient une protection contre la foudre, les serpents et purifiaient l’eau de la pluie. On offrait généreusement aux convives quelques braises qu’ils ramenaient dans leurs sabots pour les rallumer à leur retour chez eux.

"Salut ! T'as eu quoi pour Noël ?"

on les entend d'ici ...

Autrefois,
les enfants de la campagne recevaient des cadeaux utiles :
un vêtement
une montre
des chaussures
et aussi
des chocolats, des oranges, des clémentines ...
les campagnes n'étaient pas riches.
La fille du maire avait des poupées
les filles de l'instituteur aussi ...
elles n'osaient pas le dire.
Le père Noël mettait toujours dans nos petits souliers
une orange. C'était une tradition familiale, disait maman, pour nous rappeler que tous les enfants n'avaient pas notre chance et que les pauvres n'avaient rien, si ce n'était parfois une orange et quelques pralines ...
Drôle de père Noël ... qui n'a pas de joujoux pour les enfants pauvres.
Enfin, réjouissons-nous, les temps ont bien changé !
Il y a le crédit et le secours populaire, les bourses aux jouets, les dons spontanés ...
ça, le père Noël n'y avait pas pensé....