Plouézec Le potager de Kerlou a fermé ses portes
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Plouézec Le potager de Kerlou a fermé ses portes
A Plouézec, Emmanuelle Le Jeune a fermé les portes du Potager de Kerlou qu'elle avait créés voici 10 ans, fin décembre.
18/01/2017 à 13:47 par Administrateur
À l’heure de se tourner vers une nouvelle vie, Emmanuelle Le Jeune adresse un grand merci à tous ceux qu’elle a rencontré pendant ces années.
C’est après avoir travaillé pendant 20 ans à l’hôpital de Paimpol, qu’elle avait créé lePotager de Kerlou en 2006. Elle s’en souvient :
“Je suis partie de rien, avec un demi-hectare, se souvient-elle. J’ai, au fil des années, doublé ma surface de culture, moitié en serres et moitié en pleine terre, et j’ai ouvert un magasin qui était ouvert deux jours par semaine.”
Des Plouézécains et des touristes
Très vite les Potagers de Kerlou se créent une belle réputation pour la qualité et la diversité des produits. Ils attirent une clientèle à la recherche de légumes en vente direct, à la recherche aussi d’une autre qualité de vie. « L’essentiel de ma clientèle, sourit Emmanuelle, était constitué de Plouézécains pendant l’année. Et énormément de touristes l’été. »
6 jours sur 7…
Pendant 10 ans, elle travaille 6 jours sur 7, 12 mois sur 12, ne s’octroyant qu’une semaine de vacances de temps en temps. Passionnée, Emmanuelle cultive une vingtaine de variétés : « Ça marchait très bien, poursuit-elle. J’ai eu une clientèle fidèle et j’ai pu, au long de ces années, lier des liens d’amitiés avec beaucoup d’entre eux. Toutes ces rencontres m’ont beaucoup apporté. »
Mais c’est aussi un boulot très physique dans lequel les bras et les cervicales en « prennent un coup »… « Ça devenait de plus en plus dur. Je travaillais toute seule et je désherbais à la binette et à la main. »
« J’embauche ou j’arrête »
On sent chez la maraîchère un peu de frustration aussi : « Il aurait fallu par moments produire encore plus pour satisfaire les demandes explique-t-elle, j’en étais arrivée à un point où il fallait que j’embauche ou que j’arrête. Mais il aurait été difficile de dégager un deuxième salaire décent… »
C’est donc avec un peu de nostalgie, mais avec plein de beaux souvenirs, qu’elle a décidé de fermer les Potagers de Kerlou.
Les portes se sont closes le 30 décembre et, début janvier, Emmanuel passait sur le « billard » pour une opération du coude et du canal carpien…
Et la suite ? « Pour le moment, sourit Emmanuelle Le Jeune, je répare mon bras. Ensuite je chercherai un travail en extérieur, sans contraintes et sans patron… » Beaucoup de clients, un peu désemparés, lui ont assuré que, si elle reprenait sa binette, ils seraient de nouveau là.
http://www.lapressedarmor.fr/2017/01/18/potagers-de-kerlou-emmanuelle-tourne-la-page/
18/01/2017 à 13:47 par Administrateur
À l’heure de se tourner vers une nouvelle vie, Emmanuelle Le Jeune adresse un grand merci à tous ceux qu’elle a rencontré pendant ces années.
C’est après avoir travaillé pendant 20 ans à l’hôpital de Paimpol, qu’elle avait créé lePotager de Kerlou en 2006. Elle s’en souvient :
“Je suis partie de rien, avec un demi-hectare, se souvient-elle. J’ai, au fil des années, doublé ma surface de culture, moitié en serres et moitié en pleine terre, et j’ai ouvert un magasin qui était ouvert deux jours par semaine.”
Des Plouézécains et des touristes
Très vite les Potagers de Kerlou se créent une belle réputation pour la qualité et la diversité des produits. Ils attirent une clientèle à la recherche de légumes en vente direct, à la recherche aussi d’une autre qualité de vie. « L’essentiel de ma clientèle, sourit Emmanuelle, était constitué de Plouézécains pendant l’année. Et énormément de touristes l’été. »
6 jours sur 7…
Pendant 10 ans, elle travaille 6 jours sur 7, 12 mois sur 12, ne s’octroyant qu’une semaine de vacances de temps en temps. Passionnée, Emmanuelle cultive une vingtaine de variétés : « Ça marchait très bien, poursuit-elle. J’ai eu une clientèle fidèle et j’ai pu, au long de ces années, lier des liens d’amitiés avec beaucoup d’entre eux. Toutes ces rencontres m’ont beaucoup apporté. »
Mais c’est aussi un boulot très physique dans lequel les bras et les cervicales en « prennent un coup »… « Ça devenait de plus en plus dur. Je travaillais toute seule et je désherbais à la binette et à la main. »
« J’embauche ou j’arrête »
On sent chez la maraîchère un peu de frustration aussi : « Il aurait fallu par moments produire encore plus pour satisfaire les demandes explique-t-elle, j’en étais arrivée à un point où il fallait que j’embauche ou que j’arrête. Mais il aurait été difficile de dégager un deuxième salaire décent… »
C’est donc avec un peu de nostalgie, mais avec plein de beaux souvenirs, qu’elle a décidé de fermer les Potagers de Kerlou.
Les portes se sont closes le 30 décembre et, début janvier, Emmanuel passait sur le « billard » pour une opération du coude et du canal carpien…
Et la suite ? « Pour le moment, sourit Emmanuelle Le Jeune, je répare mon bras. Ensuite je chercherai un travail en extérieur, sans contraintes et sans patron… » Beaucoup de clients, un peu désemparés, lui ont assuré que, si elle reprenait sa binette, ils seraient de nouveau là.
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