Le camping-car : « Cher, mais la liberté complète »
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Le camping-car : « Cher, mais la liberté complète »
Le camping-car : « Cher, mais la liberté complète »
Xavier TERRIEN.
Le 3e salon du camping-car ouvre ses portes vendredi. L'occasion de rencontrer deux Normands de passage à Saint-Lô, férus d'un mode de vie placé sous le signe du nomadisme.
De retour d'une semaine à Utah Beach, les Flériens Roger et Gisèle Quéron séjournent cette semaine chez des amis dans l'agglomération saint-loise. Pas besoin de leur faire le lit, ils ont leur camping-car. Une véritable passion pour ce couple de retraités.
« Le camping-car, c'est pire qu'une religion, j'aurais du mal à m'en passer », avoue en souriant Roger, 56 ans, confortablement assis sur la banquette de sa maison sur roues de plus de six mètres de long. Leur passion pour les voyages est récente. « J'avais jamais voyagé avant l'âge de 45 ans, année de mes premières vacances à la montagne », confie l'ex-technicien.
Le déclic s'est fait il y a neuf ans. À la suite d'une maladie grave dont Gisèle est aujourd'hui guérie, ils décident de « profiter de la vie ». Leur achat, c'est une idée de leurs proches, eux-mêmes camping-caristes. « Nous n'étions pas vraiment partants, quand nous étions actifs, ça ne valait pas le coup », admet l'ancienne manutentionnaire, qui n'a aujourd'hui aucun regret.
« Le Mont Ventoux en camping-car »
Ils ont acheté leur véhicule d'occasion, sur internet. « J'ai tout refait à l'intérieur, il a 23 ans maintenant. » Ce qu'ils aiment, « c'est la liberté complète ». Montagne, plage... Le véhicule a roulé dans tous les paysages. Le milieu des camping-caristes, c'est une histoire de rencontres. « Nous avons des amis jusqu'à Saint-Etienne, que nous sommes allés voir. Nous avons même monté le Mont Ventoux, mais nous nous sommes fait peur, surtout en redescendant, les freins ont été sollicités. »
Ce qu'ils n'aiment pas ? « Les abus, les gens qui vident leurs déchets n'importe où. » Et les aires payantes : « Payer l'eau et l'électricité, c'est normal ; le stationnement, je le paye en visitant les commerces locaux. »
« Ça coûte cher »
Ils fréquentent régulièrement les salons comme celui de Saint-Lô, ce week-end, même s'ils repartent vendredi. « On aime bien regarder les accessoires, ça nous donne des idées. » Inconvénient : « Ça coûte cher, ce n'est pas donné à toutes les bourses. » Entre une dizaine de milliers d'euros pour l'occasion et plus d'une centaine de milliers d'euros pour le neuf.
D'après les calculs de leurs trois enfants, âgés de 31 à 35 ans, le couple a voyagé pendant sept mois environ en 2014. Le reste du temps, l'hiver surtout, ils habitent leur maison, à Flers. « On y retourne pour payer les factures et pour prendre les petits-enfants », plaisante Roger. Ces derniers ne boudent pas leur plaisir, à en croire leurs grands-parents. « Ils ont leur places attitrées. Ils sont même avant moi dans le camping-car ! »
Du vendredi 6 au lundi 9 mars, de 10 h à 19 h, salon du camping-car, au parc expo. Entrée et parking gratuit. Tél. 02 33 56 66 00 ou 02 33 05 27 77.
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Saint-Lô
Xavier TERRIEN.
Le 3e salon du camping-car ouvre ses portes vendredi. L'occasion de rencontrer deux Normands de passage à Saint-Lô, férus d'un mode de vie placé sous le signe du nomadisme.
De retour d'une semaine à Utah Beach, les Flériens Roger et Gisèle Quéron séjournent cette semaine chez des amis dans l'agglomération saint-loise. Pas besoin de leur faire le lit, ils ont leur camping-car. Une véritable passion pour ce couple de retraités.
« Le camping-car, c'est pire qu'une religion, j'aurais du mal à m'en passer », avoue en souriant Roger, 56 ans, confortablement assis sur la banquette de sa maison sur roues de plus de six mètres de long. Leur passion pour les voyages est récente. « J'avais jamais voyagé avant l'âge de 45 ans, année de mes premières vacances à la montagne », confie l'ex-technicien.
Le déclic s'est fait il y a neuf ans. À la suite d'une maladie grave dont Gisèle est aujourd'hui guérie, ils décident de « profiter de la vie ». Leur achat, c'est une idée de leurs proches, eux-mêmes camping-caristes. « Nous n'étions pas vraiment partants, quand nous étions actifs, ça ne valait pas le coup », admet l'ancienne manutentionnaire, qui n'a aujourd'hui aucun regret.
« Le Mont Ventoux en camping-car »
Ils ont acheté leur véhicule d'occasion, sur internet. « J'ai tout refait à l'intérieur, il a 23 ans maintenant. » Ce qu'ils aiment, « c'est la liberté complète ». Montagne, plage... Le véhicule a roulé dans tous les paysages. Le milieu des camping-caristes, c'est une histoire de rencontres. « Nous avons des amis jusqu'à Saint-Etienne, que nous sommes allés voir. Nous avons même monté le Mont Ventoux, mais nous nous sommes fait peur, surtout en redescendant, les freins ont été sollicités. »
Ce qu'ils n'aiment pas ? « Les abus, les gens qui vident leurs déchets n'importe où. » Et les aires payantes : « Payer l'eau et l'électricité, c'est normal ; le stationnement, je le paye en visitant les commerces locaux. »
« Ça coûte cher »
Ils fréquentent régulièrement les salons comme celui de Saint-Lô, ce week-end, même s'ils repartent vendredi. « On aime bien regarder les accessoires, ça nous donne des idées. » Inconvénient : « Ça coûte cher, ce n'est pas donné à toutes les bourses. » Entre une dizaine de milliers d'euros pour l'occasion et plus d'une centaine de milliers d'euros pour le neuf.
D'après les calculs de leurs trois enfants, âgés de 31 à 35 ans, le couple a voyagé pendant sept mois environ en 2014. Le reste du temps, l'hiver surtout, ils habitent leur maison, à Flers. « On y retourne pour payer les factures et pour prendre les petits-enfants », plaisante Roger. Ces derniers ne boudent pas leur plaisir, à en croire leurs grands-parents. « Ils ont leur places attitrées. Ils sont même avant moi dans le camping-car ! »
Du vendredi 6 au lundi 9 mars, de 10 h à 19 h, salon du camping-car, au parc expo. Entrée et parking gratuit. Tél. 02 33 56 66 00 ou 02 33 05 27 77.
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