La coutume d’applaudir est aussi vieille que l’humanité
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La coutume d’applaudir est aussi vieille que l’humanité
Elle s’étend à des formes variées de moyens de faire du bruit (par exemple, taper des pieds ou frapper sur une table).
D’après un forum en ligne, l’explication serait la suivante. Comme chez les primates, l’homme qui veut remercier ou féliciter affectueusement un congénère, le prend dans ses bras et lui tape dans le dos. Quand cette démarche ne peut pas se faire avec contact (à cause de la distance ou du trop grand nombre de personnes), le geste de claquement des mains dans le dos se transforme en claquement entre les deux mains. L’applaudissement signifie donc que l’on veut se rapprocher ou toucher une autre personne.
En Biélorussie, applaudir sans une autorisation d’un personnel défini est interdit.
Le silence est d’or… Mais ne l’était pas il y a quelques siècles. Les concerts de la période baroque ne ressemblent en rien à ce que l’on peut vivre aujourd’hui. Bach faisait découvrir ses œuvres soit à l’église, soit chez des particuliers où l’on se retrouvait pour manger, boire, passer du temps entre amis, attraper les derniers ragots et — accessoirement — écouter de la musique.
Un comportement que l’on retrouve du temps de Mozart où les applaudissements surgissent au bon vouloir du public. Lors d’un séjour à Paris, le compositeur écrit à son père dans une lettre extraite du Discours musical du chef d’orchestre Nikolaus Harnoncourt : « Juste au milieu du premier Allegro, il y a tout un passage [sic] que je savais bien devoir plaire : tous les auditeurs en furent transportés… et il y eut un grand applaudissement [sic]… Comme je savais bien, quand je l’écrivis, quel sorte d’effect [sic] il ferait, je l’avais ramené une seconde fois, à la fin… »
Non seulement les applaudissements sont les bienvenus, mais ils sont sollicités par les compositeurs eux-mêmes. Il faut dire que le public parisien au XVIIIe siècle est réputé pour faire beaucoup de bruits pendant les concerts. Même dans les lieux sacrés, les assemblées sont tentées de saluer les œuvres jouées par des cris et des applaudissements.
À l’époque de Bach et Mozart, les applaudissements et les cris en cours de concert sont habituels, voire sollicités par les compositeurs, y compris dans les lieux sacrés. C’est tout particulièrement le cas en France. Au xixe siècle, les compositeurs du grand opéra et de la musique romantique ne cherchent plus à divertir le public mais à l’émouvoir, et conçoivent leur œuvre comme une seule pièce. En 1835, Robert Schumann affirme ainsi son souhait « d’organiser des concerts pour les sourds-muets, comme ça nous pourrions apprendre d’eux à bien se comporter pendant les concerts, surtout quand la musique est très belle ». Richard Wagner est le premier compositeur à imposer le silence lors de ses concerts. Pendant les concert, les grandes salles parisiennes mettent en place des « claqueurs » (aussi appelés « romains »), chargés d’indiquer au public quand applaudir ; ils disparaissent au début du xxe siècle face à l’émergence d’un public mélomane. Après 1945, les manifestations sonores sont prohibées entre les mouvements des symphonies ou des concertos et seulement autorisées pour les opéras, ce que l’universitaire Jérôme-Henri Cailleux explique par l’arrivée de la radio qui permet d’écouter des œuvres sans interruption. Sacha Guitry déclare ainsi : « Quand on a entendu du Mozart, le silence qui suit est encore du Mozart ». Cette règle tacite est parfois remise en cause aujourd’hui à la faveur de nouvelles formes de concert et par l’apparition dans les salles d’une nouvelle génération qui ne connaît pas tous les codes de la musique classique.
Un applaudissement est le battement des mains (plus ou moins rapide, plus ou moins vigoureux et sonore), généralement paume contre paume, d’un individu, d’un groupe ou de toute une foule pour exprimer son approbation, son admiration ou son enthousiasme. On entend des applaudissements, par exemple, en fin de spectacle (concert, pièce de théâtre), en fin ou au cours d’une réunion politique, lors de la remise d’un diplôme ou d’une médaille (à l’issue d’une compétition sportive), ou encore lors du passage du convoi funèbre d’une personnalité estimée.
Les applaudissements peuvent être accompagnés de « bravos », proférés très énergiquement voire criés. Quand l’enthousiasme du public est particulièrement vif, on dit par exemple de l’intervenant à la tribune qu’il « déclenche un tonnerre d’applaudissements ».
Parfois, les applaudissements sont loin d’être spontanés. Il en est de même des rires lors d’émissions de radio ou de télévision (enregistrées ou en direct). Les applaudissements, jugés nécessaires à la bonne humeur revendiquée et pas toujours obtenue par les animateurs ou les concepteurs, sont donc ajoutés par montage-son ou provoqués par un chauffeur de salle, qui par un signal (geste ou panneau brandi à bout de bras) incite le public à se manifester en battant des mains, parfois selon le rythme qu’il impose.
D’après un forum en ligne, l’explication serait la suivante. Comme chez les primates, l’homme qui veut remercier ou féliciter affectueusement un congénère, le prend dans ses bras et lui tape dans le dos. Quand cette démarche ne peut pas se faire avec contact (à cause de la distance ou du trop grand nombre de personnes), le geste de claquement des mains dans le dos se transforme en claquement entre les deux mains. L’applaudissement signifie donc que l’on veut se rapprocher ou toucher une autre personne.
En Biélorussie, applaudir sans une autorisation d’un personnel défini est interdit.
Le silence est d’or… Mais ne l’était pas il y a quelques siècles. Les concerts de la période baroque ne ressemblent en rien à ce que l’on peut vivre aujourd’hui. Bach faisait découvrir ses œuvres soit à l’église, soit chez des particuliers où l’on se retrouvait pour manger, boire, passer du temps entre amis, attraper les derniers ragots et — accessoirement — écouter de la musique.
Un comportement que l’on retrouve du temps de Mozart où les applaudissements surgissent au bon vouloir du public. Lors d’un séjour à Paris, le compositeur écrit à son père dans une lettre extraite du Discours musical du chef d’orchestre Nikolaus Harnoncourt : « Juste au milieu du premier Allegro, il y a tout un passage [sic] que je savais bien devoir plaire : tous les auditeurs en furent transportés… et il y eut un grand applaudissement [sic]… Comme je savais bien, quand je l’écrivis, quel sorte d’effect [sic] il ferait, je l’avais ramené une seconde fois, à la fin… »
Non seulement les applaudissements sont les bienvenus, mais ils sont sollicités par les compositeurs eux-mêmes. Il faut dire que le public parisien au XVIIIe siècle est réputé pour faire beaucoup de bruits pendant les concerts. Même dans les lieux sacrés, les assemblées sont tentées de saluer les œuvres jouées par des cris et des applaudissements.
À l’époque de Bach et Mozart, les applaudissements et les cris en cours de concert sont habituels, voire sollicités par les compositeurs, y compris dans les lieux sacrés. C’est tout particulièrement le cas en France. Au xixe siècle, les compositeurs du grand opéra et de la musique romantique ne cherchent plus à divertir le public mais à l’émouvoir, et conçoivent leur œuvre comme une seule pièce. En 1835, Robert Schumann affirme ainsi son souhait « d’organiser des concerts pour les sourds-muets, comme ça nous pourrions apprendre d’eux à bien se comporter pendant les concerts, surtout quand la musique est très belle ». Richard Wagner est le premier compositeur à imposer le silence lors de ses concerts. Pendant les concert, les grandes salles parisiennes mettent en place des « claqueurs » (aussi appelés « romains »), chargés d’indiquer au public quand applaudir ; ils disparaissent au début du xxe siècle face à l’émergence d’un public mélomane. Après 1945, les manifestations sonores sont prohibées entre les mouvements des symphonies ou des concertos et seulement autorisées pour les opéras, ce que l’universitaire Jérôme-Henri Cailleux explique par l’arrivée de la radio qui permet d’écouter des œuvres sans interruption. Sacha Guitry déclare ainsi : « Quand on a entendu du Mozart, le silence qui suit est encore du Mozart ». Cette règle tacite est parfois remise en cause aujourd’hui à la faveur de nouvelles formes de concert et par l’apparition dans les salles d’une nouvelle génération qui ne connaît pas tous les codes de la musique classique.
Un applaudissement est le battement des mains (plus ou moins rapide, plus ou moins vigoureux et sonore), généralement paume contre paume, d’un individu, d’un groupe ou de toute une foule pour exprimer son approbation, son admiration ou son enthousiasme. On entend des applaudissements, par exemple, en fin de spectacle (concert, pièce de théâtre), en fin ou au cours d’une réunion politique, lors de la remise d’un diplôme ou d’une médaille (à l’issue d’une compétition sportive), ou encore lors du passage du convoi funèbre d’une personnalité estimée.
Les applaudissements peuvent être accompagnés de « bravos », proférés très énergiquement voire criés. Quand l’enthousiasme du public est particulièrement vif, on dit par exemple de l’intervenant à la tribune qu’il « déclenche un tonnerre d’applaudissements ».
Parfois, les applaudissements sont loin d’être spontanés. Il en est de même des rires lors d’émissions de radio ou de télévision (enregistrées ou en direct). Les applaudissements, jugés nécessaires à la bonne humeur revendiquée et pas toujours obtenue par les animateurs ou les concepteurs, sont donc ajoutés par montage-son ou provoqués par un chauffeur de salle, qui par un signal (geste ou panneau brandi à bout de bras) incite le public à se manifester en battant des mains, parfois selon le rythme qu’il impose.
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