Un "robot" français pour libérer les DRH
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Un "robot" français pour libérer les DRH
Publié le 04/03/2017 à 16:45 Un "robot" français pour libérer les DRH des tâches chronophages
article bfm
Les professionnels des ressources humaines peuvent être déchargées de certaines tâches sans valeur ajoutée grâce à des chatbots. - Napiness- CC
Les DRH consacrent une part importante de leur temps à répondre aux salariés qui s'interrogent sur leur droit à la formation, les congés maternités ou encore sur leur mutuelle. Audavox propose de les décharger de ces tâches répétitives grâce à un chatbot.
Entre un cadre législatif de plus en plus compliqué, la nécessité de développer et valoriser les compétences des salariés, et la mise en place d'actions pour développer la qualité de vie au travail, http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/happy-boulot-le-rh-est-il-responsable-du-bonheur-des-salaries-1902-759414.html les journées des professionnels des ressources humaines sont bien remplies. La start-up Audavox http://audalom.com/audavox/ entend alléger leur quotidien en prenant en charge une mission répétitive: répondre aux salariés qui s'interrogent sur leurs droits aux RTT, à la mutuelle, à leur formation, et toutes autres sortes de questions liées à leur travail.
"L'idée m'est venu quand j'étais DRH à la métropole et à la ville de Nice. J'avais mis en place une plate-forme téléphonique pour répondre aux questions des collaborateurs. Le premier mois, nous avons enregistré 11.000 appels. Cela occupait trois personnes à temps plein", explique Jean-Christophe Messina, fondateur d'Audavox.
Dans la solution qu'il a développée, ce sont des chatbots qui se chargent de répondre aux salariés. "Il ne s'agit pas de remplacer les DRH par des robots, mais de les décharger afin de leur permettre de se concentrer sur des opérations à valeurs ajoutées", précise Jean-Christophe Messina.
Comprendre le langage naturel
Les agents conversationnels d'Audavox sont en mesure de comprendre le langage naturel et savent évoluer. Leur mise en place est pilotée par les DRH afin de s'adapter aux besoins de l'entreprise et de ses particularités. Il faut pour cela constituer une équipe qui sera dédié au développement du projet. "Par exemple, pour la mise en place à la Cnam, qui a 3.500 collaborateurs, c'est une équipe de sept personnes qui s'est penchée sur la création de la base de données", cite en exemple Jean-Christophe Messina.
Il faut en effet identifier les questions récurrentes et les réponses adaptées, mais aussi recenser les documents qui pourront enrichir les réponses fournies aux collaborateurs. Cette équipe est formée pour devenir autonome. "Quand le chatbot ne donne pas satisfaction sur une question, un responsable est averti afin de reprendre la main", précise le créateur d'Audavox. En plus de fournir la bonne réponse au collaborateur, il prendra soin d'enrichir la base de données pour que, lorsqu'une personne posera la même question, elle obtienne du premier coup la réponse attendue.
Intégré dans les solutions de messagerie de l'entreprise
Audavox n'a pas besoin d'un outil de chat dédié, il se greffe sur celui qui est utilisé dans l'entreprise (Skype Entreprise, Messenger, WhatsApp, Slack...), et peut être consulté depuis un ordinateur, un smartphone ou encore une tablette. En plus de minimiser les développements, ce choix présente l'avantage de rendre plus facile son adoption par les salariés qui n'ont pas à changer leurs habitudes.
L'outil peut s'adapter à toutes les entreprises. Mais au vu des premiers retours de ses démarchages, ce sont les grandes entreprises qui se montrent les plus intéressées "Les petites préfèrent garder un lien direct avec leurs salariés, elles ne souhaitent pas brusquer la culture d'entreprise", reconnaît Jean-Christophe Messina.
Audivox est facturé entre 10.000 à 20.000 euros la première année, en fonction de la taille de l'entreprise. Cette somme comprend le développement et l'accompagnement de l'équipe RH. Les années suivantes, la solution est facturée 2 euros par mois et par salarié. L'objectif d'Audivox est de séduire une centaine d'entreprises d'ici la fin de l'année.
Coralie Cathelinais
article bfm
Les professionnels des ressources humaines peuvent être déchargées de certaines tâches sans valeur ajoutée grâce à des chatbots. - Napiness- CC
Les DRH consacrent une part importante de leur temps à répondre aux salariés qui s'interrogent sur leur droit à la formation, les congés maternités ou encore sur leur mutuelle. Audavox propose de les décharger de ces tâches répétitives grâce à un chatbot.
Entre un cadre législatif de plus en plus compliqué, la nécessité de développer et valoriser les compétences des salariés, et la mise en place d'actions pour développer la qualité de vie au travail, http://bfmbusiness.bfmtv.com/mediaplayer/video/happy-boulot-le-rh-est-il-responsable-du-bonheur-des-salaries-1902-759414.html les journées des professionnels des ressources humaines sont bien remplies. La start-up Audavox http://audalom.com/audavox/ entend alléger leur quotidien en prenant en charge une mission répétitive: répondre aux salariés qui s'interrogent sur leurs droits aux RTT, à la mutuelle, à leur formation, et toutes autres sortes de questions liées à leur travail.
"L'idée m'est venu quand j'étais DRH à la métropole et à la ville de Nice. J'avais mis en place une plate-forme téléphonique pour répondre aux questions des collaborateurs. Le premier mois, nous avons enregistré 11.000 appels. Cela occupait trois personnes à temps plein", explique Jean-Christophe Messina, fondateur d'Audavox.
Dans la solution qu'il a développée, ce sont des chatbots qui se chargent de répondre aux salariés. "Il ne s'agit pas de remplacer les DRH par des robots, mais de les décharger afin de leur permettre de se concentrer sur des opérations à valeurs ajoutées", précise Jean-Christophe Messina.
Comprendre le langage naturel
Les agents conversationnels d'Audavox sont en mesure de comprendre le langage naturel et savent évoluer. Leur mise en place est pilotée par les DRH afin de s'adapter aux besoins de l'entreprise et de ses particularités. Il faut pour cela constituer une équipe qui sera dédié au développement du projet. "Par exemple, pour la mise en place à la Cnam, qui a 3.500 collaborateurs, c'est une équipe de sept personnes qui s'est penchée sur la création de la base de données", cite en exemple Jean-Christophe Messina.
Il faut en effet identifier les questions récurrentes et les réponses adaptées, mais aussi recenser les documents qui pourront enrichir les réponses fournies aux collaborateurs. Cette équipe est formée pour devenir autonome. "Quand le chatbot ne donne pas satisfaction sur une question, un responsable est averti afin de reprendre la main", précise le créateur d'Audavox. En plus de fournir la bonne réponse au collaborateur, il prendra soin d'enrichir la base de données pour que, lorsqu'une personne posera la même question, elle obtienne du premier coup la réponse attendue.
Audavox -
Intégré dans les solutions de messagerie de l'entreprise
Audavox n'a pas besoin d'un outil de chat dédié, il se greffe sur celui qui est utilisé dans l'entreprise (Skype Entreprise, Messenger, WhatsApp, Slack...), et peut être consulté depuis un ordinateur, un smartphone ou encore une tablette. En plus de minimiser les développements, ce choix présente l'avantage de rendre plus facile son adoption par les salariés qui n'ont pas à changer leurs habitudes.
L'outil peut s'adapter à toutes les entreprises. Mais au vu des premiers retours de ses démarchages, ce sont les grandes entreprises qui se montrent les plus intéressées "Les petites préfèrent garder un lien direct avec leurs salariés, elles ne souhaitent pas brusquer la culture d'entreprise", reconnaît Jean-Christophe Messina.
Audivox est facturé entre 10.000 à 20.000 euros la première année, en fonction de la taille de l'entreprise. Cette somme comprend le développement et l'accompagnement de l'équipe RH. Les années suivantes, la solution est facturée 2 euros par mois et par salarié. L'objectif d'Audivox est de séduire une centaine d'entreprises d'ici la fin de l'année.
Coralie Cathelinais
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