Proximité, qualité, réduction des déchets : trois start-up qui rendent les poules heureuses
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Proximité, qualité, réduction des déchets : trois start-up qui rendent les poules heureuses
Par Julie Jeunejean I Publié le 1 Mars 2017
Face aux préoccupations des français vis-à-vis de l'élevage industriel, les projets qui visent à améliorer le bien-être animal se multiplient. C’est le cas de trois start-up françaises, qui veulent montrer que l’on peut produire des œufs autrement.
En France, 70 % des poules pondeuses vivent enfermées dans des cages. Elles disposent d’un espace équivalent à une feuille A4. "Augmenté de deux tickets de métro" depuis 2012, explique ironiquement l’association de protection animale L214. https://www.l214.com/la-vie-des-poules-pondeuses
À l’éclosion des œufs, les poussins sont triés : les mâles sont éliminés, soit gazés, soit broyés. Les espèces utilisées pour les élevages de poules pondeuses étant différentes de celles utilisées pour les poulets de chair.
Les becs des femelles sont épointés — coupé d’un tiers — au laser. "Il s’agit d’une opération extrêmement douloureuse", précise L214, "elle permet de parquer les poules ensemble par milliers en limitant un peu le picage et le cannibalisme".
À l’âge de dix-huit mois, les poules pondeuses sont envoyées à l’abattoir en raison d’une baisse de leur taux de ponte. Dans ces élevages industriels, l’objectif principal est leur rendement. Elles sont considérées comme de "simples unités de production", explique l’association CIWF France,https://www.ciwf.fr/ association dédiée au bien-être des animaux de ferme.
Suite aux révélations des associations de protection des animaux, de plus en plus de voix s’élèvent contre ces conditions d’élevages indignes. Selon une étude de TNS Sofres publiée en décembre 2015, les Français sont sensibles à 98 % au bien-être des animaux d’élevage. Face aux préoccupations des consommateurs, des start-up proposent de remettre le "mieux-être" animal au cœur du débat.
Associer loisir et protection de l'environnement
C’est le cas de Farmili, un site de e-commerce — doublé d’un blog de conseil — fondé en 2014. "Notre volonté est d’amener un bout de campagne en ville, avec l’animal comme fil conducteur", explique son fondateur Ghislain Journé
Le poulailler de Farmili se veut écologique et design (Crédit: Farmili)
L'entrepreneur, passionné depuis sa tendre enfance par le petit élevage, commercialise des poulaillers Made in France, qui se veulent à la fois design et écologique. Selon lui, posséder un poulailler "permet de se reconnecter avec le vivant". Comptez 249 euros pour la version do it yourself et 690 euros pour vous en offrir un déjà assemblé.
Ghislain Journé n’est pas le seul à dénoncer l’aberration que représente l’élevage industriel des poules pondeuses. "Avec un tel modèle, le consommateur se retrouve exclu du processus de production de sa nourriture", regrette Arnaux Jibaut, fondateur de la start-up Eggs-iting.
https://fr.eggs-iting.com/
Avec trois associés — Florian Dupuis, Nicolas Giraud et Benjamin Boudet —, il a développé un poulailler connecté, conçu en briques de bois issus de circuits courts. Certaines sont des briques techniques qui embarquent les technologie (capteurs d’humidité, de température, niveau de nourriture...) nécessaires au fonctionnement du poulailler connecté.
Arnaux Jibaut espère ainsi "remettre des poulaillers partout où c’est possible" pour que les consommateurs puisent s’impliquer dans le processus de production de leur nourriture
Des poules pour réduire ses déchets organiques
Selon Eggs-iting et Farmili, posséder un poulailler, surtout s’il est partagé, peut permettre de créer un lien social. Il constitue également un élément pédagogique pour sensibiliser les enfants à l’écologie.
Toutes deux insistent aussi sur l’intérêt de posséder des poules pour réduire ses déchets. Cet animal est, en effet, un formidable "composteur" : il peut consommer entre 50 et 150 kilos de déchets alimentaires par an. Le tout en produisant un engrais naturel.
Pour posséder un poulailler urbain, mieux vaut tout de même avoir un jardin. "On me demande souvent s’il est possible d’avoir des poules sur son balcon et la réponse est évidemment non, car la poule a besoin de gratter la terre, de se promener…", souligne Ghislain Journé. Enfin, comme pour tout adoption d’un animal, mieux vaut bien réfléchir avant d’acheter des poules.
Des oeufs issus d'élevage n'impliquant aucune souffrance animale
Aussi pour les citadins qui ne possèdent pas de jardin, la solution est peut-être Poulehouse, qui vise à commercialiser des œufs issus d’un circuit d’élevage n’impliquant aucune souffrance animale.
https://youtu.be/t7xpPSjotgg
Les trois fondateurs de l'entreprise — Fabien Sauleman, Sebastien Neusch et Elodie Pellegrain — souhaitent travailler avec des éleveurs bio ayant signé un accord qui garantit le bien-être animal. En contrepartie, ils leur achèteront leurs œufs à un prix supérieur à celui aujourd’hui proposé par la filière biologique traditionnelle.
Ils désirent également créer un refuge qui permettrait aux poules de continuer à vivre leur vie jusqu’à la fin. "Il y aura une dimension pédagogique à ce projet avec la possibilité que des personnes y fassent, par exemple, un service civique", précise Fabien Sauleman.
"Concernant le massacre massif des poussins mâles, nous suivons de près la méthode de sexage IN OVO", ajoute-t-il. La technique, qui pourrait être disponible dès 2018, permettrait d’éviter le massacre des poussins mâles, en déterminant le sexe des embryons quand ils sont encore dans l’œuf.
Seul bémol, le prix de la boîte de six œufs à 5,99 euros qui pourrait refroidir bon nombre de consommateurs. D'après l'étude de TNS Sofres, si 40 % d’entre eux sont prêts à payer plus cher un produit issu d’un élevage qualitatif, ils ne veulent pas que cette hausse dépasse 5 % du prix initial.
Face aux préoccupations des français vis-à-vis de l'élevage industriel, les projets qui visent à améliorer le bien-être animal se multiplient. C’est le cas de trois start-up françaises, qui veulent montrer que l’on peut produire des œufs autrement.
En France, 70 % des poules pondeuses vivent enfermées dans des cages. Elles disposent d’un espace équivalent à une feuille A4. "Augmenté de deux tickets de métro" depuis 2012, explique ironiquement l’association de protection animale L214. https://www.l214.com/la-vie-des-poules-pondeuses
À l’éclosion des œufs, les poussins sont triés : les mâles sont éliminés, soit gazés, soit broyés. Les espèces utilisées pour les élevages de poules pondeuses étant différentes de celles utilisées pour les poulets de chair.
Les becs des femelles sont épointés — coupé d’un tiers — au laser. "Il s’agit d’une opération extrêmement douloureuse", précise L214, "elle permet de parquer les poules ensemble par milliers en limitant un peu le picage et le cannibalisme".
À l’âge de dix-huit mois, les poules pondeuses sont envoyées à l’abattoir en raison d’une baisse de leur taux de ponte. Dans ces élevages industriels, l’objectif principal est leur rendement. Elles sont considérées comme de "simples unités de production", explique l’association CIWF France,https://www.ciwf.fr/ association dédiée au bien-être des animaux de ferme.
Suite aux révélations des associations de protection des animaux, de plus en plus de voix s’élèvent contre ces conditions d’élevages indignes. Selon une étude de TNS Sofres publiée en décembre 2015, les Français sont sensibles à 98 % au bien-être des animaux d’élevage. Face aux préoccupations des consommateurs, des start-up proposent de remettre le "mieux-être" animal au cœur du débat.
Associer loisir et protection de l'environnement
C’est le cas de Farmili, un site de e-commerce — doublé d’un blog de conseil — fondé en 2014. "Notre volonté est d’amener un bout de campagne en ville, avec l’animal comme fil conducteur", explique son fondateur Ghislain Journé
Le poulailler de Farmili se veut écologique et design (Crédit: Farmili)
L'entrepreneur, passionné depuis sa tendre enfance par le petit élevage, commercialise des poulaillers Made in France, qui se veulent à la fois design et écologique. Selon lui, posséder un poulailler "permet de se reconnecter avec le vivant". Comptez 249 euros pour la version do it yourself et 690 euros pour vous en offrir un déjà assemblé.
Ghislain Journé n’est pas le seul à dénoncer l’aberration que représente l’élevage industriel des poules pondeuses. "Avec un tel modèle, le consommateur se retrouve exclu du processus de production de sa nourriture", regrette Arnaux Jibaut, fondateur de la start-up Eggs-iting.
https://fr.eggs-iting.com/
Avec trois associés — Florian Dupuis, Nicolas Giraud et Benjamin Boudet —, il a développé un poulailler connecté, conçu en briques de bois issus de circuits courts. Certaines sont des briques techniques qui embarquent les technologie (capteurs d’humidité, de température, niveau de nourriture...) nécessaires au fonctionnement du poulailler connecté.
Arnaux Jibaut espère ainsi "remettre des poulaillers partout où c’est possible" pour que les consommateurs puisent s’impliquer dans le processus de production de leur nourriture
Des poules pour réduire ses déchets organiques
Selon Eggs-iting et Farmili, posséder un poulailler, surtout s’il est partagé, peut permettre de créer un lien social. Il constitue également un élément pédagogique pour sensibiliser les enfants à l’écologie.
Toutes deux insistent aussi sur l’intérêt de posséder des poules pour réduire ses déchets. Cet animal est, en effet, un formidable "composteur" : il peut consommer entre 50 et 150 kilos de déchets alimentaires par an. Le tout en produisant un engrais naturel.
Pour posséder un poulailler urbain, mieux vaut tout de même avoir un jardin. "On me demande souvent s’il est possible d’avoir des poules sur son balcon et la réponse est évidemment non, car la poule a besoin de gratter la terre, de se promener…", souligne Ghislain Journé. Enfin, comme pour tout adoption d’un animal, mieux vaut bien réfléchir avant d’acheter des poules.
Des oeufs issus d'élevage n'impliquant aucune souffrance animale
Aussi pour les citadins qui ne possèdent pas de jardin, la solution est peut-être Poulehouse, qui vise à commercialiser des œufs issus d’un circuit d’élevage n’impliquant aucune souffrance animale.
https://youtu.be/t7xpPSjotgg
Les trois fondateurs de l'entreprise — Fabien Sauleman, Sebastien Neusch et Elodie Pellegrain — souhaitent travailler avec des éleveurs bio ayant signé un accord qui garantit le bien-être animal. En contrepartie, ils leur achèteront leurs œufs à un prix supérieur à celui aujourd’hui proposé par la filière biologique traditionnelle.
Ils désirent également créer un refuge qui permettrait aux poules de continuer à vivre leur vie jusqu’à la fin. "Il y aura une dimension pédagogique à ce projet avec la possibilité que des personnes y fassent, par exemple, un service civique", précise Fabien Sauleman.
"Concernant le massacre massif des poussins mâles, nous suivons de près la méthode de sexage IN OVO", ajoute-t-il. La technique, qui pourrait être disponible dès 2018, permettrait d’éviter le massacre des poussins mâles, en déterminant le sexe des embryons quand ils sont encore dans l’œuf.
Seul bémol, le prix de la boîte de six œufs à 5,99 euros qui pourrait refroidir bon nombre de consommateurs. D'après l'étude de TNS Sofres, si 40 % d’entre eux sont prêts à payer plus cher un produit issu d’un élevage qualitatif, ils ne veulent pas que cette hausse dépasse 5 % du prix initial.
Dernière édition par Admin le Jeu 16 Mar - 17:47, édité 1 fois
Re: Proximité, qualité, réduction des déchets : trois start-up qui rendent les poules heureuses
Adopte-une-poule.com ou comment "l'ubérisation" gagne les poulaillers
Après Rent the chicken aux États-Unis, Kiloupoule permet aux Français de louer des volailles fournissant des oeufs frais chaque matin, tout en éliminant les déchets organiques.
"Les poules sont des animaux sensibles. Elles s’adressent à vous et vous parlent. Elles veulent interagir avec vous. En fait, elles sont comme un chien ou un chat, sauf que … ce sont des poules", déclarait Phil Thompkins au New York Times en octobre 2013. Quelques semaines plus tôt, cet éleveur de Pennsylvanie et sa femme, Jenn Thompkins, domiciliés à Freeport, non loin de Pittsburgh, avaient lancé Rent the chicken , le premier site Internet de location de poules aux particuliers.
Ouvert à dix États américains et deux régions canadiennes, ce service vise principalement les "suburbs", ces zones résidentielles où vivent les classes moyennes supérieures américaines. Pour une durée maximale de six mois et un tarif compris entre 400 et 600 euros - tout dépend du nombre de poules -, les utilisateurs de Rent the chicken s'offrent le plaisir de voir gambader ces gallinacés dans leur jardin.
Mais surtout celui de récolter chaque jour des oeufs frais. Deux poules pondeuses en donnent en moyenne 10 à 14 par semaine, selon les deux éleveurs, dont le service inclut la livraison d'un petit poulailler, ainsi que toute la panoplie du parfait aviculteur : des aliments pour volailles, un paquet de grains organiques, le livre Fresh Eggs Daily de Lisa Steele et un manuel pour s’occuper de ses oiseaux et contribuer à leur épanouissement personnel.
De la location à l'adoption
Les périodes de location s’étendent entre mai et novembre, lorsque les poules produisent le plus d’œufs. Mais si, comme l’indique le site, "vous réalisez que vous êtes nés pour élever des poules", vous pouvez les "adopter". En somme, les racheter à la société pour un montant compris entre 250 et 350 dollars la paire de poules. Si en revanche, vous ne nouez aucun lien avec vos cocottes avant la fin du bail, vous pouvez les rendre.
À noter que, si jamais une poule succombe pendant la période de location, la société la remplace, à condition qu’elle ne doive pas son trépas à de la maltraitance ni à de la négligence. Cela, même si aucun contrôle spécifique n’est opéré par la start-up pour veiller au bien-être de ces bêtes à plumes.
Depuis la création du site, seuls deux cents clients ont utilisé ce service outre-Atlantique. Mais récemment, il a fait l'objet d'un regain d'intérêt. En cause : la flambée des prix des œufs. Ces derniers ont augmenté de 85 %, selon le Ministère du Travail américain , suite à une épidémie de grippe aviaire survenue début 2015, qui a contraint les éleveurs à abattre 40 millions de volailles.
Réductions des déchets
En France aussi, il est possible de louer des poules. Au cours de l'hiver 2013, Clément Bonafé, un jeune ingénieur installé dans le Sud-Ouest, a lancé Kiloupoule. La plateforme fonctionne sur le même principe que sa cousine américaine : 30 euros par mois les deux poules et leur poulailler, mais sans limite de temps. La livraison est gratuite en Midi-Pyrénées, mais possible partout en France.
Afin de bichonner ses volailles, le site commercialise aussi des compléments alimentaires, des abris de tout type, mais aussi des mangeoires permettant de les laisser vivre en autonomie le temps d'un week-end, ou plus.
L'objectif du jeune entrepreneur : "favoriser l'agriculture urbaine et participer à la réduction des déchets ménagers". Car au delà des oeufs qu'il génère, l'élevage de poules par les particuliers français semble d'abord perçu comme comme un moyen écologique d'éliminer les déchets.
Cet animal, selon kiloupoule.fr, peut en effet ingérer 150 kg de déchets végétaux par an. Soit une économie de 150 à 200 euros réalisée sur le traitement de chaque tonne de déchets. Alors, si vous voulez manger plus sain, tout en réduisant votre quantité d'ordures ménagères, souvenez-vous : les poules ont la cote. Cot...
Clara Potier
Journaliste à We Demain
Après Rent the chicken aux États-Unis, Kiloupoule permet aux Français de louer des volailles fournissant des oeufs frais chaque matin, tout en éliminant les déchets organiques.
"Les poules sont des animaux sensibles. Elles s’adressent à vous et vous parlent. Elles veulent interagir avec vous. En fait, elles sont comme un chien ou un chat, sauf que … ce sont des poules", déclarait Phil Thompkins au New York Times en octobre 2013. Quelques semaines plus tôt, cet éleveur de Pennsylvanie et sa femme, Jenn Thompkins, domiciliés à Freeport, non loin de Pittsburgh, avaient lancé Rent the chicken , le premier site Internet de location de poules aux particuliers.
Ouvert à dix États américains et deux régions canadiennes, ce service vise principalement les "suburbs", ces zones résidentielles où vivent les classes moyennes supérieures américaines. Pour une durée maximale de six mois et un tarif compris entre 400 et 600 euros - tout dépend du nombre de poules -, les utilisateurs de Rent the chicken s'offrent le plaisir de voir gambader ces gallinacés dans leur jardin.
Mais surtout celui de récolter chaque jour des oeufs frais. Deux poules pondeuses en donnent en moyenne 10 à 14 par semaine, selon les deux éleveurs, dont le service inclut la livraison d'un petit poulailler, ainsi que toute la panoplie du parfait aviculteur : des aliments pour volailles, un paquet de grains organiques, le livre Fresh Eggs Daily de Lisa Steele et un manuel pour s’occuper de ses oiseaux et contribuer à leur épanouissement personnel.
De la location à l'adoption
Les périodes de location s’étendent entre mai et novembre, lorsque les poules produisent le plus d’œufs. Mais si, comme l’indique le site, "vous réalisez que vous êtes nés pour élever des poules", vous pouvez les "adopter". En somme, les racheter à la société pour un montant compris entre 250 et 350 dollars la paire de poules. Si en revanche, vous ne nouez aucun lien avec vos cocottes avant la fin du bail, vous pouvez les rendre.
À noter que, si jamais une poule succombe pendant la période de location, la société la remplace, à condition qu’elle ne doive pas son trépas à de la maltraitance ni à de la négligence. Cela, même si aucun contrôle spécifique n’est opéré par la start-up pour veiller au bien-être de ces bêtes à plumes.
Depuis la création du site, seuls deux cents clients ont utilisé ce service outre-Atlantique. Mais récemment, il a fait l'objet d'un regain d'intérêt. En cause : la flambée des prix des œufs. Ces derniers ont augmenté de 85 %, selon le Ministère du Travail américain , suite à une épidémie de grippe aviaire survenue début 2015, qui a contraint les éleveurs à abattre 40 millions de volailles.
Réductions des déchets
En France aussi, il est possible de louer des poules. Au cours de l'hiver 2013, Clément Bonafé, un jeune ingénieur installé dans le Sud-Ouest, a lancé Kiloupoule. La plateforme fonctionne sur le même principe que sa cousine américaine : 30 euros par mois les deux poules et leur poulailler, mais sans limite de temps. La livraison est gratuite en Midi-Pyrénées, mais possible partout en France.
Afin de bichonner ses volailles, le site commercialise aussi des compléments alimentaires, des abris de tout type, mais aussi des mangeoires permettant de les laisser vivre en autonomie le temps d'un week-end, ou plus.
L'objectif du jeune entrepreneur : "favoriser l'agriculture urbaine et participer à la réduction des déchets ménagers". Car au delà des oeufs qu'il génère, l'élevage de poules par les particuliers français semble d'abord perçu comme comme un moyen écologique d'éliminer les déchets.
Cet animal, selon kiloupoule.fr, peut en effet ingérer 150 kg de déchets végétaux par an. Soit une économie de 150 à 200 euros réalisée sur le traitement de chaque tonne de déchets. Alors, si vous voulez manger plus sain, tout en réduisant votre quantité d'ordures ménagères, souvenez-vous : les poules ont la cote. Cot...
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Journaliste à We Demain
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