Une journée d'école dans les années 60
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Une journée d'école dans les années 60
A cette époque, 30 heures de cours par semaine sauf le jeudi et le dimanche. Oui, même le samedi !
Dominique se souvient et raconte :
- " L’entrée en classe des écoliers avait lieu à 8 heures 30 le matin pour que les élèves de la campagne aient le temps de faire le trajet à pied (3-4 kilomètres, voir plus !) et cela se passait dans l’ordre et la discipline.
Le cérémonial était partout le même : dire bonjour à la maîtresse, se mettre en rang par deux, subir l’inspection des cheveux (à cause des poux) et des mains (pour la propreté), franchir la porte de la classe sans précipitation, ensuite gagner sa place, et debout, attendre.
Quand tout le monde était installé, on commençait, selon le jour, par la leçon de morale ou l’instruction civique qui avaient pour but d’enseigner les droits et devoirs de tout être humain et de tout citoyen – la France étant un Etat, et les Français des citoyens. Chaque jour, une maxime était écrite au tableau ayant trait à la vie familiale, à la vie en société, à l’instruction, aux règles de vie corporelle, à la patrie, etc…..
On passait ensuite à la dictée, souvent en rapport avec le thème de la morale, puis à la grammaire. Après la récréation, c’était place au calcul qui faisait une large place au calcul mental- une véritable gymnastique du cerveau que certains maîtrisaient parfaitement, d’autre beaucoup, beaucoup moins….
A midi, on rentrait chez nous pour le repas.
L’après-midi, on attaquait selon les jours, l’histoire et la géographie ou les sciences naturelles et on faisait la pause récréation de l’après-midi. On se dégourdissait les jambes en jouant à la marelle, à saute-mouton, à colin-maillard, en sautant à la corde - les garçons préférant souvent les billes et les osselets quand ce n’était pas la bagarre. Il y avait forcément toujours des caïds.
Le sport, par contre, on ne connaissait guère et on terminait la journée de classe par la récitation, le chant ou les travaux manuels pour les filles, qui étaient pris en compte pour le certificat d’études.
A 5 heures de l’après-midi, la cloche sonnait, libérant ainsi les écoliers. Certains rentraient chez eux, d’autres restaient à l’étude pour faire les devoirs.
On était fier de finir sa scolarité à 14 ans avec le certificat d'études en poche. Pour les plus doués que l’instituteur jugeait apte à poursuivre les études et pour les enfants dont les parents avaient une belle situation, la scolarité dans le village s’arrêtait à 11 ou 12 ans. Ils partaient alors en pension pour obtenir le brevet élémentaire – ce qui était déjà bien – ou le baccalauréat pour ceux qui visaient une carrière de médecin, de pharmacien, de notaire, d’avocat, de professeurs etc…. ""
Ajouter à cela l'ambiance, les odeurs de papier, de cire, de poêle à charbon ou à bois, les capes et manteaux suspendus, et pour certains, les patins pour ne pas salir, ou encore les chaussons d'école !
Les chaussons à la maison, aujourd'hui on les met, le temps n'est vraiment pas chaud !
Bonne journée !
- Il faut toujours obéir à sa conscience
- N’oublie pas ton origine et ne rougis jamais de tes parents
- Rendre heureux son vieux père et sa vieille mère est le plus doux des devoirs
- L’instruction est un trésor, celui qu’on emporte toujours avec soi ; il faut en faire bon usage
- La politesse est un fonds qui ne coûte rien et rapporte beaucoup
- Il n’est si bon pain que celui qu’on a gagné
- Le respect de la loi est le premier devoir du citoyen ; sans la loi il n’y a que la force
etc……
Dominique se souvient et raconte :
- " L’entrée en classe des écoliers avait lieu à 8 heures 30 le matin pour que les élèves de la campagne aient le temps de faire le trajet à pied (3-4 kilomètres, voir plus !) et cela se passait dans l’ordre et la discipline.
Le cérémonial était partout le même : dire bonjour à la maîtresse, se mettre en rang par deux, subir l’inspection des cheveux (à cause des poux) et des mains (pour la propreté), franchir la porte de la classe sans précipitation, ensuite gagner sa place, et debout, attendre.
Quand tout le monde était installé, on commençait, selon le jour, par la leçon de morale ou l’instruction civique qui avaient pour but d’enseigner les droits et devoirs de tout être humain et de tout citoyen – la France étant un Etat, et les Français des citoyens. Chaque jour, une maxime était écrite au tableau ayant trait à la vie familiale, à la vie en société, à l’instruction, aux règles de vie corporelle, à la patrie, etc…..
On passait ensuite à la dictée, souvent en rapport avec le thème de la morale, puis à la grammaire. Après la récréation, c’était place au calcul qui faisait une large place au calcul mental- une véritable gymnastique du cerveau que certains maîtrisaient parfaitement, d’autre beaucoup, beaucoup moins….
A midi, on rentrait chez nous pour le repas.
L’après-midi, on attaquait selon les jours, l’histoire et la géographie ou les sciences naturelles et on faisait la pause récréation de l’après-midi. On se dégourdissait les jambes en jouant à la marelle, à saute-mouton, à colin-maillard, en sautant à la corde - les garçons préférant souvent les billes et les osselets quand ce n’était pas la bagarre. Il y avait forcément toujours des caïds.
Le sport, par contre, on ne connaissait guère et on terminait la journée de classe par la récitation, le chant ou les travaux manuels pour les filles, qui étaient pris en compte pour le certificat d’études.
A 5 heures de l’après-midi, la cloche sonnait, libérant ainsi les écoliers. Certains rentraient chez eux, d’autres restaient à l’étude pour faire les devoirs.
On était fier de finir sa scolarité à 14 ans avec le certificat d'études en poche. Pour les plus doués que l’instituteur jugeait apte à poursuivre les études et pour les enfants dont les parents avaient une belle situation, la scolarité dans le village s’arrêtait à 11 ou 12 ans. Ils partaient alors en pension pour obtenir le brevet élémentaire – ce qui était déjà bien – ou le baccalauréat pour ceux qui visaient une carrière de médecin, de pharmacien, de notaire, d’avocat, de professeurs etc…. ""
Ajouter à cela l'ambiance, les odeurs de papier, de cire, de poêle à charbon ou à bois, les capes et manteaux suspendus, et pour certains, les patins pour ne pas salir, ou encore les chaussons d'école !
Les chaussons à la maison, aujourd'hui on les met, le temps n'est vraiment pas chaud !
Bonne journée !
- Il faut toujours obéir à sa conscience
- N’oublie pas ton origine et ne rougis jamais de tes parents
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etc……
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