Les styles de tatouages
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Les styles de tatouages
Tatouage Tribal
Le tatouage tribal propose un graphisme en lignes épaisses, le plus souvent en noir ou plus rarement en dégradés de gris. Les motifs sont inspirés de symboles rituels primitifs ou représentent plus simplement des motifs abstraits. Ce style de tatouage est souvent réalisé sur l'épaule ou en bracelet autour du bras chez les hommes et dans le bas du dos chez les femmes.
Incroyablement populaires par le passé, les tatouages tribaux ne sont plus vraiment dans le coup puisque la nouvelle tendance est à la couleur. Mais ils n'ont cependant pas perdu leur charme : le fait de revenir aux fondamentaux a permis au genre de redécouvrir ses propres racines, alors que, dans les années 80 et 90, les tatouages tribaux florissaient tant qu'ils perdaient leur sens.
le tatouage moderne est apparu grâce aux découvertes des pratiques tribales polynésiennes faites par les explorateurs du XVIIIe siècle. Marqués par les motifs inscrits sur les corps tribus, les explorateurs ont ramené l'idée en Occident et popularisé sa pratique d'une autre manière. Mais il a fallu attendre les années 80 pour que l'on voit se dessiner sur les corps des Occidentaux les élégantes lignes noires des tatouages tribaux.
Chargés de sens, ces motifs stylisés représentent souvent des icônes universelles comme le soleil, l'homme ou les dieux.
On exécute traditionnellement ces motifs a l'encre noire, en laissant des espaces vierges sur la peau, pour créer une balance harmonieuse sur le corps.
La floraison de ces tatouages et leur popularité sont devenues si importantes en Occident que ces derniers se sont banalisés en un clin d'oeil, pour ensuite disparaître. Un mal pour un bien, car leur non-popularité a ensuite permis à une nouvelle génération d'artistes de se les approprier en leur redonnant du sens grâce à de nouvelles techniques, et en incluant leur sensibilité occidentale.
Un nouveau tribalisme, en quelque sorte. Les motifs sont aussi divers qu'il existe de cultures, allant de la Polynésie aux Indiens d'Amérique, des Maoris aux Mayas, des Samoans aux Égyptiens, des Inuits aux païens, ou encre des Haïdas aux tribus de Bornéo, et au-delà.
Le tatouage tribal représente malheureusement une grande partie des effets pervers du tatouage.
Aujourd’hui quelque peu méprisé et / ou moqué par une partie des adeptes du tatouage, le style tribal est désormais largement synonyme de pratique désuète voire ratée.
Tout le monde a en tête l’image d’un tatouage tribal réalisé dans le bas du dos d’une demoiselle ou sur le biceps d’un jeune homme, sans aucune saveur et particulièrement mal réalisé.
La démocratisation de ce style et l’énorme engouement qui s’en est suivi il y a quelques années a malheureusement incité bon nombre de tatoueurs amateurs à piquer n’importe quels motifs tribaux sur leurs clients sans se soucier ni de leur réalisation, ni de leur symbolique.
De l’origine du style de tatouage tribal
Né il y a plusieurs milliers d’années, le tatouage tribal est la plus ancienne forme d’art corporel connu du monde. En Polynésie, celui-ci revêt une forme extrêmement élaborée, faite de motifs géométriques complexes et reflétant le pouvoir cosmique de celui qui l’arbore.
En effet, que cela soit chez les peuples maoris, au sein des îles Samoa ou en Polynésie, le tatouage tribal est étroitement lié aux valeurs qu’il véhicule.
Chez les Samoan, le tatouage témoigne ainsi de la lignée, de l’ordre de naissance mais aussi de la place dans la tribu de celui qui l’arbore.
Chez les Maori, le tatouage servait à signifier son rang mais également si l’on était un ennemi ou un ami.
La démocratisation du tatouage tribal
Leo Zulueta fait parti des premiers artistes tatoueurs à avoir démocratisé la pratique du style de tatouage tribal en Occident.
Après en avoir étudié les spécificités et les symboliques, sur les conseils du célèbre Ed Hardy, celui-ci se lance dans un procédé de customisation du style tribal traditionnel.
Grâce à son travail de customisation, Leo Zulueta va ainsi permettre à l’esthétique occidentale de mieux appréhender les codes du tatouage tribal.
Il va malheureusement également en perdre la symbolique. Toute une nouvelle génération de tatoueurs se réclamant du tribal vont ainsi peu à peu délaisser la partie traditionnelle de ce style au profit d’une pratique simpliste, facile à reproduire et à décliner.
Le renouveau du tatouage tribal
De nos jours, l’engouement à ce style a largement diminué, ce qui permet à ses aficionados de retrouver une véritable pratique traditionnelle.
Les vrais professionnels de ce style continuent ainsi de développer cette tendance en mettant de côté les effets négatifs de la sur médiatisation.
Quelques exemples de tatouage de style tribal
Le style tribal est pourtant la plus ancienne forme d’art corporel du monde et sa symbolique n’est pas à prendre à la légère.
http://www.culture-tatouage.com/tatouage-tribal/
Le tatouage tribal propose un graphisme en lignes épaisses, le plus souvent en noir ou plus rarement en dégradés de gris. Les motifs sont inspirés de symboles rituels primitifs ou représentent plus simplement des motifs abstraits. Ce style de tatouage est souvent réalisé sur l'épaule ou en bracelet autour du bras chez les hommes et dans le bas du dos chez les femmes.
Incroyablement populaires par le passé, les tatouages tribaux ne sont plus vraiment dans le coup puisque la nouvelle tendance est à la couleur. Mais ils n'ont cependant pas perdu leur charme : le fait de revenir aux fondamentaux a permis au genre de redécouvrir ses propres racines, alors que, dans les années 80 et 90, les tatouages tribaux florissaient tant qu'ils perdaient leur sens.
le tatouage moderne est apparu grâce aux découvertes des pratiques tribales polynésiennes faites par les explorateurs du XVIIIe siècle. Marqués par les motifs inscrits sur les corps tribus, les explorateurs ont ramené l'idée en Occident et popularisé sa pratique d'une autre manière. Mais il a fallu attendre les années 80 pour que l'on voit se dessiner sur les corps des Occidentaux les élégantes lignes noires des tatouages tribaux.
Chargés de sens, ces motifs stylisés représentent souvent des icônes universelles comme le soleil, l'homme ou les dieux.
On exécute traditionnellement ces motifs a l'encre noire, en laissant des espaces vierges sur la peau, pour créer une balance harmonieuse sur le corps.
La floraison de ces tatouages et leur popularité sont devenues si importantes en Occident que ces derniers se sont banalisés en un clin d'oeil, pour ensuite disparaître. Un mal pour un bien, car leur non-popularité a ensuite permis à une nouvelle génération d'artistes de se les approprier en leur redonnant du sens grâce à de nouvelles techniques, et en incluant leur sensibilité occidentale.
Un nouveau tribalisme, en quelque sorte. Les motifs sont aussi divers qu'il existe de cultures, allant de la Polynésie aux Indiens d'Amérique, des Maoris aux Mayas, des Samoans aux Égyptiens, des Inuits aux païens, ou encre des Haïdas aux tribus de Bornéo, et au-delà.
Le tatouage tribal représente malheureusement une grande partie des effets pervers du tatouage.
Aujourd’hui quelque peu méprisé et / ou moqué par une partie des adeptes du tatouage, le style tribal est désormais largement synonyme de pratique désuète voire ratée.
Tout le monde a en tête l’image d’un tatouage tribal réalisé dans le bas du dos d’une demoiselle ou sur le biceps d’un jeune homme, sans aucune saveur et particulièrement mal réalisé.
La démocratisation de ce style et l’énorme engouement qui s’en est suivi il y a quelques années a malheureusement incité bon nombre de tatoueurs amateurs à piquer n’importe quels motifs tribaux sur leurs clients sans se soucier ni de leur réalisation, ni de leur symbolique.
De l’origine du style de tatouage tribal
Né il y a plusieurs milliers d’années, le tatouage tribal est la plus ancienne forme d’art corporel connu du monde. En Polynésie, celui-ci revêt une forme extrêmement élaborée, faite de motifs géométriques complexes et reflétant le pouvoir cosmique de celui qui l’arbore.
En effet, que cela soit chez les peuples maoris, au sein des îles Samoa ou en Polynésie, le tatouage tribal est étroitement lié aux valeurs qu’il véhicule.
Chez les Samoan, le tatouage témoigne ainsi de la lignée, de l’ordre de naissance mais aussi de la place dans la tribu de celui qui l’arbore.
Chez les Maori, le tatouage servait à signifier son rang mais également si l’on était un ennemi ou un ami.
La démocratisation du tatouage tribal
Leo Zulueta fait parti des premiers artistes tatoueurs à avoir démocratisé la pratique du style de tatouage tribal en Occident.
Après en avoir étudié les spécificités et les symboliques, sur les conseils du célèbre Ed Hardy, celui-ci se lance dans un procédé de customisation du style tribal traditionnel.
Grâce à son travail de customisation, Leo Zulueta va ainsi permettre à l’esthétique occidentale de mieux appréhender les codes du tatouage tribal.
Il va malheureusement également en perdre la symbolique. Toute une nouvelle génération de tatoueurs se réclamant du tribal vont ainsi peu à peu délaisser la partie traditionnelle de ce style au profit d’une pratique simpliste, facile à reproduire et à décliner.
Le renouveau du tatouage tribal
De nos jours, l’engouement à ce style a largement diminué, ce qui permet à ses aficionados de retrouver une véritable pratique traditionnelle.
Les vrais professionnels de ce style continuent ainsi de développer cette tendance en mettant de côté les effets négatifs de la sur médiatisation.
Quelques exemples de tatouage de style tribal
Le style tribal est pourtant la plus ancienne forme d’art corporel du monde et sa symbolique n’est pas à prendre à la légère.
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