Agroalimentaire. Les Viviers de Saint-Marc ouvrent un deuxième site
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Agroalimentaire. Les Viviers de Saint-Marc ouvrent un deuxième site
Robert, Vanessa, Raphaël et Emmanuel Lhotellier sont en direct avec les criées bretonnes, pour acheter et vendre en permanence les produits de la mer. | OF
Marie-Claudine Chaupitre.
Modifié le 10/05/2018 à 12h07
L'entreprise familiale de mareyage basée à Tréveneuc (Côtes-d'Armor), les Viviers de Saint-Marc (42 salariés) ont créé un deuxième site, à Saint-Quay-Portrieux. Ils travaillent les produits de la mer achetés dans les criées bretonnes.
Un petit kilomètre sépare la plage Saint-Marc, à Tréveneuc et la zone de Kertugal, à Saint-Quay-Portrieux. C’est une courte distance, mais un grand pas que viennent de franchir les trois frères Lhotellier, à la tête des Viviers de Saint-Marc, en investissant 3 millions d’euros pour transférer et agrandir leur usine de transformation des produits de la mer.
Depuis le 12 mars, 29 salariés de cette entreprise de mareyage travaillent sur les hauteurs de Saint-Quay-Portrieux. Tandis que les viviers de crustacés et de coquillages, ainsi que la poissonnerie et la dégustation pour le grand public emploient toujours 13 salariés sur la grève de Saint-Marc.
En direct avec les criées
Robert, 46 ans, Raphaël, 45 ans et Emmanuel, 37 ans, les trois cogérants d’aujourd’hui, sont tombés tout petits dans la marmite. Le mareyage c’est une longue histoire de famille. Le grand-père déjà, à Rennes, dans les années cinquante. Avant que son fils Robert et Yvette Lhotellier créent les Viviers de Saint-Marc en 1996, à Tréveneuc.
Poissons ou coquilles saint-jacques sont préparés dans cette usine flambant neuve, à Saint-Quay-Portrieux. | OF
Lorsque leur tour fut venu en 2007, les trois fils du couple ont développé l’entreprise, jusqu’à compter un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros fin 2015, puis 7,6 millions en 2017. Un succès indéniable.
« Proposer un des rares produits encore sauvages correspond à la préoccupation actuelle de mieux manger. Et le poisson est de plus en plus acheté en filets, dans les grandes surfaces et les collectivités; une part importante de notre activité », souligne Raphaël Lhotellier.
80% des produits viennent de Bretagne
« Vu l’essor de l’entreprise, il a fallu créer des locaux modernes et adaptés, se souvient-il. Maintenant, on veut développer d’autres marchés. » Du siège, attenant à l’usine flambant neuve de 1 200 m2, sont achetées et revendues par téléphone des tonnes de produits de la mer. 1 200 tonnes passent par les Viviers sur une année.
Les trois frères arrivent entre 4 h 30 et 5 h du matin. De la salle des achats, on est en direct avec les criées. Autant d’écrans que de ports. Les Viviers de Saint-Marc travaillent avec une vingtaine de ports, de Saint-Malo à Saint-Jean-de-Luz.
« Mais avec Saint-Quay-Portrieux et Erquy en priorité. Toutes les coquilles sont achetées ici et 80 % des produits viennent de Bretagne », précise Vanessa, commerciale et femme de Raphaël. « On est capables d’acheter dans un port le matin, puis une deuxième fois le soir et livrer dans la nuit la marchandise tout juste achetée », explique Robert.
Une force d’achats et de ramassage
Les camions quittent l’entreprise à 3 h pour livrer la marchandise : « En rentrant, ils ramassent les commandes achetées quelques heures plus tôt. Nous avons une force d’achats et de ramassage performante », observe Emmanuel.
Sitôt débarqués à l’usine, les produits sont découpés, mis en filets ou décortiqués, conditionnés, puis expédiés via huit camions frigos, vers les grandes surfaces, collectivités, grossistes, restaurants et poissonniers bretons et au-delà.
Viviers de Saint-Marc, tel 02 96 70 56 30, vsm@viviers-st-marc.com
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