98 personnes suffiraient pour coloniser une autre galaxie
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98 personnes suffiraient pour coloniser une autre galaxie
par Valentin Davodeau mardi 19 juin 2018 ouest france
Pour rejoindre Proxima Centauri b, la planète potentiellement habitable la plus proche de la Terre, il faudrait près de 6 300 ans. Un long voyage qui pourrait être assuré par un vaisseau avec seulement 98 passagers, affirment des scientifiques dans une étude.
Alors que certains scientifiques parlent de la colonisation de Mars, d’autres voient déjà plus loin. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Observatoire astronomique de Strasbourg, un minimum de 98 personnes serait suffisant pour rendre viable la tentative de fonder une colonie sur la planète Proxima Centauri b.
Pour avoir choisi cette destination ? Parce que cette exoplanète (planète située en dehors de notre Système solaire), potentiellement habitable, est celle se trouvant à la plus proche distance de la Terre. Le hic, c’est que cet équipage fictif mettrait plus de 6 300 ans pour arriver à bon port avec les technologies actuelles…
« Cette étude est basée sur la vitesse de sondes spatiales contemporaines, dont la plus rapide peut atteindre 2 100 km/s. Mais dans le futur, quand ce type de voyage sera rendu possible, nul doute que les vaisseaux iront plus vite », souligne Frédéric Marin, chercheur à l’Observatoire astronomique de Strasbourg et l’un des auteurs de cette étude publiée via la plateforme scientifique arXiv.
Une reproduction très millimétrée
Pour réussir ce voyage de plusieurs milliers d’années, Frédéric Marin et son équipe ont voulu estimer le nombre de passagers qui devraient embarquer à bord d’un vaisseau. Ils sont arrivés à la conclusion que 98 personnes au départ de cette mission pourraient suffire pour assurer le succès de cette opération.
Il faudrait pour cela que les descendants de ces explorateurs se reproduisent selon des principes très strictes d’ingénierie sociale, sous peine de surpopulation ou d’extinction de la colonie.
« Nous avons utilisé un outil statistique de simulation de type Monte-Carlo, baptisé Heritage. Ce code probabiliste étudie toutes les fins possibles selon un ensemble de paramètres », précise Frédéric Marin.
Parmi les variables prises en compte, on retrouve le nombre d’hommes et de femmes, leur âge, leur espérance de vie… Mais aussi l’infertilité potentielle, la consanguinité et la dégénérescence qui pourraient apparaître au fil de l’expédition, ou encore la possibilité d’un événement catastrophique comme une épidémie.
Un outil pour les voyages interstellaires
« Cette étude a été réalisée d’un strict point de vue scientifique. Certains paramètres, comme les ressources, la nourriture ou les fonctions des passagers, n’ont pas été intégrés, ajoute le scientifique. Il a bien sûr d’autres questions inhérentes à un tel voyage : quel serait le régime politique à bord du vaisseau ? Dans quel état d’esprit se trouveraient les générations intermédiaires, dont le seul but serait de se reproduire pour assurer le succès de la mission ? Pour le moment, les implications psychologiques et sociologiques ne sont pas mathématisables... »
Encore jeune, ce projet va évoluer dans les années à venir. Il a pour but, à terme, d’être un projet « open source » (en accès libre) et de servir d’outil de calcul pour tout voyage interstellaire.
Pour rejoindre Proxima Centauri b, la planète potentiellement habitable la plus proche de la Terre, il faudrait près de 6 300 ans. Un long voyage qui pourrait être assuré par un vaisseau avec seulement 98 passagers, affirment des scientifiques dans une étude.
Alors que certains scientifiques parlent de la colonisation de Mars, d’autres voient déjà plus loin. Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’Observatoire astronomique de Strasbourg, un minimum de 98 personnes serait suffisant pour rendre viable la tentative de fonder une colonie sur la planète Proxima Centauri b.
Pour avoir choisi cette destination ? Parce que cette exoplanète (planète située en dehors de notre Système solaire), potentiellement habitable, est celle se trouvant à la plus proche distance de la Terre. Le hic, c’est que cet équipage fictif mettrait plus de 6 300 ans pour arriver à bon port avec les technologies actuelles…
« Cette étude est basée sur la vitesse de sondes spatiales contemporaines, dont la plus rapide peut atteindre 2 100 km/s. Mais dans le futur, quand ce type de voyage sera rendu possible, nul doute que les vaisseaux iront plus vite », souligne Frédéric Marin, chercheur à l’Observatoire astronomique de Strasbourg et l’un des auteurs de cette étude publiée via la plateforme scientifique arXiv.
Une reproduction très millimétrée
Pour réussir ce voyage de plusieurs milliers d’années, Frédéric Marin et son équipe ont voulu estimer le nombre de passagers qui devraient embarquer à bord d’un vaisseau. Ils sont arrivés à la conclusion que 98 personnes au départ de cette mission pourraient suffire pour assurer le succès de cette opération.
Il faudrait pour cela que les descendants de ces explorateurs se reproduisent selon des principes très strictes d’ingénierie sociale, sous peine de surpopulation ou d’extinction de la colonie.
« Nous avons utilisé un outil statistique de simulation de type Monte-Carlo, baptisé Heritage. Ce code probabiliste étudie toutes les fins possibles selon un ensemble de paramètres », précise Frédéric Marin.
Parmi les variables prises en compte, on retrouve le nombre d’hommes et de femmes, leur âge, leur espérance de vie… Mais aussi l’infertilité potentielle, la consanguinité et la dégénérescence qui pourraient apparaître au fil de l’expédition, ou encore la possibilité d’un événement catastrophique comme une épidémie.
Un outil pour les voyages interstellaires
« Cette étude a été réalisée d’un strict point de vue scientifique. Certains paramètres, comme les ressources, la nourriture ou les fonctions des passagers, n’ont pas été intégrés, ajoute le scientifique. Il a bien sûr d’autres questions inhérentes à un tel voyage : quel serait le régime politique à bord du vaisseau ? Dans quel état d’esprit se trouveraient les générations intermédiaires, dont le seul but serait de se reproduire pour assurer le succès de la mission ? Pour le moment, les implications psychologiques et sociologiques ne sont pas mathématisables... »
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