Frelon asiatique. Le Breton les attaque à la bière et au vin blanc !
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Re: Frelon asiatique. Le Breton les attaque à la bière et au vin blanc !
Arrêtez de piéger le frelon asiatique, il y a une autre solution
Cécile Cazenave, journaliste
Alors que les frelons asiatiques continuent de tuer les abeilles, les apiculteurs mettent au point des pièges ingénieux. Mais à défaut de les tuer, ces dispositifs favorisent la survie des frelons les plus costauds.
A moins de trois semaines du printemps, les piégeurs affûtent leurs armes. Dans leur ligne de mire, le frelon asiatique, déclaré ennemi public n°1 par nombre de communes touchées par cet hyménoptère venu de Chine, soupçonné de décimer les colonies d’abeilles et terrorisant les propriétaires de jardins. « Appel aux volontaires pour piéger les frelons asiatiques »,
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/23/2054346-appel-aux-volontaires-pour-pieger-les-frelons-asiatiques.html
titre ainsi La Dépêche du midi, à Tarbes ; « Fabriquez votre piège et sauvez les abeilles »,
http://www.wedemain.fr/Frelon-asiatique-fabriquez-votre-piege-et-sauvez-les-abeilles-_a850.html
encouragent même nos confrères de We Demain, en donnant le tutoriel d’un piège dit sélectif.
http://anti-frelon-asiatique.com/
qui harangue les foules en appelant à l’élimination de Vespa velutina, nom savant de la bestiole. En la matière, hélas, crier au frelon ne sert strictement à rien.
La vie trépidante et belliqueuse de la frelonne y est pour beaucoup. Les femelles sexuées et fécondées à l’automne, destinées à devenir reines, sont les seules à survivre pendant l’hiver. Au printemps, ce sont elles qui, sortant de leur léthargie et de leur cachette saisonnière, fabriquent un nid, généralement dans un arbre, puis y pondent et reconstituent une colonie. Et quel nid ! Composé de différentes galettes de papier mâché, il peut atteindre jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre.
Le frelon mange les abeilles
L’abeille domestique fait en effet partie des mets prisés par l’hyménoptère. Sa technique est spectaculaire. En vol stationnaire devant l’entrée de la ruche, notre bestiole attend le retour d’une ouvrière chargée de pollen, descend en piqué, la fait tomber au sol, lui flanque un coup de mandibules derrière la tête, puis la démembre et l’emporte vers son nid pour nourrir les larves.
Le piège des pièges
C’est après avoir disséqué 77 de ces spectaculaires habitacles qu’une équipe de chercheurs de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité
http://isyeb.mnhn.fr/
du Muséum national d’histoire naturelle et de l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte de Tours
http://irbi.univ-tours.fr/
a sorti la première publication scientifique sur la structure et l’évolution des colonies de Vespa velutina, bien connues en Asie mais peu étudiées.
http://www.mnhn.fr/fr/recherche-expertise/actualites/premiere-description-structure-evolution-colonies-frelon-asiatique
Les biologistes ont ainsi pu quantifier la bête : un nid produit 13 000 individus entre avril et décembre, avec un maximum de 2 000 individus présents au mois d’octobre, et au moins 550 femelles sexuées, celles qui assureront la descendance l’année suivante.
« Elles partent par vagues successives à l’automne et, quand on connaît sa capacité de dispersion de 60 kilomètres, il est clair qu’aucun piégeage ne peut freiner ce front d’invasion », explique Quentin Rome, responsable du programme d’étude du frelon asiatique au Muséum national d’histoire naturelle.
Pire, le piégeage de printemps favorise la survie des reines en les privant de batailler à mort contre leurs congénères prises dans le guêpier. Explications : 95% des frelonnes ne survivent pas à l’hiver. Sur celles qui restent en vie au printemps, 95% meurent à leur tour en combat singulier avec leurs sœurs et cousines. Quentin Rome :
« Elles essayent de voler le nid qu’a commencé à préparer une autre et se bagarrent pour cela. C’est un système de régulation naturelle : plus il y a de reines présentes, plus la mortalité est élevée, si l’on en piège certaines, on libère le terrain pour d’autres qui n’auront même pas à se battre. »
La seule solution pour se débarrasser du frelon asiatique, arrivé dans l’Hexagone par le Lot-et-Garonne à la faveur d’une importation de poteries chinoises en 2004, et qui a désormais colonisé 70% du territoire français, serait de tuer toutes les reines, sans exception. Les questions morales posées par une telle entreprise mises à part, les chances de réussites sont faibles.
« En tout cas, pour l’instant, le moins que l’on puisse dire, c’est que les pièges utilisés attrapent beaucoup d’insectes, mais très peu de frelons », note Quentin Rome.
Quel est le vrai impact des pièges ?
Le modèle, une bouteille en plastique agrémentée d’une languette en carton est promue par la très active Association Action Anti Frelon Asiatique, qui harangue les foules en appelant à l’élimination de Vespa velutina, nom savant de la bestiole. En la matière, hélas, crier au frelon ne sert strictement à rien.
En 2010, en Vendée, la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles,
http://www.fdgdon85.fr/
un syndicat agricole, a coordonné 400 pièges répartis sur le département. Leur maigre butin se composait, à la fin du printemps, de 6 fondatrices pour 195 nids répertoriés. L’année suivante, les guet-apens avaient fait prisonnières 10 fondatrices pour 485 nids recensés ! Le syndicat qui assure toujours le suivi du frelon en Vendée explique désormais sur son site Internet que « la mise en œuvre d’un piégeage à grande échelle se révèle tout à fait inopérante » et appelle les particuliers, en dehors des apiculteurs, à éviter ces techniques.
Aujourd’hui pourtant, les modèles de pièges circulant sur Internet et réalisables en un tournemain à la maison se vantent d’être sélectifs. La largeur du trou d’entrée empêche les plus grosses espèces d’y tomber et une éponge disposée au-dessus du liquide sucré servant d’appât permet aux petits insectes de survivre à la noyade et de ressortir rassasiés. Quentin Rome signale :
« En réalité, on ignore dans quel état ils ressortent après avoir bu un coup ! Il y a une mortalité cachée à ces pièges, on ne connaît pas encore l’impact exact des campagne de piégeage sur la faune locale. »
Cécile Cazenave, journaliste
Alors que les frelons asiatiques continuent de tuer les abeilles, les apiculteurs mettent au point des pièges ingénieux. Mais à défaut de les tuer, ces dispositifs favorisent la survie des frelons les plus costauds.
A moins de trois semaines du printemps, les piégeurs affûtent leurs armes. Dans leur ligne de mire, le frelon asiatique, déclaré ennemi public n°1 par nombre de communes touchées par cet hyménoptère venu de Chine, soupçonné de décimer les colonies d’abeilles et terrorisant les propriétaires de jardins. « Appel aux volontaires pour piéger les frelons asiatiques »,
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/23/2054346-appel-aux-volontaires-pour-pieger-les-frelons-asiatiques.html
titre ainsi La Dépêche du midi, à Tarbes ; « Fabriquez votre piège et sauvez les abeilles »,
http://www.wedemain.fr/Frelon-asiatique-fabriquez-votre-piege-et-sauvez-les-abeilles-_a850.html
encouragent même nos confrères de We Demain, en donnant le tutoriel d’un piège dit sélectif.
http://anti-frelon-asiatique.com/
qui harangue les foules en appelant à l’élimination de Vespa velutina, nom savant de la bestiole. En la matière, hélas, crier au frelon ne sert strictement à rien.
La vie trépidante et belliqueuse de la frelonne y est pour beaucoup. Les femelles sexuées et fécondées à l’automne, destinées à devenir reines, sont les seules à survivre pendant l’hiver. Au printemps, ce sont elles qui, sortant de leur léthargie et de leur cachette saisonnière, fabriquent un nid, généralement dans un arbre, puis y pondent et reconstituent une colonie. Et quel nid ! Composé de différentes galettes de papier mâché, il peut atteindre jusqu’à 1 m de haut et 80 cm de diamètre.
Le frelon mange les abeilles
L’abeille domestique fait en effet partie des mets prisés par l’hyménoptère. Sa technique est spectaculaire. En vol stationnaire devant l’entrée de la ruche, notre bestiole attend le retour d’une ouvrière chargée de pollen, descend en piqué, la fait tomber au sol, lui flanque un coup de mandibules derrière la tête, puis la démembre et l’emporte vers son nid pour nourrir les larves.
Le piège des pièges
C’est après avoir disséqué 77 de ces spectaculaires habitacles qu’une équipe de chercheurs de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité
http://isyeb.mnhn.fr/
du Muséum national d’histoire naturelle et de l’Institut de recherche sur la biologie de l’insecte de Tours
http://irbi.univ-tours.fr/
a sorti la première publication scientifique sur la structure et l’évolution des colonies de Vespa velutina, bien connues en Asie mais peu étudiées.
http://www.mnhn.fr/fr/recherche-expertise/actualites/premiere-description-structure-evolution-colonies-frelon-asiatique
Les biologistes ont ainsi pu quantifier la bête : un nid produit 13 000 individus entre avril et décembre, avec un maximum de 2 000 individus présents au mois d’octobre, et au moins 550 femelles sexuées, celles qui assureront la descendance l’année suivante.
« Elles partent par vagues successives à l’automne et, quand on connaît sa capacité de dispersion de 60 kilomètres, il est clair qu’aucun piégeage ne peut freiner ce front d’invasion », explique Quentin Rome, responsable du programme d’étude du frelon asiatique au Muséum national d’histoire naturelle.
Pire, le piégeage de printemps favorise la survie des reines en les privant de batailler à mort contre leurs congénères prises dans le guêpier. Explications : 95% des frelonnes ne survivent pas à l’hiver. Sur celles qui restent en vie au printemps, 95% meurent à leur tour en combat singulier avec leurs sœurs et cousines. Quentin Rome :
« Elles essayent de voler le nid qu’a commencé à préparer une autre et se bagarrent pour cela. C’est un système de régulation naturelle : plus il y a de reines présentes, plus la mortalité est élevée, si l’on en piège certaines, on libère le terrain pour d’autres qui n’auront même pas à se battre. »
La seule solution pour se débarrasser du frelon asiatique, arrivé dans l’Hexagone par le Lot-et-Garonne à la faveur d’une importation de poteries chinoises en 2004, et qui a désormais colonisé 70% du territoire français, serait de tuer toutes les reines, sans exception. Les questions morales posées par une telle entreprise mises à part, les chances de réussites sont faibles.
« En tout cas, pour l’instant, le moins que l’on puisse dire, c’est que les pièges utilisés attrapent beaucoup d’insectes, mais très peu de frelons », note Quentin Rome.
Quel est le vrai impact des pièges ?
Le modèle, une bouteille en plastique agrémentée d’une languette en carton est promue par la très active Association Action Anti Frelon Asiatique, qui harangue les foules en appelant à l’élimination de Vespa velutina, nom savant de la bestiole. En la matière, hélas, crier au frelon ne sert strictement à rien.
En 2010, en Vendée, la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles,
http://www.fdgdon85.fr/
un syndicat agricole, a coordonné 400 pièges répartis sur le département. Leur maigre butin se composait, à la fin du printemps, de 6 fondatrices pour 195 nids répertoriés. L’année suivante, les guet-apens avaient fait prisonnières 10 fondatrices pour 485 nids recensés ! Le syndicat qui assure toujours le suivi du frelon en Vendée explique désormais sur son site Internet que « la mise en œuvre d’un piégeage à grande échelle se révèle tout à fait inopérante » et appelle les particuliers, en dehors des apiculteurs, à éviter ces techniques.
Aujourd’hui pourtant, les modèles de pièges circulant sur Internet et réalisables en un tournemain à la maison se vantent d’être sélectifs. La largeur du trou d’entrée empêche les plus grosses espèces d’y tomber et une éponge disposée au-dessus du liquide sucré servant d’appât permet aux petits insectes de survivre à la noyade et de ressortir rassasiés. Quentin Rome signale :
« En réalité, on ignore dans quel état ils ressortent après avoir bu un coup ! Il y a une mortalité cachée à ces pièges, on ne connaît pas encore l’impact exact des campagne de piégeage sur la faune locale. »
Re: Frelon asiatique. Le Breton les attaque à la bière et au vin blanc !
1 089 insectes capturés par semaine
En 2009, à Bordeaux, une étude menée sur des pièges classiques – une bouteille renversée avec un liquide sucré au fond – a montré que seuls 0,55% des prises étaient des frelons asiatiques, et qu’en revanche chaque piège capturait 1 089 insectes en moyenne par semaine. En rajoutant une sortie pour les petits insectes, la sélectivité s’améliorait nettement, avec 6 insectes par piège et par semaine, mais seulement 1% de frelons ! Pas convaincant…
Plusieurs laboratoires de recherche, dont celui de l’université de Tours
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20141006.OBS1240/en-images-le-frelon-asiatique-bientot-eradique.html
planchent sur la mise au point d’appâts à base de phéromones, qui permettraient d’améliorer fortement l’efficacité des pièges sans tuer tout ce qui vole autour.
Reste que la colère gronde dans les jardinets et les haies des pavillons de banlieue. Le réseau des centres antipoison français n’a pourtant pu établir aucune corrélation entre l’arrivée de Vespa velutina et une éventuelle augmentation des piqûres d’hyménoptères en France. Reste la piste de la haine des immigrés, même ailés.
« Les gens ont peur des frelons et si, en plus, ils ne sont pas de chez nous… » soupire Quentin Rome.
Mais alors, comment faire ?
Si les grandes manœuvres de piégeage de printemps des reines se révèlent nulles ou presque contre Vespa velutina, reste qu’il faut protéger les ruchers des attaques.
http://www.terraeco.net/Pourquoi-il-ne-faut-pas-pieger-le,58870.html
Les expériences menées avec des apiculteurs ont montré que les pièges à bière ou à jus sucré, disposés trop loin des ruches, demeuraient inefficaces. Mais qu’en revanche les pièges façon bouteille renversée, disposés tout près des ruches et bien appâtés, pouvaient limiter les dégâts.
L’idéal étant d’avoir recours au jus de cirier fermenté : la cire des cadres de la ruche, fondue dans de l’eau et mélangée avec du miel, attire immanquablement les frelons asiatiques.
Un outil contre le stress des abeilles
Avec certes moins d’impact pour les autres insectes, cette méthode fait tout de même des dommages collatéraux. André Lavignotte l’a bien compris.
Cet apiculteur béarnais qui possède vingt ruches à Pau (Pyrénées-Atlantiques) est devenu un porte-voix discret mais engagé de méthodes plus douces pour cohabiter avec les Vespa velutina. Il a ainsi mis au point une muselière.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/12/29/le-frelon-asiatique-se-plait-en-bearn,173165.php
http://www.terraeco.net/Pour-proteger-les-abeilles-des,58880.html
Ce grillage à mailles suffisamment larges pour laisser sortir les abeilles, mais trop étroites pour laisser entrer les frelons, protègent les ouvrières lorsqu’elles se placent sur leur planche d’envol, à l’entrée de la ruche, lieu favori des attaques du prédateur.
« Je n’ai pas perdu une ruche depuis plusieurs années ! », se réjouit André Lavignotte.
Ses observations alimenteront sans doute l’une des hypothèses des scientifiques. Les chercheurs soupçonnent en effet que les colonies d’abeilles domestiques meurent non pas parce qu’elles sont décimées par le frelon, mais parce qu’elles deviennent trop stressées pour sortir de la ruche. S’affaiblissant alors fortement, elles ne survivent pas à l’hiver ou aux maladies.
En 2009, à Bordeaux, une étude menée sur des pièges classiques – une bouteille renversée avec un liquide sucré au fond – a montré que seuls 0,55% des prises étaient des frelons asiatiques, et qu’en revanche chaque piège capturait 1 089 insectes en moyenne par semaine. En rajoutant une sortie pour les petits insectes, la sélectivité s’améliorait nettement, avec 6 insectes par piège et par semaine, mais seulement 1% de frelons ! Pas convaincant…
Plusieurs laboratoires de recherche, dont celui de l’université de Tours
http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20141006.OBS1240/en-images-le-frelon-asiatique-bientot-eradique.html
planchent sur la mise au point d’appâts à base de phéromones, qui permettraient d’améliorer fortement l’efficacité des pièges sans tuer tout ce qui vole autour.
Reste que la colère gronde dans les jardinets et les haies des pavillons de banlieue. Le réseau des centres antipoison français n’a pourtant pu établir aucune corrélation entre l’arrivée de Vespa velutina et une éventuelle augmentation des piqûres d’hyménoptères en France. Reste la piste de la haine des immigrés, même ailés.
« Les gens ont peur des frelons et si, en plus, ils ne sont pas de chez nous… » soupire Quentin Rome.
Mais alors, comment faire ?
Si les grandes manœuvres de piégeage de printemps des reines se révèlent nulles ou presque contre Vespa velutina, reste qu’il faut protéger les ruchers des attaques.
http://www.terraeco.net/Pourquoi-il-ne-faut-pas-pieger-le,58870.html
Les expériences menées avec des apiculteurs ont montré que les pièges à bière ou à jus sucré, disposés trop loin des ruches, demeuraient inefficaces. Mais qu’en revanche les pièges façon bouteille renversée, disposés tout près des ruches et bien appâtés, pouvaient limiter les dégâts.
L’idéal étant d’avoir recours au jus de cirier fermenté : la cire des cadres de la ruche, fondue dans de l’eau et mélangée avec du miel, attire immanquablement les frelons asiatiques.
Un outil contre le stress des abeilles
Avec certes moins d’impact pour les autres insectes, cette méthode fait tout de même des dommages collatéraux. André Lavignotte l’a bien compris.
Cet apiculteur béarnais qui possède vingt ruches à Pau (Pyrénées-Atlantiques) est devenu un porte-voix discret mais engagé de méthodes plus douces pour cohabiter avec les Vespa velutina. Il a ainsi mis au point une muselière.
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2010/12/29/le-frelon-asiatique-se-plait-en-bearn,173165.php
http://www.terraeco.net/Pour-proteger-les-abeilles-des,58880.html
Ce grillage à mailles suffisamment larges pour laisser sortir les abeilles, mais trop étroites pour laisser entrer les frelons, protègent les ouvrières lorsqu’elles se placent sur leur planche d’envol, à l’entrée de la ruche, lieu favori des attaques du prédateur.
« Je n’ai pas perdu une ruche depuis plusieurs années ! », se réjouit André Lavignotte.
Ses observations alimenteront sans doute l’une des hypothèses des scientifiques. Les chercheurs soupçonnent en effet que les colonies d’abeilles domestiques meurent non pas parce qu’elles sont décimées par le frelon, mais parce qu’elles deviennent trop stressées pour sortir de la ruche. S’affaiblissant alors fortement, elles ne survivent pas à l’hiver ou aux maladies.
Re: Frelon asiatique. Le Breton les attaque à la bière et au vin blanc !
ATTENTION LA FRANCE: Des millions de frelons asiatiques sont en route pour vous tuer.
le frelon asiatique a fait des dizaines de morts en Chine en 2013 et des milliers de blessés. Il fait maintenant son apparition en France il y a environ une dizaine d’années, mais n’était pas très présent.
Toutefois cet insecte commence à inquiéter les autorités de plusieurs départements car il se multiplie à vue d’oeil. Il y a cinq ans, on a recensé environ une dizaine de nids en France, mais l’an dernier c’est par milliers que les nids se comptaient. Près de 40 départements sont aux prises avec ces monstres volants. Les autorités britanniques commencent à s’inquiéter également car quelques spécimens auraient été aperçus au pays. Les reines hibernent durant l’hiver et commencent à sortir vers la fin du mois de février. De plus, cet effrayant insecte a la réputation de s’attaquer aux abeilles et à d’autres animaux nécessaires pour l’éco-système.
Cet insecte qui fait de 3.5 à 5.5 centimètres peut être mortel pour certaines personnes et provoquer d’atroces souffrances s’il n’est pas blessé. Voici sa taille en comparaison avec la main d’un homme, on voit également des photos des grosseurs des piqûres:
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