Saint-Brieuc. Un premier roman pour Elisabeth Larbre
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Saint-Brieuc. Un premier roman pour Elisabeth Larbre
Elisabeth Larbre publie un roman. | OUEST-FRANCE
Dans son premier roman, Les Embruns du fleuve rouge , Elisabeth Larbre plonge dans l’histoire entremêlée d’un vieux marin breton et d’une jeune Vietnamienne que plusieurs océans séparent pourtant.
Léon, vieux marin grincheux, solitaire et bourru prépare la soupe dans sa maison. Dehors, le vent bat les falaises de ce bout du monde. Pas le moment de le déranger, et pourtant, on toque à la porte. Le grand gaillard hésite, quelque chose nous dit que s’il ouvre, un grand courant d’air va faire le ménage dans sa vie… Arrivant de l’autre bout du monde, une petite jeune femme au joli minois, Yannie, déboule d’Haïphong.
À travers la lourde histoire de la frêle Asiatique, l’auteur briochine nous dépeint un Vietnam, ex-Indochine, que des liens inextricables rattachent à la France du fait d’un passé colonial dont les traces subsistent encore, dans la mémoire des vieux marins, au fond d’une boutique d’Haïphong.
Léon a ouvert la porte à cette histoire, il nous faut embarquer et nous préparer aux paquets de mer, remonter avec lui, jusqu’au fleuve rouge avec en tête les vers d’Aragon : « Sauras-tu jamais… Ce que dit ainsi le profond langage. Ce parler muet de sens animaux. Sans bouche et sans yeux miroir sans image. Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mot » .
Les Embruns du Fleuve rouge . Roman. Carnets nord. 169 pages. 13,50 €. Elisabeth Larbre sera au festival du livre de Carhaix ce week-end.
https://www.babelio.com/livres/Larbre-Les-embruns-du-fleuve-Rouge/1049981
Dans son premier roman, Les Embruns du fleuve rouge , Elisabeth Larbre plonge dans l’histoire entremêlée d’un vieux marin breton et d’une jeune Vietnamienne que plusieurs océans séparent pourtant.
Léon, vieux marin grincheux, solitaire et bourru prépare la soupe dans sa maison. Dehors, le vent bat les falaises de ce bout du monde. Pas le moment de le déranger, et pourtant, on toque à la porte. Le grand gaillard hésite, quelque chose nous dit que s’il ouvre, un grand courant d’air va faire le ménage dans sa vie… Arrivant de l’autre bout du monde, une petite jeune femme au joli minois, Yannie, déboule d’Haïphong.
À travers la lourde histoire de la frêle Asiatique, l’auteur briochine nous dépeint un Vietnam, ex-Indochine, que des liens inextricables rattachent à la France du fait d’un passé colonial dont les traces subsistent encore, dans la mémoire des vieux marins, au fond d’une boutique d’Haïphong.
Léon a ouvert la porte à cette histoire, il nous faut embarquer et nous préparer aux paquets de mer, remonter avec lui, jusqu’au fleuve rouge avec en tête les vers d’Aragon : « Sauras-tu jamais… Ce que dit ainsi le profond langage. Ce parler muet de sens animaux. Sans bouche et sans yeux miroir sans image. Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mot » .
Les Embruns du Fleuve rouge . Roman. Carnets nord. 169 pages. 13,50 €. Elisabeth Larbre sera au festival du livre de Carhaix ce week-end.
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