Commémorations de 1918 : des animaux à honorer, eux-aussi
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Commémorations de 1918 : des animaux à honorer, eux-aussi
Le sergent Stubby, mascotte du 102e régiment américain, et chien le plus décoré de la Première Guerre mondiale ! | WIKIMEDIA COMMONS.
Quand on parle de la guerre, on pense tout de suite aux soldats. Mais très rarement aux animaux qui les accompagnent ! Pourtant, durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), des millions d’animaux sont morts en travaillant pour les armées. Cette année, on fête les 100 ans de l’armistice, la fin du conflit.
L’occasion de leur rendre hommage !
Les véhicules étant rares, tous les corps d'armée ont utilisé les chevaux pour transporter armes et soldats. Ici : une unité canadienne en 1917. | LIBRARY AND ARCHIVES CANADA.
Florentin Letissier est maire adjoint du 14e arrondissement, à Paris. Il souhaiterait installer une plaque commémorative sur le mur de l’ancienne école de dressage des jeunes chevaux. «C’est là qu’on entraînait les chevaux de guerre avant de partir au combat, explique-t-il. En 1914, les camions n’existaient pas. Les chevaux étaient irremplaçables pour tracter de lourds canons, transporter des munitions sur des terrains boueux. » Durant les presque 5 ans de guerre, près de 11 millions de chevaux, d’ânes et de mules ont été tués.
Les armées employaient aussi des chiens. Ils transportaient des messages, tractaient des mitrailleuses et tiraient les lignes de téléphone entre les tranchées (à l’époque, les portables n’existaient pas) ! Grâce à leur ouïe et leur flair, ils pouvaient monter la garde et repérer des troupes ennemies. Ainsi que fouiller les champs de bataille, pour retrouver les soldats blessés.
Les pigeons voyageurs ont joué un rôle très important, dans les deux camps. Ils permettaient d’envoyer des messages très rapidement. Les allemands les équipaient de caméras, pour espionner les lignes ennemies.
Le pigeon français Vaillant a marqué l’Histoire. Le 4 juin 1916, à Verdun, le colonel Raynal et ses troupes étaient en détresse. Vaillant, muni d’un message d’alerte, passa au travers des tirs et des fumées toxiques. Il mourut en délivrant son message. Grâce à son courage, les soldats furent sauvés ! Vaillant reçut la Légion d’honneur, la plus haute distinction française.
À Couin (Pas-de-Calais) se trouve le seul monument au mort de France dédié aux animaux. Il y est inscrit «Nes les oublions pas».
Mis à jour le 5 novembre 2018, 17:02
Par Bérénice Gaymard
Quand on parle de la guerre, on pense tout de suite aux soldats. Mais très rarement aux animaux qui les accompagnent ! Pourtant, durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), des millions d’animaux sont morts en travaillant pour les armées. Cette année, on fête les 100 ans de l’armistice, la fin du conflit.
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Les véhicules étant rares, tous les corps d'armée ont utilisé les chevaux pour transporter armes et soldats. Ici : une unité canadienne en 1917. | LIBRARY AND ARCHIVES CANADA.
Florentin Letissier est maire adjoint du 14e arrondissement, à Paris. Il souhaiterait installer une plaque commémorative sur le mur de l’ancienne école de dressage des jeunes chevaux. «C’est là qu’on entraînait les chevaux de guerre avant de partir au combat, explique-t-il. En 1914, les camions n’existaient pas. Les chevaux étaient irremplaçables pour tracter de lourds canons, transporter des munitions sur des terrains boueux. » Durant les presque 5 ans de guerre, près de 11 millions de chevaux, d’ânes et de mules ont été tués.
Les armées employaient aussi des chiens. Ils transportaient des messages, tractaient des mitrailleuses et tiraient les lignes de téléphone entre les tranchées (à l’époque, les portables n’existaient pas) ! Grâce à leur ouïe et leur flair, ils pouvaient monter la garde et repérer des troupes ennemies. Ainsi que fouiller les champs de bataille, pour retrouver les soldats blessés.
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À Couin (Pas-de-Calais) se trouve le seul monument au mort de France dédié aux animaux. Il y est inscrit «Nes les oublions pas».
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