Découvrez ces photos censurées de 14-18
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Harbonières (Somme). Canon de 305 mm. Sortie à l'aide d'un treuil de l'obus, du wagon à munitions. Août 1916. "Secret technique, positionnement… Les photos à intérêt stratégique militaire sont censurées en premier lieu", nous éclaire Hélène Guillot, commissaire de l'exposition. Ici l'artillerie lourde sur voie ferrée recouverte par un filet de camouflage en montre déjà trop.
Pierre PANSIER/ECPAD/Défense
Belleville (Meuse). Canon de 164.7 mm de marine décamouflé. 1916. Lors de la Grande Guerre, les photos d'artillerie étaient les plus censurées pour garder secret le positionnement de l'artillerie, mais aussi ses mécanismes de mise en oeuvre ou encore les calibres.
Paul QUESTE/ECPAD/Défense
Brest, arsenal, sous-marin au bassin du Point du Jour. Mars 1916. Des clichés de marine et d'aviation ont également été cachés aux contemporains du conflit.
Georges DANGEREUX/ECPAD/Défense
Meulan (Yvelines). Essais d'hydroaéroplane torpilleur Borel. Essai de sauvetage, on ramène l'appareil au rivage. 31 juillet 1916. Les images de marine ou d'aviation censurées l'ont été pour éviter de divulguer les moyens aériens opérationnels ou à l'étude et les ressources en possession de la Marine.
DARSY/ECPAD/Défense.
Région de Souain (Marne), Trou-Bricot. Pièce de marine de 164.7 mm. 23 novembre 1916. Pas question de mettre cette photo sous les yeux des ennemis...
Pierre Pansier/ECPAD/Défense
Châlons-sur-Marne. Fusil-mitrailleur en position de tir. 13 juillet 1916. Le secret technique avait aussi toute son importance, d'où la tendance du comité de censure de la Section photographique de l'armée à écarter toute image trop "parlante" sur ce point.
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense
Ferme Vadenay. Prise de photographies aériennes par cerf-volant. Montage d'un cerf-volant (détail). 20 mai 1916. Sur les photos prises par les photographes de l'armée envoyés en reportage, le moindre élément donnant des renseignements sur la conception de matériel ou l'utilisation de l'armement en général suffisait à faire censurer l'image.
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense.
Pierre PANSIER/ECPAD/Défense
Belleville (Meuse). Canon de 164.7 mm de marine décamouflé. 1916. Lors de la Grande Guerre, les photos d'artillerie étaient les plus censurées pour garder secret le positionnement de l'artillerie, mais aussi ses mécanismes de mise en oeuvre ou encore les calibres.
Paul QUESTE/ECPAD/Défense
Brest, arsenal, sous-marin au bassin du Point du Jour. Mars 1916. Des clichés de marine et d'aviation ont également été cachés aux contemporains du conflit.
Georges DANGEREUX/ECPAD/Défense
Meulan (Yvelines). Essais d'hydroaéroplane torpilleur Borel. Essai de sauvetage, on ramène l'appareil au rivage. 31 juillet 1916. Les images de marine ou d'aviation censurées l'ont été pour éviter de divulguer les moyens aériens opérationnels ou à l'étude et les ressources en possession de la Marine.
DARSY/ECPAD/Défense.
Région de Souain (Marne), Trou-Bricot. Pièce de marine de 164.7 mm. 23 novembre 1916. Pas question de mettre cette photo sous les yeux des ennemis...
Pierre Pansier/ECPAD/Défense
Châlons-sur-Marne. Fusil-mitrailleur en position de tir. 13 juillet 1916. Le secret technique avait aussi toute son importance, d'où la tendance du comité de censure de la Section photographique de l'armée à écarter toute image trop "parlante" sur ce point.
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense
Ferme Vadenay. Prise de photographies aériennes par cerf-volant. Montage d'un cerf-volant (détail). 20 mai 1916. Sur les photos prises par les photographes de l'armée envoyés en reportage, le moindre élément donnant des renseignements sur la conception de matériel ou l'utilisation de l'armement en général suffisait à faire censurer l'image.
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense.
Re: Découvrez ces photos censurées de 14-18
Près de Michelbach. Poste d'observation (arbre camouflé). 13 février 1917. Pendant la Grande Guerre, le comité de censure de la Section photographique de l'armée semble particulièrement attentif sur le maintien du secret du dispositif défensif et d'observation.
Jacques RIDEL/ECPAD/Défense
Raid d'un zeppelin sur Paris, 29 janvier 1916. Le coin de la rue Sorbier et de la rue Ménilmontant. 30 janvier 1916. En cachant les images montrant des bombardements ou des destructions, le comité de censure court-circuitait la communication sur les dégâts causés par l'artillerie ennemie.
Gabriel BOUSSUGE/ECPAD/Défense
Compiègne (Oise). Place du Marché. Maisons incendiées par le bombardement allemand. 17 juin 1918. Synonymes d'échec pour l'armée française, les photos des impacts de l'artillerie allemande pouvaient aussi donner des informations à l'ennemi et faciliter ses réglages.
Paul Bressoles/ECPAD/Défense
Les Eparges. Cimetière enlisé. Janvier 1916. Pour que l'arrière ne voie pas l'état déplorable dans lequel se trouvaient les sépultures du front, des images comme celle-là ont été gardées dans l'ombre.
Georges DANGEREUX/ECPAD/Défense
Grandvilliers (Oise). Voiture régimentaire projetée sur un toit par l'explosion d'une bombe d'avion. 25 mai 1918. Les versions dédoublées dans laquelle se présentent certaines ex-photos censurées comme celle-ci sont les versions originales des clichés, en plaque de verre négative stéréoscopique, ancêtre de la 3D actuelle.
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense
Paris, gare d'Orsay. Les bagages le long du quai. Juin 1918. Les populations fuyant les bombes font partie du type de photos "sensibles" et donc, censurées.
Daniau/ECPAD/Défense
Région de Talou (Meuse). Lieu-dit " La Fauvette ". Prisonnier allemand au milieu de nos soldats. 20 août 1917. Après les photos à caractère stratégique, le second groupe de photos censurées dévoilé porte sur les hommes et leur souffrance. Ici un prisonnier allemand assis dans une tranchée. Hélène Guillot, commissaire de l'exposition, nous raconte sur ces prisonniers allemands : "En 1917, on montrera [les photos] où on les humanise, où ils attendent devant l'infirmerie." (Fin 1916, un scandale a ébranlé la France quant au traitement des prisonniers allemands, après une plainte de la Croix rouge sur des camps d'internement en Afrique du nord.)
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense
La Verrerie – près de Lure – (Haute-Saône). Soldats russes travaillant dans les carrières. 20 février 1918. Les ennemis potentiels ou avérés enfermés dans les camps sont soustraits au regard de tout un chacun par le comité de censure. Ici des mutins russes devenus travailleurs militaires à l'arrière après avoir refusé de collaborer avec l'allié français.
BRESSOLLES/ECPAD/Défense
Saint-Maurice (Seine). Hôpital militaire n° 5bis. Groupe d'amputés dans le jardin de l'hôpital. 30 juin 1916. Pour cacher la violence de la Grande Guerre et préserver la dignité des soldats, le comité de censure met de côté des photos de blessés et d'amputés.
Isidore AUBERT/ECPAD/Défense
Saint-Maurice (Seine). Hôpital militaire n° 5bis. Le soldat Gilliot amputé des deux pieds étendu sur une chaise longue. 22 juin 1916. Un autre exemple de photo "interdite" de soldat amputé.
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense
Offensive du 23 octobre dans l'Aisne. Position allemande du Balcon. Un cadavre français. 23 octobre 1917. Les images qui montrent la mort de près, comme ici, sont occultées par le comité de censure pour soustraire aux regards le prix de la guerre.
Jacques RIDEL/ECPAD/Défense
Fort de Troyon, casemate centrale, deux obus qui après avoir traversé la route ont provoqué un éboulement de terre enterrant vivants 30 soldats du 166e régiment d'infanterie, encore sous les décombres. 1915. Cette photo a attendu un siècle pour dévoiler au grand public une image du sacrifice ultime de la mort mêlé à son ampleur (les 30 soldats enterrés vivants dans cette même casemate le symbolisent d'autant plus).
Paul QUESTE/ECPAD/Défense
Paris, gare Montparnasse. Départ de la classe 17 dans la rue du Départ. 11 novembre 1916. La "classe 1917" est formée des jeunes hommes nés en 1897, dont l'incorporation est prévue courant année 1917. Ici, le moins qu'on puisse dire est que la "classe 17" au premier plan ne part pas la fleur au fusil. Or les photos où les soldats ont l'air défaitistes sont mises de côté.
Paul QUESTE/ECPAD/Défense
https://www.linternaute.com/actualite/societe/
Jacques RIDEL/ECPAD/Défense
Raid d'un zeppelin sur Paris, 29 janvier 1916. Le coin de la rue Sorbier et de la rue Ménilmontant. 30 janvier 1916. En cachant les images montrant des bombardements ou des destructions, le comité de censure court-circuitait la communication sur les dégâts causés par l'artillerie ennemie.
Gabriel BOUSSUGE/ECPAD/Défense
Compiègne (Oise). Place du Marché. Maisons incendiées par le bombardement allemand. 17 juin 1918. Synonymes d'échec pour l'armée française, les photos des impacts de l'artillerie allemande pouvaient aussi donner des informations à l'ennemi et faciliter ses réglages.
Paul Bressoles/ECPAD/Défense
Les Eparges. Cimetière enlisé. Janvier 1916. Pour que l'arrière ne voie pas l'état déplorable dans lequel se trouvaient les sépultures du front, des images comme celle-là ont été gardées dans l'ombre.
Georges DANGEREUX/ECPAD/Défense
Grandvilliers (Oise). Voiture régimentaire projetée sur un toit par l'explosion d'une bombe d'avion. 25 mai 1918. Les versions dédoublées dans laquelle se présentent certaines ex-photos censurées comme celle-ci sont les versions originales des clichés, en plaque de verre négative stéréoscopique, ancêtre de la 3D actuelle.
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense
Paris, gare d'Orsay. Les bagages le long du quai. Juin 1918. Les populations fuyant les bombes font partie du type de photos "sensibles" et donc, censurées.
Daniau/ECPAD/Défense
Région de Talou (Meuse). Lieu-dit " La Fauvette ". Prisonnier allemand au milieu de nos soldats. 20 août 1917. Après les photos à caractère stratégique, le second groupe de photos censurées dévoilé porte sur les hommes et leur souffrance. Ici un prisonnier allemand assis dans une tranchée. Hélène Guillot, commissaire de l'exposition, nous raconte sur ces prisonniers allemands : "En 1917, on montrera [les photos] où on les humanise, où ils attendent devant l'infirmerie." (Fin 1916, un scandale a ébranlé la France quant au traitement des prisonniers allemands, après une plainte de la Croix rouge sur des camps d'internement en Afrique du nord.)
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense
La Verrerie – près de Lure – (Haute-Saône). Soldats russes travaillant dans les carrières. 20 février 1918. Les ennemis potentiels ou avérés enfermés dans les camps sont soustraits au regard de tout un chacun par le comité de censure. Ici des mutins russes devenus travailleurs militaires à l'arrière après avoir refusé de collaborer avec l'allié français.
BRESSOLLES/ECPAD/Défense
Saint-Maurice (Seine). Hôpital militaire n° 5bis. Groupe d'amputés dans le jardin de l'hôpital. 30 juin 1916. Pour cacher la violence de la Grande Guerre et préserver la dignité des soldats, le comité de censure met de côté des photos de blessés et d'amputés.
Isidore AUBERT/ECPAD/Défense
Saint-Maurice (Seine). Hôpital militaire n° 5bis. Le soldat Gilliot amputé des deux pieds étendu sur une chaise longue. 22 juin 1916. Un autre exemple de photo "interdite" de soldat amputé.
Albert SAMAMA-CHIKLI/ECPAD/Défense
Offensive du 23 octobre dans l'Aisne. Position allemande du Balcon. Un cadavre français. 23 octobre 1917. Les images qui montrent la mort de près, comme ici, sont occultées par le comité de censure pour soustraire aux regards le prix de la guerre.
Jacques RIDEL/ECPAD/Défense
Fort de Troyon, casemate centrale, deux obus qui après avoir traversé la route ont provoqué un éboulement de terre enterrant vivants 30 soldats du 166e régiment d'infanterie, encore sous les décombres. 1915. Cette photo a attendu un siècle pour dévoiler au grand public une image du sacrifice ultime de la mort mêlé à son ampleur (les 30 soldats enterrés vivants dans cette même casemate le symbolisent d'autant plus).
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