Au large des côtes bretonnes, un patrimoine englouti à découvrir
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Au large des côtes bretonnes, un patrimoine englouti à découvrir
Par Clarisse LUCAS (Agence France Presse) OUEST FRANCE
Avec plus de 2 700 kilomètres de côtes et une histoire maritime mouvementée, la Bretagne recèle un patrimoine sous-marin immense. Comme l’épave mythique de la Cordelière, fleuron de la flotte bretonne au XVIe siècle.
Revêtir une combinaison de plongée et s’équiper d’un masque et d’un tuba pour aller explorer un sentier archéologique sous-marin près de la plage : c’est l’une des nouvelles offres touristiques en Bretagne, région qui veut valoriser la richesse de son patrimoine englouti. « C’est une expérience physique qui allie le culturel, le patrimonial et le ludique », fait valoir Anne Hoyau-Berri, archéologue chargée de la mise en œuvre de ce projet avec la mairie de Ploemeur (Morbihan).
À proximité d’un chemin de grande randonnée, le site est « en accès libre », précise-t-elle. « On peut y aller en famille, sans contrainte horaire, il est à faible profondeur à marée basse », s’enthousiasme-t-elle.
On peut même y emprunter le matériel de plongée. Grâce à des objets archéologiques immergés, le site reconstitue un mouillage typique des petits ports commerciaux du XIXe siècle.
« Un vrai musée sous l’eau »
Avec plus de 2 700 kilomètres de côtes et une histoire maritime mouvementée, la Bretagne recèle un patrimoine sous-marin immense qu’elle entend, en s’appuyant sur des technologies innovantes, mettre davantage en valeur pour favoriser un nouveau développement économique et touristique.
« L’idée, c’est de faire vivre une expérience nouvelle aux touristes car c’est un vrai musée que nous avons sous l’eau et très peu de personnes malheureusement y ont accès », relève Anne Gallo, vice-présidente au conseil régional en charge du tourisme et du patrimoine. « Beaucoup de personnes empruntent les sentiers côtiers, sans avoir aucune information sur ce qui est immergé, sur tout ce patrimoine englouti ».
Le sentier archéologique sous-marin de Ploemeur (Morbihan). (Photo : Ouest-France)
Des épaves mythiques, comme la lointaine Cordelière, fleuron de la flotte bretonne au XVIe siècle, qui va donner lieu à une nouvelle campagne de prospection l’été prochain, aux épaves militaires des deux Guerres mondiales ou aux navires de commerce que des mers difficiles ont menés corps et biens par le fond au large des côtes, près de 900 biens culturels maritimes sont recensés en Bretagne.
« Route virtuelle des épaves »
Sur le plateau continental au large de Lorient, gisent ainsi 60 épaves métalliques de la Première Guerre mondiale. Avec l’aide de la Région, une association va réaliser des images en très haute définition de ces épaves qui seront présentées au musée sous-marin de Lorient, premier espace consacré au patrimoine immergé contemporain, ouvert en 1999. Un musée installé dans la base construite par l’Allemagne nazie entre 1941 et 1944 pour y abriter les 2e et 10e flottilles de U-boote de la Kriegsmarine.
Une plongée sur l’épave de l’Amoco Cadiz, au large du Finistère. (Photo : Boris Horvat / AFP)
« L’idée, c’est de remonter des images de ces épaves qu’on trouve principalement sur les voies maritimes au-delà de Groix et Belle-Ile-en-mer » et posées jusqu’à environ 170 m de profondeur, explique Christophe Cérino, chercheur en histoire maritime. Ce travail, réalisé avec un outil téléguidé de type Rov, permettra ensuite une modélisation en 3D de ces épaves avant leur présentation au public.
Pour créer une dynamique en faveur de ce patrimoine ignoré parce qu’immergé, la région a lancé pour la troisième et dernière année un appel à projets afin de soutenir les initiatives originales en la matière, tant sous l’eau, que sur l’estran (comme les pêcheries) ou en estuaire. Chaque projet retenu est validé scientifiquement par le Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines), rattaché au ministère de la Culture.
Parmi les projets de 2018 – l’appel à projets sera clos le 23 avril pour 2019 – figure notamment une application mobile géolocalisée, « La Route virtuelle des épaves ». Tout en valorisant le patrimoine maritime immergé, cette route virtuelle incitera à la découverte d’itinéraires ou de sentiers côtiers, et permettra à celui que le souhaite d’approfondir ensuite ses découvertes.
« C’est extrêmement motivant », dit Anna Hoyau-Berry. En tant que qu’associations dans ce domaine, ajoute-t-elle, « on n’est plus seulement ceux qui coûtent à la société, mais on est aussi porteurs de développement économique. C’est très enthousiasmant et valorisant. »
Avec plus de 2 700 kilomètres de côtes et une histoire maritime mouvementée, la Bretagne recèle un patrimoine sous-marin immense. Comme l’épave mythique de la Cordelière, fleuron de la flotte bretonne au XVIe siècle.
Revêtir une combinaison de plongée et s’équiper d’un masque et d’un tuba pour aller explorer un sentier archéologique sous-marin près de la plage : c’est l’une des nouvelles offres touristiques en Bretagne, région qui veut valoriser la richesse de son patrimoine englouti. « C’est une expérience physique qui allie le culturel, le patrimonial et le ludique », fait valoir Anne Hoyau-Berri, archéologue chargée de la mise en œuvre de ce projet avec la mairie de Ploemeur (Morbihan).
À proximité d’un chemin de grande randonnée, le site est « en accès libre », précise-t-elle. « On peut y aller en famille, sans contrainte horaire, il est à faible profondeur à marée basse », s’enthousiasme-t-elle.
On peut même y emprunter le matériel de plongée. Grâce à des objets archéologiques immergés, le site reconstitue un mouillage typique des petits ports commerciaux du XIXe siècle.
« Un vrai musée sous l’eau »
Avec plus de 2 700 kilomètres de côtes et une histoire maritime mouvementée, la Bretagne recèle un patrimoine sous-marin immense qu’elle entend, en s’appuyant sur des technologies innovantes, mettre davantage en valeur pour favoriser un nouveau développement économique et touristique.
« L’idée, c’est de faire vivre une expérience nouvelle aux touristes car c’est un vrai musée que nous avons sous l’eau et très peu de personnes malheureusement y ont accès », relève Anne Gallo, vice-présidente au conseil régional en charge du tourisme et du patrimoine. « Beaucoup de personnes empruntent les sentiers côtiers, sans avoir aucune information sur ce qui est immergé, sur tout ce patrimoine englouti ».
Le sentier archéologique sous-marin de Ploemeur (Morbihan). (Photo : Ouest-France)
Des épaves mythiques, comme la lointaine Cordelière, fleuron de la flotte bretonne au XVIe siècle, qui va donner lieu à une nouvelle campagne de prospection l’été prochain, aux épaves militaires des deux Guerres mondiales ou aux navires de commerce que des mers difficiles ont menés corps et biens par le fond au large des côtes, près de 900 biens culturels maritimes sont recensés en Bretagne.
« Route virtuelle des épaves »
Sur le plateau continental au large de Lorient, gisent ainsi 60 épaves métalliques de la Première Guerre mondiale. Avec l’aide de la Région, une association va réaliser des images en très haute définition de ces épaves qui seront présentées au musée sous-marin de Lorient, premier espace consacré au patrimoine immergé contemporain, ouvert en 1999. Un musée installé dans la base construite par l’Allemagne nazie entre 1941 et 1944 pour y abriter les 2e et 10e flottilles de U-boote de la Kriegsmarine.
Une plongée sur l’épave de l’Amoco Cadiz, au large du Finistère. (Photo : Boris Horvat / AFP)
« L’idée, c’est de remonter des images de ces épaves qu’on trouve principalement sur les voies maritimes au-delà de Groix et Belle-Ile-en-mer » et posées jusqu’à environ 170 m de profondeur, explique Christophe Cérino, chercheur en histoire maritime. Ce travail, réalisé avec un outil téléguidé de type Rov, permettra ensuite une modélisation en 3D de ces épaves avant leur présentation au public.
Pour créer une dynamique en faveur de ce patrimoine ignoré parce qu’immergé, la région a lancé pour la troisième et dernière année un appel à projets afin de soutenir les initiatives originales en la matière, tant sous l’eau, que sur l’estran (comme les pêcheries) ou en estuaire. Chaque projet retenu est validé scientifiquement par le Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines), rattaché au ministère de la Culture.
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