cience. A-t-on déjà reçu un message extraterrestre ?
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cience. A-t-on déjà reçu un message extraterrestre ?
Science. A-t-on déjà reçu un message extraterrestre ?
La question peut sembler farfelue, mais la possibilité d’une vie extraterrestre est sérieusement débattue dans la communauté scientifique.
Où sont les extraterrestres ? Réunis à Paris par le METI (Messaging Extraterrestrial Intelligence), des scientifiques se sont penchés à la Cité des Sciences à Paris sur cette question qui, même si elle alimente les fantasmes des néophytes, n’en reste pas moins sérieuse et « extrêmement débattue ». « Quand on cherche à mieux comprendre l’univers, la question de savoir si nous sommes seuls est incontournable », explique Florence Raulin-Cerceau, docteur en astronomie et maître de conférence au Muséum national d’Histoire naturelle. Même si on est « à la quête de quelque chose dont on ne sait pas si elle existe », reconnaît Douglas Vakoch, président de METI International, une organisation basée à San Francisco qui se consacre notamment à l’envoi de messages vers d’autres planètes, « nous devons en débattre ».
« Où sont-ils ? »
En 1950, le physicien et Prix Nobel Enrico Fermi s’était exclamé : « Où sont-ils ? », alors qu’il débattait à la cantine du laboratoire national de Los Alamos de la possibilité d’une vie ailleurs, jugeant étonnant qu’on n’ait pas encore croisé d’extraterrestres, vu l’immensité de l’univers et le grand âge de la galaxie. Une question connue sous le nom du « paradoxe de Fermi ».
Depuis, de nombreuses tentatives de contact ont vu le jour comme le programme Breakthrough Listen piloté par des physiciens de la très sérieuse Royal Society Science Academy de Londres ou les recherches de l’Institut SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) en Californie.
La formation de la Terre, c’est 4,65 milliards d’années, la recherche extraterrestre, c’est 40 ans
L’univers est scruté à l’affût d’une activité intelligente (fréquence radio, rayon laser…) ou d’objets artificiels en orbite devant des étoiles (comme des sphères de Dyson). « Des recherches ultra-récentes », relativise Florence Raulin-Cerceau qui rappelle qu’il faudra peut-être plusieurs générations pour avoir des éléments de réponse. « La formation de la Terre, c’est 4,65 milliards d’années, la recherche extraterrestre, c’est 40 ans », explique Cyril Birnbaum, responsable du planétarium de la Cité des Sciences et de l’Industrie qui prépare un film sur le paradoxe pour fin 2020.
La Terre n'est pas une exception dans la galaxie
Mais si la recherche de la vie extraterrestre n’a pas porté ses fruits, notre connaissance de l’univers a totalement changé : en 2014, des astronomes ont découvert Kepler-186f, première cousine de la Terre située dans « la zone habitable » de son étoile, là où la température permet la présence d’eau à l’état liquide indispensable à la vie. Depuis, le catalogue ne cesse de s’épaissir confirmant que la Terre n’est pas une exception galactique.
« L’intelligence est apparue plusieurs fois sur Terre de manière indépendante dans différents groupes », explique Jean-Pierre Rospars, directeur de recherches INRA, citant les corbeaux, les cétacés, les primates… « Cela montre que l’apparition de l’intelligence dans l’évolution n’est pas un accident propre à la Terre mais une sorte de règle », ajoute-t-il. Une idée qui ne fait pas l’unanimité, certains pensant plutôt que l’apparition de l’intelligence relève d’un concours de circonstances qui n’est pas près de se reproduire. « Il n’y a aucune raison de penser que les humains ont atteint le plus haut niveau cognitif possible. Des niveaux plus élevés pourraient évoluer sur Terre à l’avenir et être déjà atteints ailleurs », ajoute-t-il. C’est peut-être pour cela que nous n’avons pas pu entrer en contact, la communication entre populations de niveaux cognitifs différents étant compliquée.
Etre seuls dans la galaxie ne signifie pas être les premiers, ni être les seuls dans l’histoire de la galaxie
Les extraterrestres peuvent aussi avoir préféré rester silencieux, au vu des risques de déstabilisation que provoquerait une telle rencontre. « Si les extraterrestres nous rendent visite un jour, je pense que le résultat sera semblable à ce qui s’est produit quand Christophe Colomb a débarqué en Amérique, un résultat pas vraiment positif pour les Indiens », avait déclaré le physicien et cosmologiste britannique Stephen Hawking en 2010.
D’autres civilisations lointaines ?
Autre explication possible au « grand silence » : au vu du grand âge de l’univers, « il se peut très bien que des milliers de civilisations aient pu éclore, vivre des dizaines de milliers d’années, tout en étant restées seules », explique Nicolas Prantzos, astrophysicien du CNRS. « Etre seuls dans la galaxie ne signifie pas être les premiers, ni être les seuls dans l’histoire de la galaxie », ajoute-t-il. Pour le chercheur, ces civilisations pourraient se trouver trop loin : « supposons qu’il y a 1 000 civilisations mais qu’elles se trouvent à 100 000 années-lumière de nous, c’est possible que l’on ne puisse jamais les contacter ». Une chose est sûre, « si on trouve une vie extraterrestre, même bactérienne, cela serait un énorme pas pour la science et la réflexion sur la place du vivant dans l’univers », s’enthousiasme Florence Raulin-Cerceau.
La question peut sembler farfelue, mais la possibilité d’une vie extraterrestre est sérieusement débattue dans la communauté scientifique.
Où sont les extraterrestres ? Réunis à Paris par le METI (Messaging Extraterrestrial Intelligence), des scientifiques se sont penchés à la Cité des Sciences à Paris sur cette question qui, même si elle alimente les fantasmes des néophytes, n’en reste pas moins sérieuse et « extrêmement débattue ». « Quand on cherche à mieux comprendre l’univers, la question de savoir si nous sommes seuls est incontournable », explique Florence Raulin-Cerceau, docteur en astronomie et maître de conférence au Muséum national d’Histoire naturelle. Même si on est « à la quête de quelque chose dont on ne sait pas si elle existe », reconnaît Douglas Vakoch, président de METI International, une organisation basée à San Francisco qui se consacre notamment à l’envoi de messages vers d’autres planètes, « nous devons en débattre ».
« Où sont-ils ? »
En 1950, le physicien et Prix Nobel Enrico Fermi s’était exclamé : « Où sont-ils ? », alors qu’il débattait à la cantine du laboratoire national de Los Alamos de la possibilité d’une vie ailleurs, jugeant étonnant qu’on n’ait pas encore croisé d’extraterrestres, vu l’immensité de l’univers et le grand âge de la galaxie. Une question connue sous le nom du « paradoxe de Fermi ».
Depuis, de nombreuses tentatives de contact ont vu le jour comme le programme Breakthrough Listen piloté par des physiciens de la très sérieuse Royal Society Science Academy de Londres ou les recherches de l’Institut SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence) en Californie.
La formation de la Terre, c’est 4,65 milliards d’années, la recherche extraterrestre, c’est 40 ans
L’univers est scruté à l’affût d’une activité intelligente (fréquence radio, rayon laser…) ou d’objets artificiels en orbite devant des étoiles (comme des sphères de Dyson). « Des recherches ultra-récentes », relativise Florence Raulin-Cerceau qui rappelle qu’il faudra peut-être plusieurs générations pour avoir des éléments de réponse. « La formation de la Terre, c’est 4,65 milliards d’années, la recherche extraterrestre, c’est 40 ans », explique Cyril Birnbaum, responsable du planétarium de la Cité des Sciences et de l’Industrie qui prépare un film sur le paradoxe pour fin 2020.
La Terre n'est pas une exception dans la galaxie
Mais si la recherche de la vie extraterrestre n’a pas porté ses fruits, notre connaissance de l’univers a totalement changé : en 2014, des astronomes ont découvert Kepler-186f, première cousine de la Terre située dans « la zone habitable » de son étoile, là où la température permet la présence d’eau à l’état liquide indispensable à la vie. Depuis, le catalogue ne cesse de s’épaissir confirmant que la Terre n’est pas une exception galactique.
« L’intelligence est apparue plusieurs fois sur Terre de manière indépendante dans différents groupes », explique Jean-Pierre Rospars, directeur de recherches INRA, citant les corbeaux, les cétacés, les primates… « Cela montre que l’apparition de l’intelligence dans l’évolution n’est pas un accident propre à la Terre mais une sorte de règle », ajoute-t-il. Une idée qui ne fait pas l’unanimité, certains pensant plutôt que l’apparition de l’intelligence relève d’un concours de circonstances qui n’est pas près de se reproduire. « Il n’y a aucune raison de penser que les humains ont atteint le plus haut niveau cognitif possible. Des niveaux plus élevés pourraient évoluer sur Terre à l’avenir et être déjà atteints ailleurs », ajoute-t-il. C’est peut-être pour cela que nous n’avons pas pu entrer en contact, la communication entre populations de niveaux cognitifs différents étant compliquée.
Etre seuls dans la galaxie ne signifie pas être les premiers, ni être les seuls dans l’histoire de la galaxie
Les extraterrestres peuvent aussi avoir préféré rester silencieux, au vu des risques de déstabilisation que provoquerait une telle rencontre. « Si les extraterrestres nous rendent visite un jour, je pense que le résultat sera semblable à ce qui s’est produit quand Christophe Colomb a débarqué en Amérique, un résultat pas vraiment positif pour les Indiens », avait déclaré le physicien et cosmologiste britannique Stephen Hawking en 2010.
D’autres civilisations lointaines ?
Autre explication possible au « grand silence » : au vu du grand âge de l’univers, « il se peut très bien que des milliers de civilisations aient pu éclore, vivre des dizaines de milliers d’années, tout en étant restées seules », explique Nicolas Prantzos, astrophysicien du CNRS. « Etre seuls dans la galaxie ne signifie pas être les premiers, ni être les seuls dans l’histoire de la galaxie », ajoute-t-il. Pour le chercheur, ces civilisations pourraient se trouver trop loin : « supposons qu’il y a 1 000 civilisations mais qu’elles se trouvent à 100 000 années-lumière de nous, c’est possible que l’on ne puisse jamais les contacter ». Une chose est sûre, « si on trouve une vie extraterrestre, même bactérienne, cela serait un énorme pas pour la science et la réflexion sur la place du vivant dans l’univers », s’enthousiasme Florence Raulin-Cerceau.
Re: cience. A-t-on déjà reçu un message extraterrestre ?
https://www.letelegramme.fr/dataspot/ovnis-une-dizaine-de-cas-inexpliques-en-bretagne-carte-26-01-2018-11822787.php
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https://www.letelegramme.fr/dataspot/ovnis-une-dizaine-de-cas-inexpliques-en-bretagne-carte-26-01-2018-11822787.php
Dès la nuit des temps, les hommes ont observé des phénomènes intrigants dans le ciel. Depuis une quarantaine d'années un organisme, le Geipan, est chargé d'enquêter sur ces observations, pour certaines aux confins de l'étrange, en France. En Bretagne, 126 cas ont été passés au crible depuis 1974. Une dizaine reste inexpliquée...
Un extraterrestre a-t-il jamais posé ses 28 orteils verts sur une plage bretonne ? A cette question, le Groupe d'études et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan) ne peut répondre. Le boulot de ce groupe, émanation du très sérieux Centre national d'études spatiales (Cnes), c'est d'apporter un autre type de réponse. À des "témoins qui ont vécu quelque chose de suffisamment extraordinaire pour qu'ils soient allés sur notre site internet, répondre à un formulaire de plusieurs pages afin d'obtenir une explication", affirme Jean-Paul Aguttes, responsable du Geipan. Quel est ce gros cigare traversant le ciel ou cette lueur nocturne virevoltante ? Forcément, l'étrangeté nimbe ces observations. "L'"extraterrestre" est là tout le temps. Un témoin peut traduire son émotion par une explication extraterrestre. Certains le martèlent", note Jean-Paul Aggutes.
Le Geipan a été créé il y a une quarantaine d'années lorsque les Français ont commencé à être abreuvés d'émissions télé et radio sur le phénomène Ovni, sous la houlette, notamment, du journaliste Jean-Claude Bourret. Des témoignages étaient collectés de toutes parts. Mais sans science, difficile d'apporter des réponses rigoureuses. Les experts du Cnes ont alors prêté main forte. Avant que l'idée de créer un organisme officiel ne vienne. Gendarmerie, police, Défense, Aviation civile, Météo France, CNRS et Cnes font partie du comité de pilotage. Et apportent leurs moyens techniques. Pour mener ses enquêtes, le Geipan peut compter sur un réseau de bénévoles défrayés et d'experts en sciences humaines et physiques.
Météorites, lanternes thaï, foudre en boule...
Rares sont les canulars. "1 % des cas et on les décèle très vite", prévient Jean-Paul Aguttes. Le reste se divise en quatre catégories. "La classification se fait en fonction de l'étrangeté et de la consistance de l'observation", affirme-t-il. La lettre "A" pour "phénomène parfaitement identifié". C'est le cas lorsque la probabilité est extrêmement forte que le témoin ait observé l'entrée d'une météorite dans l'atmosphère, une lanterne thaï, de la foudre en boule ou une illusion d'optique. Lorsque cette probabilité baisse d'un cran, on passe en catégorie "B". Quand le manque de données est criant, l'observation passe en catégorie "C" (témoignage inexploitable). Reste une quatrième catégorie, la "D", sans doute la plus troublante. Là, on verse dans le "phénomène non identifié" et dans l'inexpliqué, malgré une enquête qui peut durer, dans ses extrêmes, entre un mois et deux ans.
En Bretagne, une petite dizaine de cas "D" ont été comptabilisés (*) sur un total de 126 traités entre 1974 et 2017. Dans le lot, l'observation d'une forme marron avec brusques changements de direction à Brest en septembre 1999 ou un phénomène lumineux vu à plusieurs reprises la même nuit, à Ploërmel (56).
Certains mystérieux cas D peuvent aussi être reclassés grâce à de nouveaux moyens techniques et à l'expérience d'enquêtes. Parmi ces "cold cases", celui de Plérin (22). Il était constitué de différentes observations faites par quatre témoins entre le 28 et le 31 décembre 1994. Finalement, l'un des cas présentait toutes les caractéristiques de l’observation d’un orage. Les trois autres observations faisaient très probablement penser à "une méprise avec Vénus", point fixe situé près de l'horizon.
De l'ingénieur à l'agriculteur
Mais qui sont ces observateurs de Pan (pour Phénomène aérospatial non identifié) qui font appel au Geipan ? Des menteurs, des ignares, des "ivres virgule ils ont vu un Ovni" ? "Pas du tout. Autant sur internet on trouve n'importe quoi. Mais pas au Geipan. Les gens qui viennent vers nous sont issus de toutes les tranches de population, de l'ingénieur à l'agriculteur. Il n'y a pas de sociologie particulière", assure Jean-Paul Aggutes. Qui, lui-même, n'a rien d'un illuminé.
L'homme a la prudence du scientifique. Son expérience au Geipan ne lui permet pas de trancher sur la possibilité ou non d'une vie extraterrestre et encore moins sur celle d'une "visite". "Quand bien même la vie existerait ailleurs dans l'immensité de l'espace, peut-elle s'y balader ? Pourquoi viendrait-elle nous voir en ce moment alors que l'histoire de l'humanité est si réduite à l'échelle de l'univers ?" Des questions. Toujours des questions. Avant peut-être, un jour, LA réponse.
* Notre carte référence les observations étudiées par le Geipan jusqu’en 2012, qui figurent dans sa base « open data ». Entre 2012 et 2017, plusieurs cas « D » ont été reclassés. En Bretagne, le nombre de cas « D » est ainsi passé de 10 à 8
/ Frédéric Jacq et Florian Hillion /
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https://www.letelegramme.fr/dataspot/ovnis-une-dizaine-de-cas-inexpliques-en-bretagne-carte-26-01-2018-11822787.php
Dès la nuit des temps, les hommes ont observé des phénomènes intrigants dans le ciel. Depuis une quarantaine d'années un organisme, le Geipan, est chargé d'enquêter sur ces observations, pour certaines aux confins de l'étrange, en France. En Bretagne, 126 cas ont été passés au crible depuis 1974. Une dizaine reste inexpliquée...
Un extraterrestre a-t-il jamais posé ses 28 orteils verts sur une plage bretonne ? A cette question, le Groupe d'études et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (Geipan) ne peut répondre. Le boulot de ce groupe, émanation du très sérieux Centre national d'études spatiales (Cnes), c'est d'apporter un autre type de réponse. À des "témoins qui ont vécu quelque chose de suffisamment extraordinaire pour qu'ils soient allés sur notre site internet, répondre à un formulaire de plusieurs pages afin d'obtenir une explication", affirme Jean-Paul Aguttes, responsable du Geipan. Quel est ce gros cigare traversant le ciel ou cette lueur nocturne virevoltante ? Forcément, l'étrangeté nimbe ces observations. "L'"extraterrestre" est là tout le temps. Un témoin peut traduire son émotion par une explication extraterrestre. Certains le martèlent", note Jean-Paul Aggutes.
Le Geipan a été créé il y a une quarantaine d'années lorsque les Français ont commencé à être abreuvés d'émissions télé et radio sur le phénomène Ovni, sous la houlette, notamment, du journaliste Jean-Claude Bourret. Des témoignages étaient collectés de toutes parts. Mais sans science, difficile d'apporter des réponses rigoureuses. Les experts du Cnes ont alors prêté main forte. Avant que l'idée de créer un organisme officiel ne vienne. Gendarmerie, police, Défense, Aviation civile, Météo France, CNRS et Cnes font partie du comité de pilotage. Et apportent leurs moyens techniques. Pour mener ses enquêtes, le Geipan peut compter sur un réseau de bénévoles défrayés et d'experts en sciences humaines et physiques.
Météorites, lanternes thaï, foudre en boule...
Rares sont les canulars. "1 % des cas et on les décèle très vite", prévient Jean-Paul Aguttes. Le reste se divise en quatre catégories. "La classification se fait en fonction de l'étrangeté et de la consistance de l'observation", affirme-t-il. La lettre "A" pour "phénomène parfaitement identifié". C'est le cas lorsque la probabilité est extrêmement forte que le témoin ait observé l'entrée d'une météorite dans l'atmosphère, une lanterne thaï, de la foudre en boule ou une illusion d'optique. Lorsque cette probabilité baisse d'un cran, on passe en catégorie "B". Quand le manque de données est criant, l'observation passe en catégorie "C" (témoignage inexploitable). Reste une quatrième catégorie, la "D", sans doute la plus troublante. Là, on verse dans le "phénomène non identifié" et dans l'inexpliqué, malgré une enquête qui peut durer, dans ses extrêmes, entre un mois et deux ans.
En Bretagne, une petite dizaine de cas "D" ont été comptabilisés (*) sur un total de 126 traités entre 1974 et 2017. Dans le lot, l'observation d'une forme marron avec brusques changements de direction à Brest en septembre 1999 ou un phénomène lumineux vu à plusieurs reprises la même nuit, à Ploërmel (56).
Certains mystérieux cas D peuvent aussi être reclassés grâce à de nouveaux moyens techniques et à l'expérience d'enquêtes. Parmi ces "cold cases", celui de Plérin (22). Il était constitué de différentes observations faites par quatre témoins entre le 28 et le 31 décembre 1994. Finalement, l'un des cas présentait toutes les caractéristiques de l’observation d’un orage. Les trois autres observations faisaient très probablement penser à "une méprise avec Vénus", point fixe situé près de l'horizon.
De l'ingénieur à l'agriculteur
Mais qui sont ces observateurs de Pan (pour Phénomène aérospatial non identifié) qui font appel au Geipan ? Des menteurs, des ignares, des "ivres virgule ils ont vu un Ovni" ? "Pas du tout. Autant sur internet on trouve n'importe quoi. Mais pas au Geipan. Les gens qui viennent vers nous sont issus de toutes les tranches de population, de l'ingénieur à l'agriculteur. Il n'y a pas de sociologie particulière", assure Jean-Paul Aggutes. Qui, lui-même, n'a rien d'un illuminé.
L'homme a la prudence du scientifique. Son expérience au Geipan ne lui permet pas de trancher sur la possibilité ou non d'une vie extraterrestre et encore moins sur celle d'une "visite". "Quand bien même la vie existerait ailleurs dans l'immensité de l'espace, peut-elle s'y balader ? Pourquoi viendrait-elle nous voir en ce moment alors que l'histoire de l'humanité est si réduite à l'échelle de l'univers ?" Des questions. Toujours des questions. Avant peut-être, un jour, LA réponse.
* Notre carte référence les observations étudiées par le Geipan jusqu’en 2012, qui figurent dans sa base « open data ». Entre 2012 et 2017, plusieurs cas « D » ont été reclassés. En Bretagne, le nombre de cas « D » est ainsi passé de 10 à 8
/ Frédéric Jacq et Florian Hillion /
Re: cience. A-t-on déjà reçu un message extraterrestre ?
les signalements les plus récents
MONTPELLIER (34)
Le 17/07/2012 - classe A
Languedoc Roussillon, Hérault
Observation de trois points lumineux dans le ciel : observation astronomique des planètes V2nus et Jupiter et de l'étoile Aldebaran.
Un témoin rapporte une observation faite le 17 juillet 2012 à 4h03 : depuis sa terrasse il observe en direction de l'Est-SEst deux points particulièrement lumineux dans le ciel. Il filme son observation et découvre en regardant sa vidéo un troisième point. Cet ensemble lui apparaît alors comme un triangle. Il fera la même observation deux jours plus tard.
L'observation de deux points lumineux fixes très brillants oriente vers l'hypothèse d'origine astronomique : la carte du ciel de ce jour indique la présence simultanée de Vénus et Jupiter ce matin là, en direction de Est/NEst (voir carte astro). La vidéo du témoin est conforme à la disposition de ces astres dans le ciel. Le troisième point lumineux, moins brillant, est Aldebaran, une étoile très brillante (magnitude -0,6).
Le GEIPAN classe ce cas A comme parfaitement identifié : observation des planètes Vénus et Jupiter,et de l'étoile Aldebaran.
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LIVRON-SUR-DROME (26)
Le 11/07/2012 - classe B
Rhône Alpes, Drôme
Observation du passage d'une boule brillante se séparant en deux : probable rentrée atmosphérique de débris spatiaux.
Trois personnes observent le 11 juillet 2012 à 21h30 le lent passage O-E d'une boule brillante de couleur jaune vif qui se scinde en deux avant de disparaître. Aucun bruit n'est entendu durant le passage.
Après avoir rejeté l'hypothèse de lanternes thaï (déplacement vers l'Est non cohérent avec le vent du Nord-Ouest, séparation en deux objets), l'hypothèse d'une rentrée atmosphérique d'un débris spatial est privilégiée :la description du témoin, la fragmentation, la durée, le déplacement vers l'Est sont compatibles. Le catalogue Calsky des rentrées atmosphériques mentionne deux rentrées ce jour là, mais ils ne correspondent a priori pas à cet évènement (orbites quasi polaires). Le catalogue du BOAM (observateurs de météores) ne mentionne rien à cette heure là. Ce cas est classé B : observation probale de rentrée dans l'atmosphère de débris spatiaux.
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SAINT-MAUR-DES-FOSSES (94)
Le 09/07/2012 - classe B
Ile-de-France, Val-de-Marne
Observation du déplacement silencieux d'une forme à la fois triangulaire et arrondie sur laquelle le soleil se reflète : probable observation d'un ballon festif.
Le 9 juillet 2012 entre 21h30 et 21h50, un témoin est intrigué par l'observation d'un objet dans le ciel. Une forme décrite comme à la fois arrondie et triangulaire se déplace sans bruit avant de disparaître dans un nuage.
Le déplacement vertical de l'objet (vent local faible : voir météo), son reflet, sa forme (voir exemple de ballon en annexe) font nettement penser à un ballon festif gonflé à l'helium.
Le GEIPAN classe ce cas B : observation probable d'un ballon festif.
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SAINT-JULIEN-DU-SAULT (89)
Le 08/07/2012 - classe B
Bourgogne, Yonne
Observation ddu passage rectiligne puis en zig zag d'un point lumineux dans le ciel : observation probable de satellite.
Depuis son jardin, un témoin observe à l'il nu le 8 juillet 2012 vers 23h30, un point lumineux dans un ciel clair et dégagé. La trajectoire du point, d'abord rectiligne, continue en zig zag orienté Nord Sud, pendant plusieurs minutes.
Aucun autre témoignage ne sera recuelli sur ce phénomène.
La description du témoin, pour la partie rectiligne de la trajectoire, fait nettement penser à un satellite, nombreux à passer à cette heure là (voir liste Calsky).
Le zigzag en fin de trajectoire n'est pas banal, mais peût etre la conséquence du phénomène physiologique d'autocinétique (voir page 26 et 27 du document Aids to identification of flying objects disponible sur le site du GEIPAN actuellement via les actualités).
Plusieurs satellites sont candidats selon le site Calsky, IGS 1A semble le mieux correspondre (voir document passage satellite).
Le GEIPAN classe ce cas B : observation probable de satellite, perçu sur une partie de sa trajectoire avec un phénomène d'autocinétique.
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ORAISON (04)
Le 06/07/2012 - classe A
Provence Alpes Cote d'azur, Alpes (Hte-provence)
Observations successives de phénomènes lumineux jaunes : vol de la partouille de France.
Le 6 juillet 2012 à partir de 21h50 plusieurs personnes sont intiguées par l'observation de phénomènes lumineux dans le ciel apparaissant de nombreuses fois dans la soirée.
Cette observation par plusieurs témoins décrit un phénomène d'apparence étrange bien difficile à identifier si l'on n'a pas été informé auparavant.
Le premiers vendredi de juillet, la nouvelle promotion de la Patrouille de France effectue une démonstration nocturne peu après le coucher du soleil, sur la région de Salon de Provence. Les Alphajets sont équipés d'un puissant phare dans le nez de l'avion, visible à plusieurs dizaines de km, si et seulement si l'observateur est dans l'axe de l'avion. Lors des acrobaties en vol, l'observateur lointain voit appraître et disparaître un ensemble de points lumineux. (Voir le cas VAUCLUSE (84) 02.07.2008 et APT (84) 02.07.2010 http://www.patrouilledefrance.fr/calendrier/2012-07-05-220000/d-fil-et-pr-sentation-salon-de-provence).
Ce cas est classé A : observation de la patrouille de France.
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SAINTE-LUCE-SUR-LOIRE (44)
Le 30/06/2012 - classe A
Pays de la Loire, Loire-Atlantique
observation du passage silencieux d'une serie de boules rouge-orangé : lanternes thailandaises.
Le 30 juin 2012 à 23h25 deux témoins observent depuis leur terrasse le passage successif de trois lueurs de couleur rouge-orangé. Toutes se dirigent silencieusement dans la même direction.
Le comportement décrit du phénomène, les photographies et la vidéo, l'horaire, le silence, la date (un samedi soir) évoquent sans aucun doute des lanternes thailandaises. Le vent d'Ouest présent ce jour là (voir relevé) est cohérent avec le déplacement vers l'Est des objets.
Ce cas est classé A.
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PARIS (75)
Le 20/06/2012 - classe A
Ile-de-France, Paris
Observation du passage d'un point lumineux dans le ciel : observation du passage de la Station Spatiale Internationale.
Le 20 juin 2012 aux alentours de 22h50 un témoin est intrigué par le passage silencieux dans le ciel d'un point lumineux. Il filme son observation.
Après avoir analysé l'hypothèse d'un avion vu de face préparant son atterrissage à Roissy, et celle du passage d'une lanterne thaïlandaise (le vent est contraire), le GEIPAN a finalement retenu l'hypothèse de l'ISS : temps clair, et passage de la Station Spatiale Internationale, très bien visible à Paris (voir relevé Calsky), se levant à 22h46 juste dans la direction indiquée par le témoin, culminant à 22h51, heure indiquée par le témoin.
Ce cas est classé A : Observation de l'ISS parfaitement identifié.
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MANCIEULLES (54)
Le 17/06/2012 - classe B
Lorraine, Meurthe-et-Moselle
Observation du passage d'une dizaine de boules volantes oranges ou rouges : probable observation de lanternes thailandaises.
Le 17 juin 2012 à minuit vingt cinq, un couple observe le passage silencieux d'un phénomène lumineux constitué de boules rouges. Les témoins filment leur observation.
Ce cas est typique de lanternes thaï : boules oranges ou rouges en déplacement erratique selon le vent local (Sud Ouest vers Nord Est), lancées dans la nuit de samedi au dimanche.
La vidéo confirme cette hypothèse (la vidéo montre des objets blancs, probablement à cause de la balance des blancs du camescope qui devait être en mode automatique). Le témoin qui assisté à un lancement de lanternes pense qu'elles ne se déplacent que verticalement, et n'a pas accepté cette hypothèse.
Le GEIPAN classe ce cas B, identifié comme observation probable de lanternes thaï.
Voir le point
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PAYNS (10)
Le 19/05/2012 - classe A
Champagne-Ardenne, Aube
Observations du passage de plus de cent lumières associées à des formes effrayantes dans le ciel : lâcher de lanternes thailandaises à l'occasion d'un mariage.
Le 19 mai 2012 à 23h20 plusieurs personnes d'une même famille constatent le passage dans le ciel de centaines de lumières associées à des formes qui les effrayent. Aucun bruit n'est entendu durant le passage des PAN au-dessus de leur propriété.
La gendarmerie a fait une enquête de proximité et a identifié un lâcher de 100 lanternes chinoises lors d'un mariage, à quelques centaines de mètres des témoins.
Le GEIPAN a vérifié la compatibilité du phénomène avec le vent local.
Le GEIPAN confirme les conclusions de l'enquête de la gendarmerie, et classe ce cas A, parfaitement identifié, comme lâcher de lanternes thaï. L'interprétation par les témoins de ce phénomène de grande ampleur aura été fortement influencée par la surprise et la peur.
Voir le point
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PAU (64)
Le 06/05/2012 - classe B
Aquitaine, Pyrénées-Atlantiques
Observation du passage de trois lueurs orangées : probable observation de lanternes thailandaises.
Le 6 mai 2012 à 22h11 un témoin est intrigué par ce qu'il voit dans le ciel : trois lueurs orangées se déplacent dans le ciel selon une trajectoire N-S. Deux des lueurs disparaissent brusquement alors que la troisième chute vers le sol et sera perdue de vue derrière des immeubles.
L'aspect des lumières (boules oranges), la durée de quelques minutes, le déplacement lent et silencieux font nettement penser à des lanternes thaï. Deux heures après le résultat des éléctions présidentielles, certains ont pu vouloir fêter l'évènement par un lâcher de lanternes.
Le vent faible et instable peut expliquer le décalage entre les arrivées des lueurs dans le ciel (ceci renforcé par un effet de perpective) ; la luminosité de la flamme fait que même à courte distance (100m) on ne distingue plus les détails de l'objet. De plus il semblerait que pour l'une des lanternes, une partie du bloc de paraffine enflammé se soit détaché pour tomber au sol.
Ce cas est classé B : observation probable de lanternes thaï.
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TOURLAVILLE (50)
Le 06/05/2012 - classe B
Basse Normandie, Manche
Observations du déplacement de phénomènes lumineux orangés : probable passage de lanternes thailandaises.
Des témoins rapportent leurs observations du 6 mai 2012 entre 23h et 23h30 du déplacement silencieux de plusieurs points lumineux orangés. Le phénomène semble s'éteindre et disparaît après plusieurs minutes d'observation.
L'aspect des lumières (boules oranges), leur déplacement selon le vent d'Est, la durée de quelques minutes et le déplacement lent et silencieux, font nettement penser à des lanternes thaï, probablement lancées par quelque électeur heureux de l'issue du scrutin présidentiel.
Ce cas est classé B : observation probable de lanternes thaï.
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MOULINS-LES-METZ (57)
Le 29/04/2012 - classe B
Lorraine, Moselle
Observation du passage d'un objet gris dans le ciel : probable ballon.
Le dimanche 29 avril 2012 vers 16h15 un témoin observe le passage d'une forme sphérique grise en-dessous des nuages. Le témoin intrigué filme l'objet qui se déplace selon une trajectoire rectiligne. Un panache de fumées blanches ou de flammes est aperçu par le témoin sous l'objet. Il disparaît caché par l'immeuble voisin.
Le déplacement quasi linéaire de l'objet conforme au sens du vent (S à SO), lequel était soutenu ce jour là, fait nettement penser à un ballon. Du fait qu'il est vu à contre jour, il paraît sombre. Il ne doit pas être sphérique, de ce fait, en tournant, il réfléchit quelquefois la lumière du soleil provoquant des flash temporaires. La relative netteté de l'objet fait penser qu'il est relativement proche (moins d'1 km) et donc de taille modeste (moins d'un mètre). Les petits points blancs tournoyants peuvent être des pollens, fréquents à cette période de l'année lors de ces premières douces journées de printemps, très brillants s'ils sont vus à contre-jour.
Aucun autre témoignage n'a été recueilli sur ce phénomène.
Le GEIPAN classe ce cas B : observation probable d'un ballon festif, lâché probablement d'Ars sur Moselle voire plus au sud.
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MAUGUIO (34)
Le 27/04/2012 - classe A
Languedoc Roussillon, Hérault
Observation d'un phénomène lumineux jaune avec déplacements : observation de la Lune avec illusion d'optique pour son déplacement.
Un témoin rapporte son observation faite le 27 avril 2012 à minuit vingt au-dessus des étangs du Grec et de Pérols à Carnon Plage. Le phénomène lumineux jaune est en forme de croissant de Lune quasi statique avant des déplacements en va et vient. Aucun bruit n'est entendu durant l'observation de 40 minutes.
Aucun autre témoignage ne sera recueilli sur ce phénomène.
La direction du phénomène indiquée par le témoin (voir croquis du témoin) est très proche de la position de la Lune dans le ciel (Azimut de 290°, voir carte astro sur le ciel d'Ouest). La vidéo montre que l'objet observé est bien la Lune, occultée de temps en temps par des nuages. Les mouvements apparents de l'objet vers l'Ouest sont une illusion d'optique dûe au déplacement du fond nuageux qui se déplaçait vers l'Est (voir relevé météo).
Ce cas est classé A : observation de la Lune avec illusion d'optique pour son déplacement.
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CHAULGNES (58)
Le 19/04/2012 - classe C
Bourgogne, Nièvre
Observation du déplacement d'un phénomène très lumineux : manque d'information.
Le 19 avril 2012 aux environs de 22h40 un témoin aperçoit dans le ciel un point très lumineux en direction du N-NO. Ce point d'abord fixe semble ensuite se déplacer.
La direction indiquée par l'observateur (O/NO) correspond à la position de la planète Venus dans le ciel, à 15° d'élévation au dessus de l'horizon. Les déplacements de l'objet indiqués par l'observateur sont évidemment incohérents avec cette hypothèse ; L'hypothèse d'un avion a été envisagée, mais les traces radars n'ont pas pu être obtenues à temps.
Devant ces informations insuffisantes, le GEIPAN classe ce cas peu étrange en C par manque d'information.
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PLEURTUIT (35)
Le 12/04/2012 - classe A
Bretagne, Ile-et-Vilaine
Observation du déplacement d'une lumière blanche : passage de l'ISS.
Un témoin rapporte son observation faite le 12 avril 2012 vers 22h30. Depuis son balcon, il suit durant 2 minutes le déplacement S-N d'une source lumineuse blanche. Aucune trainée et aucun bruit particulier ne sont entendus durant l'observation.
Aucun autre témoignage ne sera recueilli par la gendarmerie. Aucun vol connu n'a été signalé par le contrôle aérien sur l'espace aérien de Dinard au moment des faits. La description du témoin correspond tout à fait à l'observation du passage de la station internationale ISS qui survolait la Bretagne ce soir là : voir le tracé du déplacement de l'ISS sur fond de ciel (l'heure indiquée sur le tracé n'est précise qu'à quelques minutes près). Ce cas est classé A : observation de la station spatiale internationale ISS.
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VALRAS-PLAGE (34)
Le 24/03/2012 - classe B
Languedoc Roussillon, Hérault
Observation du déplacement silencieux et rapide d'un goupe de 4 lumières : probable rentrée atmosphérique.
Le 24 mars 2012vers 20h20, un témoin constate dans le ciel le déplacement silencieux et très rapide d'un groupe de quatre lumières blanches. Le témoin astronome amateur indique que les lumières s'allument à hauteur de Capella pour s'éteindre lorsqu'elles arrivent à la constellation de la Grande Ourse.
Aucun autre témoignage ne sera recueilli sur ce phénomène.
Il est fortement probable que ce soit le même phénomène qui ait été observé à Valras et à Brantôme : une rentrée dans l'atmosphère d'un météoroïde, avec fragmentation, ou bien d'un débris spatial non repertorié (voir le compte rendu d'enquête et la vérification faite sur SpaceTrack).
Le GEIPAN classe ce cas B : observation d'une rentrée atmosphérique de météoroïde ou débris spatial.
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RIBERAC (24)
Le 13/03/2012 - classe B
Aquitaine, Dordogne
Observation du passage rapide d'une formation de cinq points lumineux et d'intensité moyenne : probable observation d'une rentrée atmosphérique de météoroïdes.
Un témoin observe le 13 mars 2012 à 20h35 , le passage rapide de cinq points lumineux évoluant en formation selon une trajectoire descendante. Aucun bruit n'est entendu durant l'observation.
Un autre témoignage quasi simultané daspect très semblable a été signalé au GEIPAN, vu depuis Saint- Mathieu de Treviers (34) le même soir et vu du côté Ouest pour ce témoin. Il est fort probable quil sagit du même phénomène.
Lhypothèse dune rentrée atmosphérique de metéoroïde (météorite) ou de débris spatial est donc fort probable.
Devant ces informations, le GEIPAN classe cette observation en catégorie B, observation probable de rentrée atmosphérique de météoroïdes (météorite).
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SAINT-MATHIEU-DE-TREVIERS (34)
Le 13/03/2012 - classe B
Languedoc Roussillon, Hérault
Observation du passage silencieux d'une formation triangulaire constituée de plusieurs lumières verte-orangée : probable rentrée atmosphérique de météorïdes.
Le 13 mars 2012 vers 20h30, un témoin observe, depuis sa terrasse, le passage silencieux d'une formation triangulaire constituée de plusieurs lumières de couleur verte-orangée passant à vive allure et à basse altitude.
Un autre témoignage sera recueilli sur un phénomène d'aspect très semblable s'étant produit également ce soir là.
Suite à une enquête confiée à un IPN et devant les informations récues, le GEIPAN classe cette observation en B, probable observation d'une rentrée atmosphérique de météoroïdes (voir compte rendu d'enquête).
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HEILIGENBERG (67)
Le 07/03/2012 - classe A
Alsace, Rhin (Bas)
Observation du passage d'un avion suivi de trois objets formant un triangle : manoeuvres militaires aériennes.
Le 7 mars 2012 aux environs de midi, un témoin est intrigué par le passage dans le ciel d'un avion de ligne suivi par trois objets formant un triangle. Les objets sont très près de la queue de l'avion et ils interchangent leur place derrière l'avion de ligne.
L'observateur a été témoin d'une manuvre exceptionnelle d'avions militaires. L'explication détaillée est donnée dans le document joint (trace radar).
Ce cas est classé A : observation de manuvres militaires aériennes.
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SAINTE-JULIE (01)
Le 01/03/2012 - classe B
Rhône Alpes, Ain
Probable observation d'une rentrée atmosphérique de météoroïde ou de débris spatial.
Le jeudi premier mars 2012 à 22h25 un automobiliste constate dans le ciel une lueur qui l'intrigue. Il observe le passage d'une énorme étoile filante de couleur jaune et bordure blanc bleue suivi d'une trainée bleue. La taille impressionne le témoin.
L'aspect du phénomène (trajectoire rectiligne, déplacement très rapide, forte lumière) caractérise nettement un bolide : rentrée atmosphérique de météoroïde ou de débris spatial. Du fait que le témoin indique une durée de l'ordre de la seconde, et qu'il n'y a pas de rentrée de débris spatial répertorié ce jour là, l'hypothèse d'une chute de météorite est privilégiée. Le réseau REFORME d'observateurs de météores ne relate pas (pas encore ?) ce phénomène.
Le GEIPAN classe ce cas B.
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Re: cience. A-t-on déjà reçu un message extraterrestre ?
Soucoupes volantes. Un Brestois docteur en histoire des Ovni !
Publié le 11 décembre 2017 à 08h04homas Margout a travaillé pendant six ans sur les « soucoupes volantes ». Le résultat de son travail lui a valu un doctorat en histoire.
Depuis ce vendredi, Thomas Margout, 30 ans tout juste, est devenu docteur en histoire. Reste que le sujet de thèse qui lui a valu ce titre universitaire n'a rien de banal, puisqu'il s'attache à développer « Le soucoupisme français entre 1945 et 2012 », où comment les Ovni ont développé ce que le jeune chercheur appelle « une religion, dans le sens premier à savoir ce qui relie les gens au sein d'une même pensée ».
D'où vous est venu ce sujet assez étrange ?
« Je voulais du bizarre, de l'étrange. J'avais effleuré plusieurs sujets mais je me heurtais parfois à la barrière des langues. Avec mon directeur de thèse, Fabrice Bouthillon, nous avions évoqué entre autre la symbolique nazie et puis un jour, les Ovni me sont apparus. En creusant, je me suis rendu compte qu'il n'y avait aucun travail universitaire sur le sujet, juste des livres d'ufologues ou de journalistes, qui sont parfois les mêmes. Et s'il existe déjà des publications sérieuses sur le sujet, aucune d'elles n'évoquait les croyances à l'après-guerre. Mon idée était d'analyser comment s'organisent les croyances autour des gens qui l'animent. J'ai mis six ans pour parvenir à un résultat de 400 pages où je ne juge pas. Je dois dire qu'au début de ce travail, j'avais un certain parti pris en imaginant rencontrer des doux-dingues mais aujourd'hui, la seule chose dont je suis convaincu est que la majorité des ufologues n'est pas composée de menteurs, d'ignares ou de types bourrés qui ont vu un truc dans le ciel ».
À savoir ?
« L'immense majorité des ufologues, qui n'aime pas trop le terme de soucoupiste, est composée de gens parfaitement sérieux. Ils le sont devenus parce qu'ils ont observé un phénomène qu'ils ne peuvent pas expliquer. Ils s'alimentent de ça. Il existe deux types d'observation qui sont la vision d'objets immatériels ou ce qu'ils appellent les rencontres rapprochées. La deuxième catégorie est spécialement rare en France. Sur la base de données que j'ai construite, sur les 700 cas observés en France depuis 1989, il n'existe que dix rencontres rapprochées où des gens certifient avoir vu des extraterrestres. Deux fois seulement, ils auraient parlé et deux fois à des femmes new-age. Il y a un côté marial, puisque l'on s'approche beaucoup des apparitions de la Vierge Marie, et je répète, c'est très marginal. Le soucoupisme est très majoritairement une affaire d'hommes, de classe moyenne ou moyenne-supérieure et urbaine ».
Que cherchent-ils ?
« Ils cherchent à comprendre ce qu'ils sont convaincus d'avoir vu et à échanger avec d'autres. J'ai notamment rencontré des profs, des professions libérales. Ces gens-là ne sont pas des affabulateurs, et les explications qui leur sont données ne leur conviennent pas. Beaucoup de mystères ont été levés mais pas tous ».
Comment les recenser ?
« Vous savez, en France et nulle part ailleurs en Europe je crois, la matière est prise au sérieux puisque nous finançons un département public qui s'en occupe et se nomme le Groupement d'études et d'informations pour les phénomènes spatiaux non-identifiés (Geipan). Pour résumer, quand vous apercevez quelque chose, vous avez deux choix. Soit vous en faites part à un groupe d'ufologue simplement, soit vous allez signaler le phénomène en police ou en gendarmerie. Les autorités font remonter le tout au fameux Geipan qui classe les manifestations en quatre catégories, de A, où l'explication est simple, à D, où aucune explication scientifique ne peut satisfaire. Chaque année, entre 10 à 15 % des signalements sont classé en D. Je n'en tire pas plus d'enseignement. C'est une statistique, c'est tout. Vous savez, mon sujet de recherche me fait penser à ces scientifiques qui vont explorer les grands fonds marins, au milieu de la fosse des Mariannes. On se trouve à un carrefour où des gens vous disent qu'il n'y a rien et d'autres qui se disent qu'on va bien finir par trouver quelque chose ».
Quelles sont les explications rationnelles qui ont le plus convaincu les ufologues que l'Ovni n'en était pas un ?
« La plus commune, si l'on excepte ceux qui ne connaissent pas ISS qui brille dans le ciel, est les lasers de boîte de nuit et notamment ce que l'on a appelé un temps les « sky trackers », des lasers en mouvement, qui ont provoqué une peur inouïe, il y a quelques années. On ne peut pas non plus sous-estimer les avions de surveillance qui par définition sont discrets et qui permettent d'avancer que les gens délirent quand ils les ont vus. Enfin, la foudre en boule est aussi un sujet récurrent. Quand la foudre tombe, elle peut rester en lévitation quelques minutes avant de disparaître soudainement »
en complément
Le docteur qui n'aimait pas l'école
Rien ne prédestinait Thomas Margout à devenir un jour docteur en histoire. « Je n'aimais pas le système scolaire.
Moi, je voulais faire un CAP et puis c'était tout ». Ses parents le convainquent difficilement de suivre et obtenir un bac technologique, et puis il se dirige vers la fac d'histoire « parce que j'aimais bien ça ». Il accroche, « rame pas mal en première année parce qu'il fallait que je lise ce que je n'avais pas lu » et rencontre le professeur Bouthillon en deuxième année. « J'ai su que je ferai une thèse avec lui ». Professeur remplaçant dans le Limousin en histoire-géo, « pour financer mes études comme je l'ai toujours fait », Thomas Margout sait que ce titre honorifique de docteur « ne me servira pas à grand-chose. Mais c'est une grande fierté ». Il envisage à court terme de revenir dans les parages où il a passé son lycée et son université, et imagine déjà d'autres terrains de jeux. « Moi, je veux garder le côté bizarre, ésotérique. L'époque est propice avec les nouveaux mouvements religieux. J'adore ça ».
Générations soucoupes
Dans sa recherche, Thomas Margout a recensé ce qu'il appelle les quatre générations d'ufologues. Et chacune d'entre elles répond à des caractéristiques bien précises, au point de ne pas tout à fait se ressembler. « La première court pour moi de 45 à 77. Ce sont des gens qui ont vu quelque chose, notamment après la vague de 1954, et ils essaient de comprendre. Il y a notamment un scientifique connu, Jacques Vallée, qui inspirera Spielberg pour le rôle tenu par Truffaut dans « Rencontres du troisième type ». Avec d'autres universitaires, ils se cachent et forment un labo qu'ils nomment « le laboratoire invisible ».
C'est cette structure qui accouchera du Geipan », détaille le chercheur. La deuxième génération est radicalement différente et se compose globalement des hommes de la première génération. « Elle arrive en 1977 lorsque certains, déçus par le peu de résultats, retournent leur veste et cherchent à démonter leur théorie. À mes yeux, ils restent des soucoupistes parce qu'ils passent leur temps à trouver une autre explication pour un même fait », dit celui qui sait que cette hypothèse ne va pas lui faire que des amis. Ils sont rejoints par l'union rationaliste, mouvement luttant contre l'ésotérisme et estimant que les lumières mystérieuses « sont des lumières de phare dans les yeux d'une vache ». Vaste programme. Le vrai tournant du soucoupisme arrive en 1993, et la naissance de la troisième génération, biberonnée « à X-Files, qui va tout changer.
À partir de ce moment, ce phénomène qui pouvait être joyeux va s'assombrir. Les apparitions deviennent plus inquiétantes et la théorie du complot universel jaillit, avec la levée du grand secret et tout ça ». Cela va durer jusqu'en 2000 où l'arrivée d'Internet va tout bousculer et faire éclore la quatrième génération, toujours en vogue, « où la nécessité d'avoir vu quelque chose pour devenir ufologue va s'évanouir via les réseaux et les différents forums, où tout un tas de personnes s'affranchissent du bagage culturel ». La thèse de Thomas Margout prend fin en 2012 et la supposée fin du monde « où tout le monde s'est retrouvé à Bugarach pour la fin du monde annoncée, sauf la deuxième génération ».
Un vaste (et heureux) flop qui ne remet pas en doute les croyances fortes de certains allumés : « pour eux, si les extraterrestres ne sont pas arrivés là, c'est qu'ils sont arrivés autre part ». Pas loin de chez un certain M. Vincent. David de son prénom.
https://www.letelegramme.fr/finistere/brest/thomas-margout-une-these-sur-les-ovni-11-12-2017-11775052.php#O2pSvJ6heIdAu7m8.99
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