Le général Leman (1815-1920)
Page 1 sur 1
Le général Leman (1815-1920)
Commandant de la position fortifiée de Liège, il se retranche avec ses hommes dans le fort de Loncin jusqu’à l’explosion de la poudrière. Retrouvé inconscient et blessé sous les décombres, il est fait prisonniers.
Les Allemands, forcés de s’incliner devant sa bravoure, lui rendent son épée.
Lettre du général Leman avant de partir en captivité.
« Sire, vous apprendrez avec douleur que le fort de Loncin a sauté hier à 17 heures 20 environ, ensevelissant sous ses ruines la majeure partie de la garnison de nos braves soldats.
Si je n’ai pas perdu al vie dans cette catastrophe, c’est parce que mon escorte, composé comme suit :
Capitaine commandant Collard, un sous-officier d’infanterie, qui n’a sans doute pas survécu,
le gendarme Thévenin et mes deux ordonnances
(ch. Vandenbossche et Jos . Lecocq) m’a tiré d’un endroit du fort où j’allais être asphyxié par les gaz de la poudre.
J’ai été porté dans le fossé où je suis tombé.
Un capitaine allemand, du nom de Grüson, m’a donné à boire, mais j’ai été fait prisonnier, puis emmené à Liège dans une ambulance.
Je suis certain d’avoir soutenu l’honneur de nos armes. Je n’ai rendu ni la forteresse, ni les forts.
Daignez me pardonner, Sire, la négligence de cette lettre : je suis physiquement très abîmé par l’explosion de Loncin.
En Allemagne, où je vais être dirigé, mes pensées seront ce qu’elles ont toujours été : La Belgique et son Roi !
J’aurai volontiers donné ma vie pour mieux les servir, mais la mort n’a pas voulu de moi !
Que Dieu vous bénisse Sire.
Vive Sa Majesté, Vive la Belgique
Lieutenant Général Leman."
Source : 14-18 Apocalypse en Belgique, récits de Patriotes.
Louise Monaux et Bruno Deblander.
Les Allemands, forcés de s’incliner devant sa bravoure, lui rendent son épée.
Lettre du général Leman avant de partir en captivité.
« Sire, vous apprendrez avec douleur que le fort de Loncin a sauté hier à 17 heures 20 environ, ensevelissant sous ses ruines la majeure partie de la garnison de nos braves soldats.
Si je n’ai pas perdu al vie dans cette catastrophe, c’est parce que mon escorte, composé comme suit :
Capitaine commandant Collard, un sous-officier d’infanterie, qui n’a sans doute pas survécu,
le gendarme Thévenin et mes deux ordonnances
(ch. Vandenbossche et Jos . Lecocq) m’a tiré d’un endroit du fort où j’allais être asphyxié par les gaz de la poudre.
J’ai été porté dans le fossé où je suis tombé.
Un capitaine allemand, du nom de Grüson, m’a donné à boire, mais j’ai été fait prisonnier, puis emmené à Liège dans une ambulance.
Je suis certain d’avoir soutenu l’honneur de nos armes. Je n’ai rendu ni la forteresse, ni les forts.
Daignez me pardonner, Sire, la négligence de cette lettre : je suis physiquement très abîmé par l’explosion de Loncin.
En Allemagne, où je vais être dirigé, mes pensées seront ce qu’elles ont toujours été : La Belgique et son Roi !
J’aurai volontiers donné ma vie pour mieux les servir, mais la mort n’a pas voulu de moi !
Que Dieu vous bénisse Sire.
Vive Sa Majesté, Vive la Belgique
Lieutenant Général Leman."
Source : 14-18 Apocalypse en Belgique, récits de Patriotes.
Louise Monaux et Bruno Deblander.
Sujets similaires
» Fest-noz des années 1920-30
» 1920 SOUVENIR de L'ANCETRE du CAMPING CAR.
» Championnat Allied Tank, Versailles - 1920
» Après la guerre, l’impossible oubli 1919-1920
» En janvier 1920, au large de l’île de Ré, le naufrage du paquebot Afrique
» 1920 SOUVENIR de L'ANCETRE du CAMPING CAR.
» Championnat Allied Tank, Versailles - 1920
» Après la guerre, l’impossible oubli 1919-1920
» En janvier 1920, au large de l’île de Ré, le naufrage du paquebot Afrique
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum