Depuis le départ des conscrits pour l’armée,
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Depuis le départ des conscrits pour l’armée,
Depuis le départ des conscrits pour l’armée, les bourgmestres ne dispose plus de beaucoup de gardes champêtres dans leur commune. Dés le début des hostilités, les gendarmes et la plupart des policiers rejoignent les forces armées.
L’occupant n’accorde qu’une confiance très limitée à la police communale. En vertu d’autorisation du « Landstrum Bataillon » ces hommes ne possèdent pour toutes armes que de simples sabres, puis, dès le mois d’août 1915, deux revolvers. La cause de ce geste ?
La disette qui se fait vivement sentir et pousse la population à se livre à de mauvais instincts.
Les Allemands procèdent à plusieurs arrestations. Via le tramway, ils conduisent à Mons toutes les personnes appréhendées par leurs soins ou par la police et qui relèvent d’un tribunal militaire ou civil. Les cellules de cette ville se trouvent vite engorgées.
En novembre 1914, les autorités d’occupation imposent l’heure allemande déjà en vigueur dans les chemins de fer et dans la poste. Chacun doit avancer de 56 minutes montres, horloges et autres pendules.
Dés le 1er mai 1916, elles veulent réaliser des économies d’électricité et de gaz utilisés notamment pour l’éclairage public et elles décrètent l’heure d’été pour une durée de 153 jours (décalage d’une heure).
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Frédéric Léopold de Prusse quitte Mons pour Reims, le samedi 12 septembre 1914…Mais à ce moment précis se produit le « miracle de la Marne » et les Allemands évacuent la cité des sacres…
Très tôt le lendemain, couverte de boue, la voiture du prince repasse par Mons et se dirige vers Aix-la-Chapelle (Aachen en allemand).
Le 20 septembre, à 9 heures, l’aumônier célèbre un office sur la Grand-Place de Mons ; soldats et officiers chantent des cantiques.
« Gott Mit Uns » « Dieu est Avec Nous »
contributions à l'Histoire du régime allemand en pays occupé. Bruxelles, 1918
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Les fanfares militaires prennent l’habitude de donner un concert-apéritif, le dimanche.
Sur cette photo, nous sommes à Mons, le 11 juillet 1915, à midi, sur la Grand-Place, devant l’hôtel de la Couronne impériale et la chapelle Saint-Georges.
Plusieurs enfants exhibent des journaux destinés aux soldats. Mais quelques autres manifestent un certain esprit réfractaires.
En Février 1916, des ropieurs maculent les enseignent allemandes et brisent les vitres de la caserne des Chasseurs.
L’occupant menace : en cas de récidive, il punirait la ville !
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Dès le début de l’occupation, les Allemands font transiter par les canaux (ici celui de Mons à Condé, près de Hautrage) tous les matériaux nécéssaires pour les travaux de fortifications du front.
Le trafic doit s’intensifier, mais les chevaux de halage manquent. Dès lors, ils utilisent des petits remorqueurs venus du Rhin.
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Arrêté le 2 novembre 1915, Louis Lefèvre, télégraphiste à la Louvière, doit répondre d’activités d’espionnage. Il tombe sous les balles du peloton, le 15 mai 1916, au Tir National, à Bruxelles.
Le monument aux morts de la Louvière comporte une statue à son effigie. Cette photo a été prise à l’avenue de Waterloo, à Charleroi, nous montre le convoi funèbre de trois héros, dont Louis Lefèvre.
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Un Detusches Heim, un foyer destiné à accueillir des Allemands de passage, prend place dans le bureau de change de M. Nachtergeal, dans la Grand-Rue, à Saint-Ghislain.
Dour 1914-18, de Alain Jouret.
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L’occupant n’accorde qu’une confiance très limitée à la police communale. En vertu d’autorisation du « Landstrum Bataillon » ces hommes ne possèdent pour toutes armes que de simples sabres, puis, dès le mois d’août 1915, deux revolvers. La cause de ce geste ?
La disette qui se fait vivement sentir et pousse la population à se livre à de mauvais instincts.
Les Allemands procèdent à plusieurs arrestations. Via le tramway, ils conduisent à Mons toutes les personnes appréhendées par leurs soins ou par la police et qui relèvent d’un tribunal militaire ou civil. Les cellules de cette ville se trouvent vite engorgées.
En novembre 1914, les autorités d’occupation imposent l’heure allemande déjà en vigueur dans les chemins de fer et dans la poste. Chacun doit avancer de 56 minutes montres, horloges et autres pendules.
Dés le 1er mai 1916, elles veulent réaliser des économies d’électricité et de gaz utilisés notamment pour l’éclairage public et elles décrètent l’heure d’été pour une durée de 153 jours (décalage d’une heure).
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Frédéric Léopold de Prusse quitte Mons pour Reims, le samedi 12 septembre 1914…Mais à ce moment précis se produit le « miracle de la Marne » et les Allemands évacuent la cité des sacres…
Très tôt le lendemain, couverte de boue, la voiture du prince repasse par Mons et se dirige vers Aix-la-Chapelle (Aachen en allemand).
Le 20 septembre, à 9 heures, l’aumônier célèbre un office sur la Grand-Place de Mons ; soldats et officiers chantent des cantiques.
« Gott Mit Uns » « Dieu est Avec Nous »
contributions à l'Histoire du régime allemand en pays occupé. Bruxelles, 1918
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Les fanfares militaires prennent l’habitude de donner un concert-apéritif, le dimanche.
Sur cette photo, nous sommes à Mons, le 11 juillet 1915, à midi, sur la Grand-Place, devant l’hôtel de la Couronne impériale et la chapelle Saint-Georges.
Plusieurs enfants exhibent des journaux destinés aux soldats. Mais quelques autres manifestent un certain esprit réfractaires.
En Février 1916, des ropieurs maculent les enseignent allemandes et brisent les vitres de la caserne des Chasseurs.
L’occupant menace : en cas de récidive, il punirait la ville !
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Dès le début de l’occupation, les Allemands font transiter par les canaux (ici celui de Mons à Condé, près de Hautrage) tous les matériaux nécéssaires pour les travaux de fortifications du front.
Le trafic doit s’intensifier, mais les chevaux de halage manquent. Dès lors, ils utilisent des petits remorqueurs venus du Rhin.
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Un Detusches Heim, un foyer destiné à accueillir des Allemands de passage, prend place dans le bureau de change de M. Nachtergeal, dans la Grand-Rue, à Saint-Ghislain.
Dour 1914-18, de Alain Jouret.
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