600 bouteilles de cognac remontées d’une épave coulée en 1917 en mer Baltique
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600 bouteilles de cognac remontées d’une épave coulée en 1917 en mer Baltique
Publié le 07/11/2019 à 15h15 par SudOuest.fr
Le 22 octobre, Ocean X, une entreprise suédoise spécialisée dans la recherche d'alcools vintage perdus en mer, a sauvé de l'épave du Kyros 600 bouteilles de cognac et 300 de Bénédictine, un digestif distillé à partit d'épices et de plantes. STR / OCEAN X TEAM / AFP
À l’oeil nu, l’état de préservation du trésor semble encourageant. Des analyses sont en cours pour savoir si elles sont consommables et déterminer leur valeur
Des centaines de bouteilles de cognac et de Bénédictine ont été remontées fin octobre de l’épave d’un navire coulé en mer Baltique par la marine allemande pendant la Première Guerre mondiale
Le 22 octobre, Ocean X, une entreprise suédoise spécialisée dans la recherche d’alcools vintage perdus en mer, a sauvé de l’épave du Kyros 600 bouteilles de cognac et 300 de Bénédictine, un digestif normand distillé à partir d’épices et de plantes.
Le Kyros avait été coulé au large de l’île d’Åland par un sous-marin allemand en 1917 alors qu’il faisait route vers la Finlande, chargé de biens destinés à la Russie tsariste. L’équipage avait été épargné et transféré à bord d’un bateau à destination de la Suède.
Est-ce consommable ?
Le cognac, produit par la maison De Haartman aujourd’hui disparue, et la Bénédictine sont en cours d’analyse dans un laboratoire pour déterminer s’ils sont propres à la consommation. « La mer Baltique offre des conditions favorables à la conservation de ces boissons » parce qu’elle « sombre et très froide », indique Peter Lindberg, responsable de l’expédition.
Après la localisation de l’épave par 77 mètres de fond, l’équipe de Peter Lindberg a dû la libérer des filets de pêche qui l’entravaient. Son exploration par des plongeurs s’avérant tout de même périlleuse, ils ont dû faire appel à une société équipée d’un petit véhicule sous-marin téléguidé.
À l’oeil nu, l’état de préservation du trésor semble encourageant, aucune trace de fuite n’ayant été détectée. Des bulles d’air se promènent entre le bouchon et la liqueur et beaucoup des bouteilles de cognac étaient scellées à l’étain.
« La valeur de ces bouteilles reste à déterminer parce que la marque de cognac n’existe plus », explique Peter Lindberg. Il espère pouvoir vendre le lot à bon prix lors d’enchères internationales. « Je ne suis pas sûr d’avoir les moyens de me garder une bouteille », plaisante-t-il.
Le 22 octobre, Ocean X, une entreprise suédoise spécialisée dans la recherche d'alcools vintage perdus en mer, a sauvé de l'épave du Kyros 600 bouteilles de cognac et 300 de Bénédictine, un digestif distillé à partit d'épices et de plantes. STR / OCEAN X TEAM / AFP
À l’oeil nu, l’état de préservation du trésor semble encourageant. Des analyses sont en cours pour savoir si elles sont consommables et déterminer leur valeur
Des centaines de bouteilles de cognac et de Bénédictine ont été remontées fin octobre de l’épave d’un navire coulé en mer Baltique par la marine allemande pendant la Première Guerre mondiale
Le 22 octobre, Ocean X, une entreprise suédoise spécialisée dans la recherche d’alcools vintage perdus en mer, a sauvé de l’épave du Kyros 600 bouteilles de cognac et 300 de Bénédictine, un digestif normand distillé à partir d’épices et de plantes.
Le Kyros avait été coulé au large de l’île d’Åland par un sous-marin allemand en 1917 alors qu’il faisait route vers la Finlande, chargé de biens destinés à la Russie tsariste. L’équipage avait été épargné et transféré à bord d’un bateau à destination de la Suède.
« La valeur de ces bouteilles reste à déterminer car la marque de cognac n’existe plus »
Est-ce consommable ?
Le cognac, produit par la maison De Haartman aujourd’hui disparue, et la Bénédictine sont en cours d’analyse dans un laboratoire pour déterminer s’ils sont propres à la consommation. « La mer Baltique offre des conditions favorables à la conservation de ces boissons » parce qu’elle « sombre et très froide », indique Peter Lindberg, responsable de l’expédition.
Après la localisation de l’épave par 77 mètres de fond, l’équipe de Peter Lindberg a dû la libérer des filets de pêche qui l’entravaient. Son exploration par des plongeurs s’avérant tout de même périlleuse, ils ont dû faire appel à une société équipée d’un petit véhicule sous-marin téléguidé.
À l’oeil nu, l’état de préservation du trésor semble encourageant, aucune trace de fuite n’ayant été détectée. Des bulles d’air se promènent entre le bouchon et la liqueur et beaucoup des bouteilles de cognac étaient scellées à l’étain.
« La valeur de ces bouteilles reste à déterminer parce que la marque de cognac n’existe plus », explique Peter Lindberg. Il espère pouvoir vendre le lot à bon prix lors d’enchères internationales. « Je ne suis pas sûr d’avoir les moyens de me garder une bouteille », plaisante-t-il.
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