Puissent-elles vous montrer la brutalité de cette fin de conflit

panoplie d'images haute en couleur mise en valeur grâce de James Miller, ayant un formidable site que je vous mettrai en description sur chacune des photos =)

J'ai scruté pendant pas mal d'heures pas mal de photos et je suis tombé sur quelques-unes proches de notre région et notamment de la frontière Belge, en automne 1918.

Puissent-elles vous montrer la brutalité de cette fin de conflit et vous transporter au-delà de notre époque, pour un voyage temporel de plus de 101 aujourd'hui...avec cela je vous offre une photo de la grand place de Mons prise dans les années 20 ou 30, à vrai dire je ne sais pas précisément, même si je dirai plutôt début des années 29-30...

2 novembre 1918

Des Néo-Zélandais à Pont-à-Pierres, à Beaudignies en France (Quesnoy), déplaçant des soldats allemands blessés sur des civières. Les Allemands avaient été portés sur un chariot de ferme depuis la ligne de front.

Le 24 octobre, la position de Beaudignies est assurée et les régiments néo-zélandais d'Otago et de Canterbury sont relevés par les bataillons de la brigade de fusiliers. Beaudignies est devenu le camp de base des Néo-Zélandais. Les différents quartiers généraux des régiments sont installés dans les fermes du village; L'hôpital de premiers secours était à Pont-à-Pierres, où étaient également concentrés les nombreux prisonniers allemands. Le village a également vu un bivouac du régiment de Maoris qui viennent de reconstruire un pont sur le St. George.

Jusqu'au 4 novembre, des préparatifs ont été faits pour que l'artillerie de campagne néo-zélandaise soit soumise à la plus grande discrétion dans les environs du Quesnoy. L'activité normale a été maintenue (de nombreux raids) mais les munitions ont été acheminées à la tombée de la nuit. Le village sur la ligne de front a été bombardé à plusieurs reprises par l'ennemi.

Le matin du 4 novembre 1918, les bataillons se sont engagés dans la bataille de Quesnoy et ont quitté Beaudignies. Les 1ers et 3èmes bataillons (à l'appui) de la brigade de fusiliers quittent la route à la sortie du village pour contourner le sud-est de Le Quesnoy. L’artillerie de campagne néo-zélandaise a été installée pour la première fois dans les champs à la sortie de Beaudignies.

(Source photo - Bibliothèque nationale de Nouvelle-Zélande)

Réf: 1 / 2-013697-G
Photographe - Henry Armytage Sanders

(Colorié par Doug)

la même ferme, aujourd'hui près de Solesmes, juste proche de Maubeuge.

La bataille des Lys.
Des artilleurs de la Royal Field Artillery mettent en service un canon de 18 livres à côté d’une maison en ruine. Près de Saint-Floris, Nord-Pas-de-Calais, France.

2 mai 1918

https://www.facebook.com/ww1incolour/photos/a.450835521726972/1732164610260717/?type=3&theater

Argyll et Sutherland Highlanders de la 51e division traversant le chemin de fer à Douchy-lès-Ayette par les ruines du pont de chemin de fer détruit, le 22 octobre 1918.

11 octobre 1918

Escouade de soldats américains écoutant un de leurs camarades jouant de l'orgue dans l'église à moitié détruite d'Exermont, dans l'Argonne, en France.

- Sgt. J.A. Marshall (Army), NARA NOM DU FICHIER: 111-SC-27413 (Photo du Département de la défense)

(Colorié par Doug)

18 octobre 1918

Troupes des 57ème et 59ème divisions britanniques (XI Corps) entrant à Lille, en France.

(Source de la photo - IWM Q 9579)

(Couleur par Doug)

L'Albatros D.V 2065/17 de Jasta 5, montré après avoir perdu une aile alors qu'il était piloté par le lieutenant Hans Joachim von Hippel.
18 février 1918.

Von Hippel pilotait l’Albatros «Dragon rouge» au combat. Après une plongée, il a perdu l’aile inférieure gauche à 4 000 mètres d’altitude, mais il a réussi à atterrir l’appareil endommagé et s’est échappé indemne.

Von Hippel a servi avec Jasta 5 jusqu'en août 1918, puis a été transféré à Jasta 71.

(Colourised par James Miller)

https://www.facebook.com/1903962493015273/photos/pcb.2634578173287031/2634573539954161/?type=3&theater

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