on a tendance à oublier qu’au début de la première guerre mondiale.......

Carte postale d’après guerre montrant une Minerva en mission, et la teinte gris bleue utilisée pour les véhicules.

On constate également souvent que les capots sont ouverts, le blindage ne permettant probablement pas de refroidir correctement le moteur.

L’auto Mitrailleuse Minerva
Masse : 4000 kg
Longueur : 4.90 m
Largeur : 1.75 m
Equipage : 3-6
Moteur : Cylindre en ligne Knight à essence développant 40 cv à 2.500 tr/ min.
Vitesse max : 40 km/h
Autonomie : 150 km
Armement : 1x mitrailleuse Hotchkiss 8 mm,
Approvisionné avec 4.500 cartouches.
Protection : acier 4 mm

Source : champ de bataille thématique 40.




on a tendance à oublier qu’au début de la première guerre mondiale, les peuples étaient encore plongés dans leur idéologie de grands empires, qui n’avaient pratiquement que peu changés depuis Napoléon.

Les nations-empires avaient vu l’apparition de l’aviation entre 1900 et 1903, l’invention de la radio dont la première liaison hertzienne sans fil vit le jour en 1895 grâce à Guglielmo Marconi. Tout ceci était des étapes sensées

Aider les populations à vivre avec plus de confort et profiter de la Belle époque. Ceci dit, la voiture apparait sur la scène publique un peu avant ses concurrents. En 1891, grâce aux progrès techniques, de nombreux constructeurs automobiles voient le jour. Panhard & Levassor est ainsi fondé en 1891 et produit les premiers véhicules de série en France.

Ce qui impressionnera beaucoup Armand Peugeot (famille Peugeot) qui découvrit cette automobile à l'Exposition universelle de Paris de 1889, et oriente son industrie familiale Peugeot vers l'automobile.

Il est évident que si la voiture fut un fleuron sociétal en temps de paix, elle fut aussi une belle aubaine pour les militaires !

La voiture devint le tournant roulant du nouveau Monde qui se dessinait déjà dans cette Europe qui se lassait de l’ancien Monde. La motorisation allait doper les industries et fournir aux armées vitesse et rapidité lors des prochaines grandes offensives.

C’est ce qui se passe également dans notre petit Belgique ! Eh oui car en 1914, l’armée Belge avait aussi son lot d’auto mobile et qui furent très judicieusement utilisées partout sur l’ensemble du front.

Fait très rarement relatés dans les reportages et je trouvais ceci dommage, donc voici la publication du jour =)

Bien évidemment chers abonnés, si j’ai fait une faute lors de la rédaction sur une date ou un nom, n’hésitez pas à me le signaler =)

Eh oui, je n’ai pas la science infuse et je ne sais pas encore tout sur ces époques qui me fascinent et que je découvre chaque jour avec vous !

Merci pour votre soutien et je vous remercie plus de 2.000 fois désormais



Automitrailleuse SAVA (Société Anversoise de Véhicules Automobile).

Beaucoup Furent construites et utilisées par les Belges mais rencontrèrent moins de succès auprès de la troupe.

Ici une SAVA en mission de reconnaissance dans la plaine de Dixmude.

Source Stéphan Mohain, champ de bataille thématique 40.



Les premiers autos-blindés sur le front.

Bien que la motorisation de l’armée belge ait débuté en 1909, seul un petit nombre de véhicules l’équipe à l’entrée en guerre.

Le lieutenant de réserve Charles Henkart prend tout de suite l’initiative d’utiliser ses voitures personnelles, une Pipe et une Opel pour la reconnaissance rapide.

Présentant cependant que se voitures vont être amenés au contact de l’ennemi, Henkart les fait blinder par l’atelier anversois de Minerva au moyen de plaques d’acier de chaudières fournies par la société Cockerill d’Hoboken.

Si le blindage n’est pas bien épais, il apporte cependant une protection satisfaisante contre les armes de l’infanterie.

Les Belges sont ainsi les premiers à utiliser des véhicules blindés de reconnaissances sur le front.

La Pipe est armée avec 4 mitrailleuses Lewis amenées d’Angleterre et la réussite de la transformation de l’auto est telle que la société Minerva lance la fabrication d’une série d’automitrailleuses.



Les nouveaux véhicules sont basés sur le châssis Minerva 38 HP équipé de 4 roues arrière afin de mieux répartir le poids supplémentaire apporté par le blindage de 4 mm.

La Minerva est sans toit et protégée par des parois verticales, l’armement est apporté par une mitrailleuse Hotchkiss montée sur une colonne.

Moins de trois semaines après le déclenchement de la guerre, les premières automitrailleuses sortent des ateliers Minerva et Cockerill (qui fournit les plaques d’acier).

25 à 30 véhicules blindés sont réalisés par la société d’Anvers, auxquels, il faut ajouter ceux produits par la SAVA (Société Anversoise de Véhicules Automobiles) et dotés d’une tourelle hémisphérique.

Peu de SAVA sont construites, le modèle remportant moins de succès en unité que la Minerva. Les tourelles sont même démontées, leur poids se révélant trop important pour le châssis.




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