Né en Géorgie, à Gori, en 1906, Dimitri Amilakvari
Page 1 sur 1
Né en Géorgie, à Gori, en 1906, Dimitri Amilakvari
Né en Géorgie, à Gori, en 1906, Dimitri Amilakvari est issu d’une famille aristocratique. Réfugié en France, après l’invasion de son pays par les Soviétiques en 1921, il intègre Saint-Cyr en 1924. Dimitri Amilakvari sort parmi l’un des premiers de sa promotion (promotion du Rif ) et choisit la Légion étrangère comme corps d’armée. Il rejoint la maison-mère de cette troupe d’élite, située à Sidi-Bel-Abbès, en Algérie. Avec les képis blancs du 4e régiment étranger, il participe à plusieurs campagnes au Maroc lors de la « pacification » du Haut-Atlas entre 1932 et 1934. Au début de la Seconde Guerre mondiale, Dimitri Amilakvari se fait naturaliser français et participe à la campagne de Norvège, (9 avril-10 juin 1940), au sein de la 13e demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE), dans ce qui constitue le premier heurt frontal des forces de la Grande-Bretagne, la Pologne et la France, contre les troupes allemandes. Il y obtient trois nouvelles citations et la Légion d’honneur.
En juin 1940, ne pouvant se résoudre à la défaite, Dimitri Amilakvari embarque depuis la Bretagne, à Saint-Jacut-de-la-Mer, et gagne l’Angleterre pour rallier le général de Gaulle à Londres Avec les cadres qui l’ont suivi, ils reconstituent la 13e demi-brigade de Légion étrangère qui, rapidement, compte plus d’un millier de légionnaires. Au printemps 1941, alors que les opérations alliées se concentrent en Afrique du Nord et au Levant, Dimitri Amilakvari combat les Italiens en Erythrée, puis lutte en Syrie où il sera nommé lieutenant-colonel après avoir rallié aux Forces françaises libres (FFL), près de deux milles hommes du groupement de Légion étrangère du Levant jusqu’alors aux ordres de Vichy. En 1942, il participe à la campagne en Libye et seconde le général Koenig qui dirige la 1ère brigade française libre, forte de cinquante cinq mille hommes. Avec la 13e DBLE, il résiste à Bir Hakeim, face aux forces de l’Axe largement supérieures en nombre. Avec ses hommes, il harcèle l’Afrika Korps sur ses arrières. Assiégés, les Français parviennent à s’échapper après une résistance de seize jours.
Au regard de ses actions, le 10 août 1942, le général de Gaulle lui remet la Croix de la Libération qui reçoit également sa cinquième citation à l’Ordre de l’armée. En octobre 1942, Amilakvari poursuit le combat à El Alamein, avec la 1ère brigade française, pour repousser l’Afrika Korps de Rommel. Mais le 24 octobre, un éclat d’obus de cent cinq millimètres le blesse mortellement au visage. Il meurt peu avant son 36e anniversaire.
https://www.achac.com/memoires-combattantes/dimitri-amilakvari-1906-1942/?fbclid=IwAR3t17SgtrX4Z6gNIygSfmKJrEFzEibWEndAA5f2Gh6BwE2nDg4JfPmYHFo
En juin 1940, ne pouvant se résoudre à la défaite, Dimitri Amilakvari embarque depuis la Bretagne, à Saint-Jacut-de-la-Mer, et gagne l’Angleterre pour rallier le général de Gaulle à Londres Avec les cadres qui l’ont suivi, ils reconstituent la 13e demi-brigade de Légion étrangère qui, rapidement, compte plus d’un millier de légionnaires. Au printemps 1941, alors que les opérations alliées se concentrent en Afrique du Nord et au Levant, Dimitri Amilakvari combat les Italiens en Erythrée, puis lutte en Syrie où il sera nommé lieutenant-colonel après avoir rallié aux Forces françaises libres (FFL), près de deux milles hommes du groupement de Légion étrangère du Levant jusqu’alors aux ordres de Vichy. En 1942, il participe à la campagne en Libye et seconde le général Koenig qui dirige la 1ère brigade française libre, forte de cinquante cinq mille hommes. Avec la 13e DBLE, il résiste à Bir Hakeim, face aux forces de l’Axe largement supérieures en nombre. Avec ses hommes, il harcèle l’Afrika Korps sur ses arrières. Assiégés, les Français parviennent à s’échapper après une résistance de seize jours.
Au regard de ses actions, le 10 août 1942, le général de Gaulle lui remet la Croix de la Libération qui reçoit également sa cinquième citation à l’Ordre de l’armée. En octobre 1942, Amilakvari poursuit le combat à El Alamein, avec la 1ère brigade française, pour repousser l’Afrika Korps de Rommel. Mais le 24 octobre, un éclat d’obus de cent cinq millimètres le blesse mortellement au visage. Il meurt peu avant son 36e anniversaire.
https://www.achac.com/memoires-combattantes/dimitri-amilakvari-1906-1942/?fbclid=IwAR3t17SgtrX4Z6gNIygSfmKJrEFzEibWEndAA5f2Gh6BwE2nDg4JfPmYHFo
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum