Parfois, quand on sort des sentiers battus, on découvre des vestiges rares, des témoignages historiques directs !

Parfois, quand on sort des sentiers battus, on découvre des vestiges rares, des témoignages historiques directs !
C'est un petit hors-série qu'on tenait à vous montrer !

Toujours dans les Vosges du Nord, dans le Secteur Fortifié des Vosges (SFV) de la ligne Maginot, on trouve certains rochers qui possèdent des inscriptions, épitaphes, et dessins uniques.

Chacun de ces dessins racontent une histoire : De la construction de la ligne Maginot, aux combats de 1940, l'opération Nordwind (Janvier 1945), et enfin la libération du secteur (mars 1945) ...

On vous invite à cliquer sur les images pour découvrir l'histoire de ces inscriptions !

PS : Si vous avez des témoignages de ce genre dans votre région (bâtiments, arbre, rochers, etc...), préservez-les ! Sur l'un des rochers où l'on était, une croix gammée d'époque a été "explosée" sans doute avec un marteau ou autre.

https://www.facebook.com/historateurs/photos/pcb.811983782861445/811979066195250/

Ici, au détour d'une paroi rocheuse, un soldat nommé Klötzer a inscrit son nom et l'année, 1945.

S'il est allemand, il est possible qu'il occupait les environs jusqu'au 15 mars 1945 : En effet, le secteur des Vosges du Nord connaît à nouveau les combats lors de l'opération Nordwind, la dernière offensive allemande du front de l'Ouest (Janvier 1945), et ne sera libéré que du 15 au 17 mars 1945 avec l'opération Undertone.

En dessous, on distingue un espacement qui contenait une croix gammée : elle a été "grattée" voilà quelques dizaines d'années..

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Lorsqu'on se rapproche de la LPR (Ligne Principale de Résistance) de la ligne Maginot, constituée d'ouvrages, de casemates et de blockhaus, les queues de cochon sont très communes. Elles permettaient de suspendre les barbelés afin de réaliser le réseau anti-infanterie. Au devant, étaient érigés des réseaux de rails antichars.

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Voilà certainement un témoignage incroyable et lourd de sens :

Une Croix de Lorraine, dans le V de la Victoire, supplante une croix gammée !

On sait que secteur des Vosges du Nord connaît à nouveau les combats lors de l'opération Nordwind, la dernière offensive allemande du front de l'Ouest (Janvier 1945), et ne sera libéré que du 15 au 17 mars 1945 avec l'opération Undertone.

Cette explication permet donc de dater ces 2 gravures à 1945 !

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Autre rocher, autres inscriptions.

Ici, deux soldats de la 6e Division SS "Nord" ont laissé plusieurs inscriptions !

De haut en bas :

Premièrement, le "6" avec le logo de la SS, qui permet d'identifier la division.

Deuxièmement, deux noms : R. Schuttz et H. Lang.

Et Troisièmement, une date, le 1er mars 1945.

Comme expliqué précédemment, les allemands réoccupent les Vosges du Nord, suite aux offensives menées dans le cadre de l'opération Nordwind (janvier 1945). Ils n'y sont délogés qu'avec l'opération Undertone du 15 au 17 mars 1945.

Vraisemblablement, ce rocher, comme d'autres, a du servir d'abri ou de lieu d'observation pour les troupes présentes.

La 6e SS-Gebirgs-Division "Nord" a combattu sur le front Est, en Finlande principalement. Spécialisée dans le combat de montagne, elle a transférée fin 1944 en Alsace-Moselle pour l'opération Nordwind. Elle y a subi de lourdes pertes

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Ici, un visage aux traits naïfs, presque enfantins, a été gravé dans la roche.

Aucune date de permet de dater l'œuvre. Période de guerre comme pour d'autres rochers du secteur ? Ou beaucoup plus ancien ?

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Sur une autre paroi rocheuse de grès des Vosges, des inscriptions multiséculaires :

En plein centre, un certain "Jean Lorang" a gravé son nom en 1873.

Ensuite, d'autres personnes ont gravé successivement leurs noms et des dates autour.

Dans l'ordre chronologique :

- 1937 en haut, permet de dater une époque où furent coulés plusieurs blockhaus dans le secteur fortifié des Vosges. Période donc de construction et de renforcement de la ligne Maginot.

- Le soldat "Fortier" a signé le bas du rocher en 1940, selon toute logique avant mai 1940. Nous sommes là aussi dans la période Maginot, cet homme a pu passer lors d'une patrouille ou utiliser le rocher en abri, mais c'est sans doute un mobilisé ou un militaire.

- En haut, un double VV de la victoire permet de dater la gravure après mars 1945.

Et enfin, en haut à droite, un "P. Sch" a écrit ses initiales le 5 octobre 1956 .... (ou 1856 ?). Simple promeneur, sans doute

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