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Dépendance. Un défi majeur à l’horizon 2030

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Dépendance. Un défi majeur à l’horizon 2030  Empty Dépendance. Un défi majeur à l’horizon 2030

Message par Admin Mer 27 Mar - 20:09

Publié le 26 mars 2019 à 19h18 Modifié le 27 mars 2019 à 07h51

Dépendance. Un défi majeur à l’horizon 2030  Sceau-10
La proportion de personnes âgées vivant en institution en France est une des plus élevées d’Europe.  (Photo Stéphane de Sakutin/AFP)

Les générations nombreuses du baby-boom vont entrer dans le grand âge à partir de 2030 : c’est à ce défi majeur que va tenter de répondre un rapport remis, jeudi, au gouvernement, avant une loi d’ici à la fin de l’année.

Pour la première fois, les plus de 65 ans seront plus nombreux que les moins de 20 ans en France en 2030. Les 85 ans et plus vont voir leur nombre exploser, passant de 1,8 million, aujourd’hui, à 2,6 millions en 2030, 5,6 millions en 2050 et 6,3 millions en 2070, selon les projections de l’Insee.

Face à ce vieillissement massif, les structures sont insuffisantes : établissements saturés, personnels sous-payés et épuisés, au point que le secteur peine à recruter, en institution comme dans l’aide à domicile.

Dominique Libault, ex-conseiller de Simone Veil, ancien directeur de la Sécurité sociale, a consulté tous azimuts pour construire son rapport. Les acteurs du secteur ont participé à dix groupes de travail pendant quatre mois.

11 et 25 milliards d’euros à l’horizon 2030


Au-delà des besoins de financement de la dépendance, estimés entre 11 et 25 milliards d’euros à l’horizon 2030, il s’agit de choix de société. « Les Français souhaitent massivement rester chez eux », relève Marie-Anne Montchamp, qui préside la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Pourtant, la proportion de personnes âgées vivant en institution en France est une des plus élevées d’Europe : un tiers des plus de 85 ans résident en Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), dont l’image n’a cessé de se détériorer.

Le taux de soignants s’est légèrement amélioré en dix ans dans les Ehpad (28 aides-soignants et infirmiers pour 100 lits) mais il reste très en deçà des taux observés chez nos voisins allemand et espagnol, tandis que l’état des personnes accueillies s’est dégradé, allant vers des dépendances lourdes.

Système trop binaire entre institution et domicile

Le système est aussi trop binaire, entre institution et domicile. Domnique Libault a reconnu récemment qu’il y avait « une demande d’évolution de l’offre » afin « que la coupure entre domicile et Ehpad soit moins forte », tout en excluant un « big bang ».

Entre l’Ehpad (600 000 places) et le domicile existent déjà des solutions alternatives, comme les résidences autonomie (110 000 places) ou les résidences services seniors (50 000).

On parle beaucoup d’« Ehpad hors les murs », ou « Ehpad à domicile », pour que les personnes même dépendantes puissent rester chez elles tout en bénéficiant de soins, d’accompagnement à la fin de vie, d’aide à la vie quotidienne, etc.

En Nouvelle-Aquitaine, 70 Ehpad ont participé à une expérimentation qui faisait d’eux des « pôles ressources » dans leur secteur, avec des tournées de nuit auprès de la population âgée, un accueil de jour itinérant, des soutiens aux aidants. Le surcoût de l’expérimentation a été estimé par Michel Laforcade, directeur général de l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine, autour de 4,6 millions d’euros. « Pas si cher que ça, si on évite des coûts liés à des hospitalisations en urgence », a constaté Domnique Libault.

Comment attirer du personnel formé ?


Reste que le maintien au domicile exige des personnels formés en nombre. Or le secteur est en crise, comme l’ont montré les grèves de soignants de l’hiver 2018. « Il va falloir revaloriser les carrières, mettre de l’argent, il y a urgence, on est à la limite de la saturation », constate Albert Lautman, directeur général de la Mutualité française.

Le reste à charge pour les familles est un autre sujet épineux. Le rapport devrait proposer une simplification du système tripartite (Assurance maladie, départements, familles) avec une nouvelle prestation autonomie fusionnant dépendance et soins. L’APA (allocation personnalisée d’autonomie) serait remplacée par une « prestation autonomie établissement » dégressive selon le revenu.

Les sujets les plus délicats, comme le financement et sa répartition entre les départements, l’Assurance maladie et les familles, feront certainement l’objet d’arbitrages au plus haut niveau.

L’idée de lier la future réforme des retraites à l’enjeu de la dépendance, avancée par plusieurs membres du gouvernement, a hérissé les syndicats en pleine concertation sur les retraites. La nouvelle « journée de solidarité » évoquée par le délégué général de LREM, Stanislas Guerini, promet aussi de faire débat.

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Dernière édition par Admin le Mer 27 Mar - 20:32, édité 1 fois
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Message par Admin Mer 27 Mar - 20:31

Personnes âgées. Jean Arcelin met un coup de pied dans l’Ehpad

Dépendance. Un défi majeur à l’horizon 2030  Z19

Jean Arcelin livre le récit de ses trois années à la tête d’une maison de retraite privée et s’indigne du traitement réservé aux personnes âgées. (Photo Bruno Levy/Photo 12)

Ancien directeur d’Ehpad, Jean Arcelin dévoile les dessous d’un business florissant, celui des personnes âgées.


Il est le premier directeur d’un Ehpad privé à montrer l’envers du décor. Dans un livre sorti récemment, Jean Arcelin décrit la galerie de personnages qui vivent et font vivre les maisons de retraite médicalisées. Mais aussi l’appétit toujours plus grand des groupes commerciaux qui les possèdent. Un système « écœurant » que l’auteur dénonce.

Il aura tenu presque trois ans, avant de s’écrouler, un matin, vidé de toute force et de toute illusion. Jean Arcelin a 53 ans aujourd’hui et il s’apprête à retrouver son milieu professionnel d’origine : les concessions automobiles. Mais avant cela, il a souhaité témoigner de son incursion dans le monde (trop) fermé des maisons de retraites médicalisées, les Ehpad (établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes). Plus précisément les établissements privés commerciaux, qui représentent 31 % des Ehpad en France : les autres sont gérés soit par les pouvoirs publics (qui parfois délèguent au privé), soit par des organismes privés à but non lucratif, comme certaines associations.

Cette parenthèse de presque trois ans, il l’avait d’abord choisie comme un virage professionnel qui « donnait sens » à son parcours. « J’avais deux passions dans la vie : les belles voitures et ma grand-mère, originaire de Ploubalay ! » Après avoir gagné (beaucoup) d’argent et gravi chaque marche vers le comité directeur d’une grande marque allemande, Jean Arcelin, qui vit dans le sud de la France, décide donc de choisir l’humain. « J’avais un diplôme qui me permettait de devenir directeur d’Ehpad, et comme j’avais déjà fait pas mal de bénévolat en maison de retraite, ça m’a paru simple ».


Oui-Oui au pays des Ehpad

Il divise son salaire par trois, se gonfle de courage et d’envies, mais il découvre un monde « à mille lieues de ce qu’il avait imaginé » : « En arrivant, j’étais Oui-Oui au pays des Ehpad ! » sourit-il aujourd’hui. Il déchante. « Les Ehpad commerciaux ont deux faces : celle faite pour le marketing, que l’on retrouve sur les sites internet des établissements, qui montrent de jolies Mamie Nova souriantes dans un endroit merveilleux et calme. Je n’ai jamais vu un seul de ces Ehpad ressembler à son site internet. Et l’autre face, c’est celle qu’on cache, celle qui est interdite à la presse et à l’extérieur, sous peine de déclencher une cellule de communication de crise dans les sièges parisiens ! » C’est celle des manques d’effectifs constants, des budgets toujours plus restrictifs pour générer toujours plus de profits, au détriment des plus vulnérables.

Budgets hygiène et repas rabotés

« Il existe un établissement, dans une station balnéaire du sud de la France, où les résidents mangent pour 3,70 euros par jour, c’est-à-dire à peine plus d’un euro par repas, alors qu’ils paient 5 000 euros par mois ! », s’agace Jean Arcelin. La logique de profit se déploie au détriment de la qualité des repas (30 % des résidents sont dénutris), du temps consacré aux soins, jusqu’au nombre de changes pour les résidents incontinents… « Un vieux, ça ne pue pas plus que vous et moi, soumis aux mêmes conditions d’hygiène ! », remarque l’auteur, amer.

Mais pour autant, de cette épuisante épopée, Jean Arcelin se refuse de ne garder que les mauvais souvenirs, loin de là : « J’ai ouvert une boîte de Pandore, mais aussi un coffre aux trésors », reconnaît-il. Cela tient aux personnalités attachantes qu’il a croisées, à des personnes âgées auprès desquelles il s’est senti tout aussi dépourvu, parfois, que plein de gratitude. « J’y ai vu des choses magnifiques, des histoires d’amour dingues, des moments d’humanité riches, et j’ai pris de vraies leçons de vie. Je sais maintenant à quoi l’on pense lorsque l’on va mourir… À mon sens, il y a deux périodes sacrées : l’enfance et la fin de vie. On jugera notre niveau de civilisation à l’aune de l’attention que l’on leur aura apporté ».
* « Tu verras Maman tu seras bien », Éditions XO Document, 19,90 €.

« Ils considèrent les vieux comme des machines à cash »

Mais le système que dénonce Jean Arcelin se porte bien et « ne risque rien », selon lui : « Le marché est verrouillé : il manque des centaines de milliers de places en Ehpad en France. Donc, tant que l’État ne créera pas davantage d’établissements publics, et ne légiférera pas pour encadrer les pratiques ou les tarifs, les actionnaires des cinq grands groupes fondateurs d’Ehpad commerciaux resteront tranquillement dans les 500 plus grosses fortunes de France ».

Ces cinq plus grands groupes, l’an dernier, ont réalisé 160 millions d’euros de bénéfices nets. « Ils considèrent les vieux comme des machines à cash, là où ils devraient au contraire être protégés de l’âpreté au gain ».

« Le business, je ne suis pas contre, justifie Jean Arcelin. On peut même gagner de l’argent dans la "silver economy", parce que gagner de l’argent, cela permet de créer des emplois, des richesses, etc. Mais la logique libérale doit trouver ses limites morales : respecter les collaborateurs, et fournir des prestations de qualité aux résidents ». Pour lui, c’est non seulement souhaitable, mais largement possible.

Leçons de vie inoubliables


C’est précisément parce qu’il n’avait pas « atteint totalement ses objectifs », et qu’on lui a refusé deux postes âprement réclamés dans son dernier Ehpad que Jean Arcelin a, un matin, jeté l’éponge. Le corps incapable de se lever pour aller travailler, victime, comme beaucoup d’employés du secteur, d’un « beurre-noute » (burn-out, NDLR), comme le chantait l’une de ses résidentes à l’accent marseillais. La dépression dure plusieurs mois.


https://www.letelegramme.fr/france/personnes-agees-jean-arcelin-met-un-coup-de-pied-dans-l-ehpad-26-03-2019-12242466.php
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Message par Admin Mer 27 Mar - 20:40

Personnes âgées dépendantes. Pris pour « des sous-citoyens »

Dépendance. Un défi majeur à l’horizon 2030  Z20
Joëlle Le Gall, (au centre) était à Quimper, ce vendredi, avec des délégués d’Ille-et-Vilaine et du Finistère pour créer la fédération bretonne de Bien Vieillir Ensemble.

Publié le 01 mars 2019 à 17h00

oëlle Le Gall n’a pas perdu sa flamme. La créatrice, à Quimper en 2003, de la première association Bien Vieillir Ensemble, y était ce vendredi pour créer une fédération bretonne et porter deux combats pour les personnes âgées dépendantes : abattre la « barrière de l’âge » et dénoncer l’échec des Ehpad (*).

« 60 ans, c’est la barrière de l’âge. Au-dessus de cet âge une personne qui devient dépendante suite à un accident, une maladie invalidante relèvera de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Elle représente en moyenne pour une personne grabataire, 1 364 €. Résultat, si elle reste à domicile, l’aidant familial s’épuise, surtout si c’est le conjoint qui est aussi âgé.

En revanche, si l’accident ou la maladie arrive avant 60 ans, la personne touchera la prestation de compensation du handicap (PCH) qui est quatre fois supérieure à l’APA et peut être versée jusqu’à 75 ans », informe Joëlle Le Gall, présidente de Bien Vieillir Ensemble, qui précise : « Nous refusons toute discrimination liée à l’âge.

Un citoyen doit avoir les mêmes droits concernant l’accompagnement de ses besoins d’aide à la vie. Associer âge et dépendance est une discrimination dont le seul but est de réduire les financements de la perte d’autonomie. On enferme les plus de 60 ans atteints d’une maladie invalidante dans un espace où l’humain n’a plus la même valeur ».

« Maltraitance politique, financière, institutionnelle »

L’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, qui est souvent l’ultime recours des personnes ne pouvant rester à domicile, est aussi motif à colère. « Dans les années 2000, les personnes souffrant d’une lourde perte d’autonomie étaient dirigées vers l’Unité de soins de longue durée (USLD) d’un hôpital, rappelle Joëlle Le Gall. Aujourd’hui les Ehpad accueillent ces personnes sans avoir assez de moyens pour assurer les soins. Ils sont à bout de souffle et les plus jeunes directeurs sont surtout des gestionnaires financiers.

Nous sommes peu optimistes face aux pansements que les gouvernements mettent sur ces problèmes alors que la situation va s’aggraver vu la démographie ». L’association parle ainsi de « maltraitance politique, financière et institutionnelle ». L’association demande donc de réunir les USLD et les Ehpad dans une nouvelle structure médico-sociale avec un financement universel et non séparé entre PCH et APA. « Car, en plus, l’accès à l’Ehpad coûte en moyenne 2 000 € par mois, hors secteur lucratif. Alors que M. Macron a dit à des retraités qu’ils étaient riches avec 1 200 €. Les personnes sont obligées de vendre leurs biens, puis de compter sur leurs enfants. Ce n’est pas possible ».

Bien Vieillir Ensemble
a participé à la consultation lancée en octobre dernier par la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, sur le grand âge et l’autonomie. « Il n’y a aucun signal positif. Le but est toujours de supprimer des lits dans les hôpitaux. Cela nous inquiète ». Quant à la création d’un cinquième risque Dépendance couvert par la Sécurité sociale, évoqué par M. Macron, Joëlle Le Gall reste sceptique. « Il maintient la barrière des 60 ans et donc le principe de sous-citoyens… ».

* Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes.
Contacts
06 31 11 98 54/07 77 03 00 23www.bve.bzhcontact@bve.bzh

https://www.letelegramme.fr/bretagne/personnes-agees-dependantes-pris-pour-des-sous-citoyens-01-03-2019-12220614.php
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Message par Admin Mer 27 Mar - 20:49

Personnes âgées dépendantes. Pris pour « des sous-citoyens »

Ehpad. Les résidents pourraient-ils payer en fonction de leurs revenus ?
Publié le 22 janvier 2019 à 10h32


Pour les résidents en Ehpad, le reste à charge est en moyenne de 2 000 € par mois. Ce qui est particulièrement élevé alors que la pension moyenne des retraités est de 1 200 €. Autre injustice, les tarifs varient d’un territoire à l’autre.

L’un des enjeux de la concertation « Grand âge et autonomie »https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/concertation-grand-age-et-autonomie


qui est en cours et du rapport commandé par le gouvernement est, notamment, de trouver une solution à ces problèmes.

Selon RTL, une proposition semble réunir l’assentiment de nombreux acteurs : faire varier le tarif payé par un résident en fonction de ses revenus. Une solution qui est étudiée par Dominique Libault, chargé de proposer des pistes de réforme au gouvernement, et qui est prônée par la Mutualité française.[url=https://www.letelegramme.fr/france/dependance-la-mutualite-francaise-veut-transformer-le-role-des-ehpad-

23-12-2018-12169815.php]https://www.letelegramme.fr/france/dependance-la-mutualite-francaise-veut-transformer-le-role-des-ehpad-23-12-2018-12169815.php[/url]


D’après nos confrères, Thierry Beaudet, son président, propose ainsi d’organiser les tarifs des Ehpad sur le même principe que ceux des crèches.
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Message par Admin Mer 27 Mar - 20:52

un commentaire :

" EHPAD. Les résidents pourraient-ils payer en fonction de leurs REVENUS ?
Et de leur PATRIMOINE lorsqu'il dépasse un certain seuil ?
Trois tarifs pourraient être possible :
1. revenus faibles et patrimoine en dessous d'un certain seuil (100.000€ ?) : minoration de 30%
2. revenus faibles et patrimoine au dessus d'un certain seuil (100.000€ ?) : en gros le tarif actuel
3. revenus forts et/ou capitaux au dessus d'un second seuil (150.000€ ?) : majoration de 30%
Compte tenu que dans certaines régions il peut n'y avoir que des Ets privés, je penche finalement pour LE MÊME RÉGIME POUR TOUS LES EHPAD…
Sinon les gens les plus modestes seraient lourdement pénalisés, surtout qu'il est probable que les tarifs DE BASE restent libres.

Qui gèrent les EHPAD ?
44 % public
31 % Privé associatif
25 % Privé commercial

Je rappelle que le COÛT engendré par la dépendance pour les soins, l'hébergement et l'aide informelle se situe entre 41 et 45 milliards d'euros par an dont environ 60 % (?) à la charge des pouvoirs publics. (C'est autre chose que la perte (provisoire) des 2/3 de l'iSF : 3,2 milliards environ ).
Et ce n'est qu'un début avec la durée de vie qui ne cesse de s'allonger (et c'est heureux) :
Si plus de 9 % des Français ont aujourd’hui passé la barre des 75 ans, ils seront 16 % d’ici 2 060. Cela représentera 24 millions de personnes âgées dont environ 200 000 centenaires."
Et de moins en moins D'ACTIFS ?...

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