Petite histoire des Sept Saints fondateurs de Bretagne
LA SANDALETTE DE PLOUHA :: HISTORIQUE FORUM POUBELLE :: INFOS BRETAGNE :: CULTURE BZH :: 2019 et avant
Page 1 sur 1
Petite histoire des Sept Saints fondateurs de Bretagne
LES SEPT SAINTS (AR SEIZH BREUR)
Saint-Pol
(Sant-Paol)
Saint-Pol, surnommé Aurélien, est originaire du Glamorgan, Pays de Galles.
Il débarque en Armorique, à Ouessant, au 6ème siècle. Il y fonde un premier ermitage, puis gagne le continent et en fonde un second à Lampaul-Ploudalmézeau.
Il est ensuite invité par Childebert à rejoindre la région de Saint-Pol-de-Léon.
Il s'y fait rapidement remarqué en rendant la vue à trois aveugles et la parole à deux muets. Il ordonne même à un dragon (symbole du paganisme) de se suicider dans l'île de Batz.
Il est nommé évêque à Saint-Pol-de-Léon.
Il rayonne dans toute la région et partage sa vie entre Saint-Pol et l'île de Batz où il fonde un monastère. Il y termine sa vie.
...............................................................................................................................................................................................................
Saint-Corentin
(Sant-Kaourintin)
Saint-Corentin est né en Armorique.
Il vit longtemps en ermite au pied du Menez-Hom, à Plomodiern, près d'une fontaine où était un drôle de petit poisson :
Il se présentait tous les matins au saint qui le prenait et en coupait un morceau pour se nourrir. Le poisson se reconstituait alors en entier, sans blessure aucune.
Un jour, le Roi Gralon et sa suite, perdus et affamés, rencontrent cet ermite.
Corentin leur sert un excellent plat de poisson.
Le roi, en signe de reconnaissance, fait de Corentin le premier évêque de Quimper ainsi qu'un de ses fidèles conseillers.
..............................................................................................................................................................................................................
Saint-Patern
(Sant Patern)
Saint-Patern est né en Armorique.
Il assiste vers 463 au concile de Vannes réuni pour la fondation de l'évêché.
La tradition le fait évêque de cette ville.
Patern a le don des langues : il comprend et parle aussitôt la langue des pays qu'il traverse. On retrouve sa trace jusqu'à Jérusalem.
Mais Patern a quelques démêlés avec la justice.
Accusé de vol, il plonge son bras dans de l'eau bouillante. Le peuple voit alors que le Saint est innocent puisque son bras est resté indemne. Le peuple exige alors que les accusateurs de Patern en fassent autant.
Son diocèse connaissant des difficultés, le Saint finit par démissionner et se réfugie en territoire Franc où il meurt.
Une sécheresse de trois années consécutives provoque alors une terrible famine. Elle est perçue comme une punition par les Vannetais qui ramènent aussitôt le corps du Saint à Vannes.
..........................................................................................................................................................................................................
Saint-Samson
(Sant Samzun)
Saint-Samson est considéré comme le saint principal de l'émigration bretonne. Il est souvent représenté avec une croix archépiscopale et entouré des autres évêques bretons. C'est sûrement parce que Nominoé voulut faire de Dol un archevêché et s'affranchir ainsi de la Métropole de Tours.
Samson est né vers 480 dans le Glamorgan, au Pays de Galles. Il y est éduqué par Saint-Ildut.
Il débarque avec quelques compagnons vers 548 dans la région de Cancale.
Son arrivée en Armorique est marquée par un miracle : il délivre de la lèpre et du démon deux femmes.
En signe de reconnaissance, l'époux de l'une d'entre elles fait don à Samson du terrain sur lequel il fonde le monastère de Dol, où s'élève l'actuelle cathédrale.
Epuisé par une vie passée à prêcher à travers toute l'Armorique et les îles de la Manche, Samson meurt en 565 à Dol.
On dit que de son tombeau s'écoule un baume céleste qui possède des vertus de guérisons miraculeuses...
........................................................................................................................................................................................................
Saint-Malo
(Sant-Malo)
Saint-Malo est né au Pays de Galles.
Il y est élevé dans un monastère.
Il est du nombre des marins qui embarquent avec Saint-Brandan et voguent durant 7 ans. Il vit de formidables aventures : par exemple, il célèbre une messe en pleine mer, sur le dos d'une baleine.
Au terme de son long périple, il quitte ses compagnons et accoste en Bretagne, en face d'Aleth.
Il réalise tellement de miracles que la population d'Aleth le choisit pour évêque.
Mais ses relations avec la population se tendent. Il est en butte à sa jalousie, si bien qu'il reprend la mer et finit ses jours hors de Bretagne, à Saintes, vers 630-650.
....................................................................................................................................................................................................
Saint-Brieuc
(Sant-Brieg)
Brigomaglos, un des multiples noms de Brieuc, est originaire lui aussi du Pays de Galles.
Il est formé à Paris par Saint-Germain et retourne dans son pays pour réaliser sa mission.
Il assure régulièrement la liaison entre la petite et la grande Bretagne.
Il finit par débarquer avec des fidèles dans la région de la ville de Saint-Brieuc.
Il s'y fait remarquer par ses dons de guérison et surtout par le miracle des loups qu'il réalise.
Attaqué par des bêtes menaçantes, il finit par les faire se prosterner devant lui.
Il est nommé évêque de Saint-Brieuc où il meurt.
.................................................................................................................................................................................................
Saint-Tugdual
(Sant-Tugdual)
Tugdual est né au Pays de Galles. Il est élevé dans la pure tadition monastique.
Après avoir eu plusieurs visions qui l'incitent à se rendre en petite Bretagne, il débarque sur le continent vers 535 avec d'autres moines.
Il fonde d'abord dans la région du Conquet un premier monastère puis un second à Landreger (Tréguier).
En Bretagne, il accumule les miracles auprès des sourds, des aveugles et des paralytiques. Il éteint des incendies, ressucite des noyés.
Il est nommé évêque de Tréguier.
A sa mort, on dira de lui que s'il est pas Dieu le Père, c'est qu'il ne l'a pas voulu.
Page réalisée par Claude DEVRIES et mise à jour le 28 avril 1998.
Saint-Pol
(Sant-Paol)
Saint-Pol, surnommé Aurélien, est originaire du Glamorgan, Pays de Galles.
Il débarque en Armorique, à Ouessant, au 6ème siècle. Il y fonde un premier ermitage, puis gagne le continent et en fonde un second à Lampaul-Ploudalmézeau.
Il est ensuite invité par Childebert à rejoindre la région de Saint-Pol-de-Léon.
Il s'y fait rapidement remarqué en rendant la vue à trois aveugles et la parole à deux muets. Il ordonne même à un dragon (symbole du paganisme) de se suicider dans l'île de Batz.
Il est nommé évêque à Saint-Pol-de-Léon.
Il rayonne dans toute la région et partage sa vie entre Saint-Pol et l'île de Batz où il fonde un monastère. Il y termine sa vie.
...............................................................................................................................................................................................................
Saint-Corentin
(Sant-Kaourintin)
Saint-Corentin est né en Armorique.
Il vit longtemps en ermite au pied du Menez-Hom, à Plomodiern, près d'une fontaine où était un drôle de petit poisson :
Il se présentait tous les matins au saint qui le prenait et en coupait un morceau pour se nourrir. Le poisson se reconstituait alors en entier, sans blessure aucune.
Un jour, le Roi Gralon et sa suite, perdus et affamés, rencontrent cet ermite.
Corentin leur sert un excellent plat de poisson.
Le roi, en signe de reconnaissance, fait de Corentin le premier évêque de Quimper ainsi qu'un de ses fidèles conseillers.
..............................................................................................................................................................................................................
Saint-Patern
(Sant Patern)
Saint-Patern est né en Armorique.
Il assiste vers 463 au concile de Vannes réuni pour la fondation de l'évêché.
La tradition le fait évêque de cette ville.
Patern a le don des langues : il comprend et parle aussitôt la langue des pays qu'il traverse. On retrouve sa trace jusqu'à Jérusalem.
Mais Patern a quelques démêlés avec la justice.
Accusé de vol, il plonge son bras dans de l'eau bouillante. Le peuple voit alors que le Saint est innocent puisque son bras est resté indemne. Le peuple exige alors que les accusateurs de Patern en fassent autant.
Son diocèse connaissant des difficultés, le Saint finit par démissionner et se réfugie en territoire Franc où il meurt.
Une sécheresse de trois années consécutives provoque alors une terrible famine. Elle est perçue comme une punition par les Vannetais qui ramènent aussitôt le corps du Saint à Vannes.
..........................................................................................................................................................................................................
Saint-Samson
(Sant Samzun)
Saint-Samson est considéré comme le saint principal de l'émigration bretonne. Il est souvent représenté avec une croix archépiscopale et entouré des autres évêques bretons. C'est sûrement parce que Nominoé voulut faire de Dol un archevêché et s'affranchir ainsi de la Métropole de Tours.
Samson est né vers 480 dans le Glamorgan, au Pays de Galles. Il y est éduqué par Saint-Ildut.
Il débarque avec quelques compagnons vers 548 dans la région de Cancale.
Son arrivée en Armorique est marquée par un miracle : il délivre de la lèpre et du démon deux femmes.
En signe de reconnaissance, l'époux de l'une d'entre elles fait don à Samson du terrain sur lequel il fonde le monastère de Dol, où s'élève l'actuelle cathédrale.
Epuisé par une vie passée à prêcher à travers toute l'Armorique et les îles de la Manche, Samson meurt en 565 à Dol.
On dit que de son tombeau s'écoule un baume céleste qui possède des vertus de guérisons miraculeuses...
........................................................................................................................................................................................................
Saint-Malo
(Sant-Malo)
Saint-Malo est né au Pays de Galles.
Il y est élevé dans un monastère.
Il est du nombre des marins qui embarquent avec Saint-Brandan et voguent durant 7 ans. Il vit de formidables aventures : par exemple, il célèbre une messe en pleine mer, sur le dos d'une baleine.
Au terme de son long périple, il quitte ses compagnons et accoste en Bretagne, en face d'Aleth.
Il réalise tellement de miracles que la population d'Aleth le choisit pour évêque.
Mais ses relations avec la population se tendent. Il est en butte à sa jalousie, si bien qu'il reprend la mer et finit ses jours hors de Bretagne, à Saintes, vers 630-650.
....................................................................................................................................................................................................
Saint-Brieuc
(Sant-Brieg)
Brigomaglos, un des multiples noms de Brieuc, est originaire lui aussi du Pays de Galles.
Il est formé à Paris par Saint-Germain et retourne dans son pays pour réaliser sa mission.
Il assure régulièrement la liaison entre la petite et la grande Bretagne.
Il finit par débarquer avec des fidèles dans la région de la ville de Saint-Brieuc.
Il s'y fait remarquer par ses dons de guérison et surtout par le miracle des loups qu'il réalise.
Attaqué par des bêtes menaçantes, il finit par les faire se prosterner devant lui.
Il est nommé évêque de Saint-Brieuc où il meurt.
.................................................................................................................................................................................................
Saint-Tugdual
(Sant-Tugdual)
Tugdual est né au Pays de Galles. Il est élevé dans la pure tadition monastique.
Après avoir eu plusieurs visions qui l'incitent à se rendre en petite Bretagne, il débarque sur le continent vers 535 avec d'autres moines.
Il fonde d'abord dans la région du Conquet un premier monastère puis un second à Landreger (Tréguier).
En Bretagne, il accumule les miracles auprès des sourds, des aveugles et des paralytiques. Il éteint des incendies, ressucite des noyés.
Il est nommé évêque de Tréguier.
A sa mort, on dira de lui que s'il est pas Dieu le Père, c'est qu'il ne l'a pas voulu.
Page réalisée par Claude DEVRIES et mise à jour le 28 avril 1998.
Sujets similaires
» une drôle d'histoire en lien avec les coccinelles à sept points.
» La petite histoire de l’homme barque
» LA PETITE HISTOIRE DES FAUTEUILS ROULANTS
» La (très) petite histoire du poisson d’avril
» Petite chronique de l'Histoire (15): une crèche insolite...
» La petite histoire de l’homme barque
» LA PETITE HISTOIRE DES FAUTEUILS ROULANTS
» La (très) petite histoire du poisson d’avril
» Petite chronique de l'Histoire (15): une crèche insolite...
LA SANDALETTE DE PLOUHA :: HISTORIQUE FORUM POUBELLE :: INFOS BRETAGNE :: CULTURE BZH :: 2019 et avant
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum