Scaër. Gérard Salladin a planté un menhir de plus

20 juillet 2015 à 16h14 PLOUHA


Gérard Salladin, qui se distinguait, il y a une trentaine d’années dans le lever de « l’ahel-karr», variante bretonne de l’haltérophilie, a transformé peu à peu son jardin en parc mégalithique avec une double rangée de menhirs, un dolmen et un cromlec’h circulaire de neuf pierres debout. Treuscoat, c’est à la fois Carnac et Stonehenge réunis. Au centre du cercle, une pierre quasi circulaire percée d’un trou central pour y planter un mat où flotte de temps à autre un drapeau breton, irlandais, irlandais, catalan, basque ou corse… Un menhir de plus de trois mètres «Obélix » a vieilli et c’est à l’aide de la fourche de son tracteur qu’il a planté le 19e menhir, avec le concours de deux amis. «Je ne l’ai pas taillé : il était dans mon ancienne ferme. J’ai roulé plusieurs fois par-dessus avant de le voir. Sous le menhir, à l’abri sous des pierres, j’ai placé deux bouteilles de lambig, et un petit mot avec la date de cette érection et mon numéro de téléphone pour celui qui enlèvera mon menhir plus tard ». On reste dans le domaine du doux délire : « vendredi, j'ai dit que le menhir faisait trois mètres, il a poussé depuis et mesure 3,12 mètres ». Un obstacle pour lire l'heure... Dimanche matin, Gérard Salladin affirmait que son menhir ne mesurait plus que 3,08 mètres et qu’il allait devoir le déplacer : « De ma chambre, je ne peux plus lire l’heure au clocher de l’église de Guiscriff ». Ils sont un peu fous, ces Gaulois ! Une chose est sûre : le village voisin de Créménet (Créac’h Meanet = la colline caillouteuse) n’a donc pas usurpé son nom.



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