La Bretagne a une histoire commune avec les Etats-Unis
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La Bretagne a une histoire commune avec les Etats-Unis
Charles Kergaravat est le président de l'association Breizh Amerika, dont le but est de développer les relations entre les États-Unis et la Bretagne. Il a beaucoup de projets.
05/03/2015 à 16:56 par juliensaliou
Présentation
“Je suis né aux États-Unis. Mes parents, Bretons, font partie de cette vague de Français venus dans les années 60. Je suis Américain et Breton. Dans ma jeunesse, je passais tous mes étés à Elliant, je participais à des fêtes comme le festival de Cornouaille. J’ai toujours gardé un lien fort avec la Bretagne, c’est mon identité. Mon souhait est de le partager. J’ai ainsi fondé l’association BZH New York. Désormais, je ne souhaite pas me focaliser sur New York.
Liens entre la Bretagne et les États-Unis
“Nous avons beaucoup de choses en commun, par exemple en économie. Beaucoup d’entreprises travaillent aux États-Unis. Le groupe Bolloré fabrique des batteries à Ergué-Gabéric et a lancé un service d’autopartage de voitures 100 % électriques à Indianapolis (Blueindy). Il y a aussi Armor Lux qui a un magasin à New-York et vend ses produits dans plusieurs boutiques. Il y a plein d’exemples de ce type : lors du salon international d’électronique à Las Vegas, il y avait des dizaines d’entreprises bretonnes. J’ai envie de mettre cela en valeur, à travers le site internet, les réseaux sociaux…
En histoire aussi, nous avons des choses en commun, lors des deux guerres mondiales par exemple. Beaucoup de soldats sont arrivés par le port de Brest. Au niveau culturel, on peut noter que le jazz est rentré en Europe par la Bretagne.
Breizh Amerika
“J’ai créé l’association il y a un an pour promouvoir les relations entre les États-Unis et la Bretagne, pour que les Américains puissent découvrir notre région et notre culture.
Nous avons plusieurs projets comme les concerts aux Etats-Unis dans le cadre de la Fête de la Bretagne (voir ci-dessous). Le 17 mars, aura lieu la grande parade de la Saint-Patrick sur la 5e avenue à New York. Nous avons travaillé à l’invitation officielle du Bagad Bro Landerne et du Cercle Celtique Eskell an Elorn. Nous allons également organiser un “Business Breakfast” avec les élus et chefs d’entreprise bretons avec des hommes d’affaires new-yorkais.
Rens. : www.breizh-amerika.com
À la conquête de l’Amérique !
Breizh on the Road, tel est le nom de la tournée d’un groupe composé de quatre Bretons (Armel an Hejer, Alain Le Clere, Thomas Moisson, et Gaetan Grandjean) et de percussionnistes américains issus d’une ethnie caribéenne, le Garifuna Drums Band.
Le groupe se produira dans six villes des Etats-Unis au mois de mai, lors de la Fête de la Bretagne. Ce projet est à mettre à l’initiative de Breizh Amerika et de Ti ar Vro. « Les Américains de Garifuna ont des thèmes communs avec la Bretagne. : l’exil, la mer, le déracinement… Les musiciens bretons vont les rencontrer aux Etats-Unis pour travailler ensemble. Ils le font déjà via Internet en s’envoyant des partitions », souligne Bernez Rouz, président de Ti ar Vro.
« Lors de la tournée, nous allons faire des photos et vidéo pour voir comment ils vivent l’aventure. Nous présenterons ces captations en Bretagne cet été. Nous irons aussi à la rencontre de Bretons vivant aux États-Unis et d’Américains pour savoir s’ils souhaitent venir en Bretagne », souligne Charles Kergaravat.
Le projet du groupe americano-breton ne sera pas sans lendemain puisqu’un concert est déjà prévu en 2016 à Quimper, lors de la fête des Youenn.
05/03/2015 à 16:56 par juliensaliou
Présentation
“Je suis né aux États-Unis. Mes parents, Bretons, font partie de cette vague de Français venus dans les années 60. Je suis Américain et Breton. Dans ma jeunesse, je passais tous mes étés à Elliant, je participais à des fêtes comme le festival de Cornouaille. J’ai toujours gardé un lien fort avec la Bretagne, c’est mon identité. Mon souhait est de le partager. J’ai ainsi fondé l’association BZH New York. Désormais, je ne souhaite pas me focaliser sur New York.
Liens entre la Bretagne et les États-Unis
“Nous avons beaucoup de choses en commun, par exemple en économie. Beaucoup d’entreprises travaillent aux États-Unis. Le groupe Bolloré fabrique des batteries à Ergué-Gabéric et a lancé un service d’autopartage de voitures 100 % électriques à Indianapolis (Blueindy). Il y a aussi Armor Lux qui a un magasin à New-York et vend ses produits dans plusieurs boutiques. Il y a plein d’exemples de ce type : lors du salon international d’électronique à Las Vegas, il y avait des dizaines d’entreprises bretonnes. J’ai envie de mettre cela en valeur, à travers le site internet, les réseaux sociaux…
En histoire aussi, nous avons des choses en commun, lors des deux guerres mondiales par exemple. Beaucoup de soldats sont arrivés par le port de Brest. Au niveau culturel, on peut noter que le jazz est rentré en Europe par la Bretagne.
Breizh Amerika
“J’ai créé l’association il y a un an pour promouvoir les relations entre les États-Unis et la Bretagne, pour que les Américains puissent découvrir notre région et notre culture.
Nous avons plusieurs projets comme les concerts aux Etats-Unis dans le cadre de la Fête de la Bretagne (voir ci-dessous). Le 17 mars, aura lieu la grande parade de la Saint-Patrick sur la 5e avenue à New York. Nous avons travaillé à l’invitation officielle du Bagad Bro Landerne et du Cercle Celtique Eskell an Elorn. Nous allons également organiser un “Business Breakfast” avec les élus et chefs d’entreprise bretons avec des hommes d’affaires new-yorkais.
Rens. : www.breizh-amerika.com
À la conquête de l’Amérique !
Breizh on the Road, tel est le nom de la tournée d’un groupe composé de quatre Bretons (Armel an Hejer, Alain Le Clere, Thomas Moisson, et Gaetan Grandjean) et de percussionnistes américains issus d’une ethnie caribéenne, le Garifuna Drums Band.
Le groupe se produira dans six villes des Etats-Unis au mois de mai, lors de la Fête de la Bretagne. Ce projet est à mettre à l’initiative de Breizh Amerika et de Ti ar Vro. « Les Américains de Garifuna ont des thèmes communs avec la Bretagne. : l’exil, la mer, le déracinement… Les musiciens bretons vont les rencontrer aux Etats-Unis pour travailler ensemble. Ils le font déjà via Internet en s’envoyant des partitions », souligne Bernez Rouz, président de Ti ar Vro.
« Lors de la tournée, nous allons faire des photos et vidéo pour voir comment ils vivent l’aventure. Nous présenterons ces captations en Bretagne cet été. Nous irons aussi à la rencontre de Bretons vivant aux États-Unis et d’Américains pour savoir s’ils souhaitent venir en Bretagne », souligne Charles Kergaravat.
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