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Bretagne: 350 ans après sa mort, Louise de Quengo reposera dans les Côtes d’Armor

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Bretagne: 350 ans après sa mort, Louise de Quengo reposera dans les Côtes d’Armor Empty Bretagne: 350 ans après sa mort, Louise de Quengo reposera dans les Côtes d’Armor

Message par Admin Mar 22 Sep - 21:17

HISTOIRE Découverte lors de fouilles archéologiques à Rennes, la dépouille de la défunte sera inhumée mercredi à Tonquédec…

Bretagne: 350 ans après sa mort, Louise de Quengo reposera dans les Côtes d’Armor A10

Camille Allain  Publié le 22.09.2015 à 15:55
Mis à jour le 22.09.2015 à 16:26

« Le principal, c’est qu’elle retrouve calmement une dernière demeure ». Après plusieurs mois très agités, Pierre de Tonquédec veut offrir du calme à sa grande aînée. Louise de Quengo, dont il est un lointain descendant, est décédée en 1656. Enterrée dans un cercueil de plomb, sa dépouille a longtemps reposé sous le couvent des Jacobins, à Rennes. En 2014, les travaux du futur centre des congrès ont fait réapparaître son tombeau. Ce n’est qu’une fois le cercueil ouvert que les archéologues ont compris l’importance de leur découverte. 350 ans après sa mort, Louise de Quengo était toujours dans un état exceptionnel. Des cheveux et même des vêtements ont ainsi été retrouvés sur la défunte. Du jamais vu.

Louise de Quengo retrouvée dans un état exceptionnel

Après des mois passés entre les mains des scientifiques, Louise de Quengo sera de nouveau inhumée ce mercredi à Tonquédec, près de Lannion. C’est dans ce petit village des Côtes d’Armor que l’un des deux frères de Louise avait acheté un château fort en 1636. Si la défunte avait émis le souhait d’être enterrée à Rennes auprès de son mari, ses descendants ont finalement préféré l’enterrer plus à l’ouest. Cet été, environ 80 descendants indirects avaient été sollicités pour donner leur avis. Parmi eux, figure notamment l’acteur Guillaume de Tonquédec, l’un de ses arrière-petits-neveux.


Bretagne: 350 ans après sa mort, Louise de Quengo reposera dans les Côtes d’Armor B10

La cérémonie aura lieu ce mercredi en l’église Saint-Pierre de Tonquédec. Son corps sera ensuite enterré pour la seconde fois au cimetière communal. Membre d’une des familles les plus importantes de Rennes et de la région, Louise de Quengo sera à l’honneur dans le futur centre des congrès. Une exposition devrait lui être consacrée en 2017.

http://www.20minutes.fr/rennes/1692767-20150922-bretagne-350-ans-apres-mort-louise-quengo-reposera-cotes-armor
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Message par Admin Mar 22 Sep - 21:34

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_de_Quengo_(1584-1646)

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L’exceptionnelle sépulture de Louise de Quengo, dame du XVIIe siècle

Parmi les cinq cercueils du XVIIe siècle exhumés dans le couvent des Bernardins à Rennes, l’un d’eux renfermait, dans un état exceptionnel, le corps de Louise de Quengo, dame de Brefeillac.

Bretagne: 350 ans après sa mort, Louise de Quengo reposera dans les Côtes d’Armor B11

De 2011 à 2013, une équipe de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) a mené une fouille au couvent des Jacobins, futur centre des congrès de Rennes Métropole.

Au bout de deux ans d’études apparaissent de nouvelles découvertes. Construit en 1369, le couvent des Jacobins devient entre le XVe et le XVIIIe siècle un établissement dominicain de pèlerinage et d’inhumation. Environ 800 sépultures y ont été mises au jour par les archéologues, dont cinq cercueils de plomb.

Sur ces cinq cercueils de plomb, datés du XVIIe siècle, étaient posés des reliquaires en forme de cœurs. « Quatre des cercueils, dégagés dans le chœur de l’église, ont livré des squelettes relativement bien conservés dont certains présentent un crâne et une cage thoracique sciés, témoins d’un embaumement réservé aux nobles, explique Rozenn Colleter, archéo-anthropologue à l’Inrap. Les cinq reliquaires de plomb accompagnant les cercueils du couvent des Jacobins constituent un ensemble unique en Europe ».

Ils renferment un cœur et quatre portent des inscriptions révélant l’identité des défunts. Certains cœurs sont enveloppés dans un tissu et embaumés avec des végétaux, dont du genévrier.

Louise de Quengo, dame de Brefeillac


À la base d’un mur de la chapelle Saint-Joseph, le cinquième cercueil a révélé un corps mesurant 1,45 m dans un état de conservation exceptionnel, sans contamination environnementale, ce qui est rare en archéologie.

Presque intact, ce corps est celui de Louise de Quengo, dame de Brefeillac, décédée en 1656, à plus de 60 ans. Cette identification a été rendue possible grâce aux inscriptions sur le reliquaire en plomb du cœur de son mari, Toussaint de Perrien, chevalier de Brefeillac-Querbrézelec (décédé en 1649).

Très pieux, ils avaient fondé le couvent de Saint-Sauveur, proche de la ville de Carhaix (Finistère). Et rien que dans Rennes, ville alors très peuplée, six couvents sur les vingt qu’elle abritait, étaient liés aux époux Brefeillac ! Par les archives, on sait qu’ils sont morts sans laisser d’enfants.

L’étude interdisciplinaire en cours mobilise des anthropologues et des médecins légistes de Toulouse (CNRS et université), des historiens de l’université de Rennes, Augustin Picq, dominicain au couvent de Rennes, ainsi que Marie-Pierre Ruas, archéobotaniste au MNHN à Paris.

L’autopsie : enjeux scientifiques et patrimoniaux


Après le scanner de l’intégralité de la dépouille, l’autopsie a révélé l’état sanitaire de Louise de Quengo. L’analyse des tissus humains a permis de mettre en évidence des lésions pulmonaires, tandis que des études de microbiologie et de génétique sont en cours, notamment pour déterminer si cette dame est décédée de tuberculose (les résultats devraient être connus en septembre).

Par ailleurs, le prélèvement chirurgical du cœur de la défunte a été réalisé avec une grande maîtrise. Il a probablement été inhumé dans un lieu encore inconnu. « L’inhumation en plusieurs lieux de différentes parties d’un corps puise ses origines dans le Moyen Âge, comme en témoignent les funérailles de Bertrand Du Guesclin ou Anne de Bretagne. Mais ses modalités et son évolution à l’époque moderne étaient jusqu’alors méconnues », précise Rozenn Colleter.


Un costume complet du XVIIe siècle


Louise de Quengo porte l’habit de religieuse : cape, chasuble, robe de bure brune en sergé de laine grossier, chemise en toile, jambières ou chausses en sergé de laine et mules en cuir à semelles en liège. Un scapulaire de dévotion est enroulé autour de son bras droit, ses mains jointes tenant un crucifix. Un suaire recouvre son visage et deux bonnets et une coiffe, maintenue par un bandeau, couvrent sa tête.

« Le port de l’habit religieux est répandu chez les élites laïques, autorisées à l’endosser lors de cérémonies importantes, indique Rozenn Colleter. Mais Louise a pu aussi adopter la vie monacale après son veuvage », poursuit l’anthropologue. La conservation exceptionnelle de l’ensemble a conduit l’État et le musée de Bretagne à mettre en œuvre la restauration des vêtements et des chaussures, en vue d’une présentation au public.

Le corps sera réinhumé

« À l’issue des études scientifiques, le corps de la défunte sera réinhumé dans le cimetière nord de Rennes », précise la chercheuse. Une démarche rare qu’Éric Crubézy du laboratoire d’anthropologie de Toulouse avait déjà mise en œuvre, en 2006 en Yakoutie (nord-est de la Sibérie), après la découverte dans le pergélisol de la splendide sépulture de Kyss la chamane.

DENIS SERGENT

Bretagne: 350 ans après sa mort, Louise de Quengo reposera dans les Côtes d’Armor B12

Étude du corps de Louise de Quengo à l’Institut médico-légal du CHU de Rangueil à Toulouse où il est d’abord déshabillé vêtement par vêtement pour respecter au maximum l’intégrité du costume.

Photo: Rozenn Colleter/Inrap
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Message par Admin Mar 22 Sep - 21:35

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