Conseil départemental. Des actions dans toutes les Côtes-d'Armor

Elie JULIEN.
Après une première journée de grève et d'occupation, hier, les agents du conseil départemental multiplient leur actions dans toutes les Côtes-d'Armor aujourd'hui.

Deuxième jour de grève pour les agents du conseil départemental des Côtes-d'Armor. Alors qu'ils ont déposé un préavis de grève pour deux semaines, les personnels du Département ont décidé de bloquer l'accès à plusieurs maisons du département ce matin.

Ainsi, la maison du département, installée rue de Quintin à Saint-Brieuc, est bloquée pour la journée.

Un mouvement élargi au département entier

Pendant que les grévistes se retrouvaient pour un pique-nique dans la salle des pas perdus au troisième étage du conseil départemental, d'autres actions, dont des distributions de tracts, dans plusieurs rues de la ville étaient prévus.

Le standard téléphonique est des services comme ceux de l'action sociale, de l'enfance et la famille, de la protection maternelle et infantile sont fermés.

Selon l'intersyndicale, « les maisons du département de Loudéac, Guingamp, Lannion et Dinan au moins, devaient connaître des perturbations aujourd'hui ou dans les jours à venir ».

Les agents protestent contre la volonté de la majorité d'augmenter leur temps de travail. Une assemblée générale est prévue à 16 h 30 sur le parvis de Saint-Brieuc pour accepter, ou non, la proposition de rencontre avec le président, Alain Cadec, prévue vendredi matin.


http://www.ouest-france.fr/bretagne/saint-brieuc-22000/conseil-departemental-des-actions-dans-toutes-les-cotes-darmor-4297788

Côtes-d'Armor. Ambiance tendue entre Alain Cadec et les syndicats

Côtes-d'Armor - Modifié le 17/06/2016 à 12:00 | Publié le 17/06/2016 à 11:53





Nouvelle journée d'action, ce vendredi, pour les agents grévistes du conseil départemental des Côtes-d'Armor. Ils ont envahi l'hémicycle. L'entretien avec le président Alain Cadec est tombé à l'eau.

Dès 9 h, ce vendredi matin, jusqu'à 500 agents grévistes du conseil départemental se sont présentés devant le siège à Saint-Brieuc. Une demi-heure plus tard, un comité technique présidé par Thibaut Guignard, le premier vice-président, devait avoir lieu dans l'hémicycle. Quelques minutes avant, des centaines d'agents ont envahi le bâtiment.

La réunion a été annulée. L'élu est sorti sous les huées. À la place du comité, les grévistes ont tenu une assemblée générale, ont débriefé leur semaine d'actions et de manifestations dans tout le département.

Les grévistes courent après Alain Cadec


11 h 15. Un entretien prévu depuis plusieurs jours entre Alain Cadec et les représentants syndicaux doit se tenir dans le bureau du président. Mais Alain Cadec ne digère pas l'envahissement des locaux. Il avait prévenu : pas de rendez-vous si l'hémicycle est envahi.

De leur côté, les syndicats sont clairs également : les grévistes ne quitteront pas l'hémicycle tant que les élus ne rouvriront pas les négociations sur leur temps de travail. C'est Jonathan Gainche, le directeur de cabinet d'Alain Cadec, qui sort du bureau. Dialogue de sourds.

Alain Cadec finit par sortir quelques minutes plus tard avec sa garde rapprochée. Il quitte le conseil départemental au pas de course, du côté de la préfecture par une porte dérobée. Les grévistes lui courent après pour tenter de bloquer les issus. En vain.

Actuellement réunis en assemblée générale, les agents doivent décider des suites à donner au mouvement dans la journée.



Pourquoi font-ils grève ?

Les agents du département ont emboîté le pas de ceux de la ville de Saint-Brieuc et de Saint-Brieuc Agglomération pour les mêmes raisons : les collectivités ont décidé de revoir les précédents protocole d'accord avec les syndicats pour augmenter leur temps de travail. Actuellement ils travaillent moins de 35 h. Officiellement. Les précédents protocoles prévoyaient que les agents ne déclarent pas leurs heures supplémentaires. Certains travaillent, dans les faits, 39 h.


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