L’histoire de St-Quay-Portrieux remonte à un passé fort lointain
Page 1 sur 1
L’histoire de St-Quay-Portrieux remonte à un passé fort lointain
L’antiquité
L’histoire de St-Quay-Portrieux remonte à un passé fort lointain, la commune devant être habitée dès la période préhistorique. Fortement marquée par l’époque gauloise, elle n’en était pas moins habitée longtemps avant l’arrivée des peuples celtes, vers 500 avant JC. On retrouve des traces de cette époque à Kertugal, dans des vestiges tels que les menhirs, dolmens ou allées couvertes. Beaucoup ont malheureusement été détruits, mais quelques uns subsistent, dont les pierres druidiques, bien que les services archéologiques les considèrent comme un simple chaos rocheux naturel. Les bases d’une allée couverte étaient répertoriées par la Direction Régionale de l’Archéologie aux Fontaines, du moins avant leur destruction en 1995 ! D’autres traces ont été trouvées : en 1820, près du sémaphore, un poignard en bronze, une pince épilatoire et une hache en pierre polie ont été mis à jour lors de l’ouverture d’une carrière.
La période gauloise est très importante dans l’histoire de la commune. Le premier berceau de la commune fut Kertugal, nom celtique donnant lieu à diverses interprétations, la plus retenue étant celle de la contraction de « Ker Tud Gal », la « demeure des gens de Gaule » ou « des étrangers ». Il est vrai qu’on peut aussi considérer que Kertugal est une corruption de « Ker Tugdual », du nom du saint fondateur de Tréguier.
Quoi qu’il en soit, Kertugal fut le centre administratif, commercial et religieux de toute une population disséminée sur les 8 ou 9 kms de côte s’étendant entre le Portrieux et Plouha (grêve du Palus), essentiellement composée, comme de nos jours, de marins pêcheurs, artisans et commerçants. Les anses du littoral servaient d’abris aux barques en osier recouvert de cuir (comme les « curraghs » irlandais actuels), permettant par leur élasticité la navigation dans la baie parsemée de rochers. Des bateaux plus lourds commerçaient avec Albion (la Blanche, nom donné à l’Angleterre par les Romains) et Erin (l’île verte, l’Irlande). L’anse dite de la Fontaine St-Quay leur offrait un abri sûr. Des vestiges de travaux portuaires encore existants prouvent qu’elle servit de port à une époque très ancienne. De chaque côté du chemin qui y descend, on remarque une ligne de galets qui semble être la trace d’un ancien empierrement.
Les commentaires de Jules César mentionnent le littoral de Kertugal et le désignent comme l’un des principaux points de défense des Armoricains. Après la conquête romaine consécutive au combat naval victorieux contre les Vénètes (56 avant le.) et surtout après la conquête de l’Angleterre par les Romains, les relations commerciales avec les autres peuples celtes sont interrompues progressivement, et le déclin intervient avec les invasions barbares. Durant cette période gallo-romaine, des postes de guet furent créés, dans le but de signaler les invasions: 3.200 tours furent réparties sur les 5.600 kms du littoral, à l’image des tours génoises en Corse, bien plus tardives et sophistiquées.
Au IVème siècle, les relations maritimes et le commerce reprennent avec les autres peuples celtes, lorsque Conan, insurgé contre Rome, devient Roi des Bretons. Cette nouvelle prospérité maritime et commerciale s’accroit régulièrement jusqu’au Moyen Age.
A partir du Vème siècle, la nouvelle organisation territoriale bretonne place St-Quay dans le Royaume de Dornnonée, principauté qui s’étendait alors de Dol de Bretagne à la rivière de Morlaix.
La paroisse de St-Quay dépendra de l’évêché de Dol jusqu’au Concordat de 1801.
Au VIème siècle a lieu la migration sur divers points de la côte bretonne des moines irlandais, dont St Ké est l’un des représentants (voir dossier sur son histoire). Le christianisme avait pénétré en Irlande bien avant d’atteindre la Bretagne. Dès le IVème siècle, l’Ile Verte était une pépinière d’apôtres qui vinrent évangéliser le continent. C’est à l’un d’eux que la légende attribue la fondation de la ville, comme celle de nombreuses villes de la région, placées sous le vocable de saints bretons ignorés du calendrier (St-Brieuc, etc). On admet que la fondation a eu lieu au VIème siècle, mais en fait, on ne sait rien de précis à ce sujet. Pendant longtemps, Kertugal dut rester le centre politique et social de la commune, l’actuel quartier de St-Quay en devenant le centre religieux, ce qu’il est toujours actuellement. Le port, pour sa part, continuait à être fréquenté, mais se trouvait mal exposé au vents de nord-est. Peu à peu, le flot mina les falaises, provoquant leur éboulement, si bien qu’au lieu d’être en sécurité, les bateaux finirent par s’y trouver en danger.
Il fallut donc se résoudre à choisir un autre emplacement et on opta pour celui où se trouve le port actuellement. Ce nouveau port prit un essor rapide, les habitants faisant eux-mêmes les travaux d’endiguement. Ce fut l’un des points les plus fréquentés de la région. Ses marins participeront à presque toutes les expéditions du Moyen Age, et c’est du Portrieux que partiront, en l’année 1612, les premiers navires pour la pêche à la morue à l’île de Terre Neuve. Les armateurs de St-Malo ne suivront cet exemple que de longues années après.
En 691 débute l’invasion massive des Francs.
A partir de 859 débutent les incursions des Vikings, qui ne seront chassés de la région qu’après une bataille contre le roi de Bretagne.
............................................................................................................................
J'AI TROUVE LES INFORMATIONS SUR CE BLOG
http://portrieux.com/?page_id=272
L’histoire de St-Quay-Portrieux remonte à un passé fort lointain, la commune devant être habitée dès la période préhistorique. Fortement marquée par l’époque gauloise, elle n’en était pas moins habitée longtemps avant l’arrivée des peuples celtes, vers 500 avant JC. On retrouve des traces de cette époque à Kertugal, dans des vestiges tels que les menhirs, dolmens ou allées couvertes. Beaucoup ont malheureusement été détruits, mais quelques uns subsistent, dont les pierres druidiques, bien que les services archéologiques les considèrent comme un simple chaos rocheux naturel. Les bases d’une allée couverte étaient répertoriées par la Direction Régionale de l’Archéologie aux Fontaines, du moins avant leur destruction en 1995 ! D’autres traces ont été trouvées : en 1820, près du sémaphore, un poignard en bronze, une pince épilatoire et une hache en pierre polie ont été mis à jour lors de l’ouverture d’une carrière.
La période gauloise est très importante dans l’histoire de la commune. Le premier berceau de la commune fut Kertugal, nom celtique donnant lieu à diverses interprétations, la plus retenue étant celle de la contraction de « Ker Tud Gal », la « demeure des gens de Gaule » ou « des étrangers ». Il est vrai qu’on peut aussi considérer que Kertugal est une corruption de « Ker Tugdual », du nom du saint fondateur de Tréguier.
Quoi qu’il en soit, Kertugal fut le centre administratif, commercial et religieux de toute une population disséminée sur les 8 ou 9 kms de côte s’étendant entre le Portrieux et Plouha (grêve du Palus), essentiellement composée, comme de nos jours, de marins pêcheurs, artisans et commerçants. Les anses du littoral servaient d’abris aux barques en osier recouvert de cuir (comme les « curraghs » irlandais actuels), permettant par leur élasticité la navigation dans la baie parsemée de rochers. Des bateaux plus lourds commerçaient avec Albion (la Blanche, nom donné à l’Angleterre par les Romains) et Erin (l’île verte, l’Irlande). L’anse dite de la Fontaine St-Quay leur offrait un abri sûr. Des vestiges de travaux portuaires encore existants prouvent qu’elle servit de port à une époque très ancienne. De chaque côté du chemin qui y descend, on remarque une ligne de galets qui semble être la trace d’un ancien empierrement.
Les commentaires de Jules César mentionnent le littoral de Kertugal et le désignent comme l’un des principaux points de défense des Armoricains. Après la conquête romaine consécutive au combat naval victorieux contre les Vénètes (56 avant le.) et surtout après la conquête de l’Angleterre par les Romains, les relations commerciales avec les autres peuples celtes sont interrompues progressivement, et le déclin intervient avec les invasions barbares. Durant cette période gallo-romaine, des postes de guet furent créés, dans le but de signaler les invasions: 3.200 tours furent réparties sur les 5.600 kms du littoral, à l’image des tours génoises en Corse, bien plus tardives et sophistiquées.
Au IVème siècle, les relations maritimes et le commerce reprennent avec les autres peuples celtes, lorsque Conan, insurgé contre Rome, devient Roi des Bretons. Cette nouvelle prospérité maritime et commerciale s’accroit régulièrement jusqu’au Moyen Age.
A partir du Vème siècle, la nouvelle organisation territoriale bretonne place St-Quay dans le Royaume de Dornnonée, principauté qui s’étendait alors de Dol de Bretagne à la rivière de Morlaix.
La paroisse de St-Quay dépendra de l’évêché de Dol jusqu’au Concordat de 1801.
Au VIème siècle a lieu la migration sur divers points de la côte bretonne des moines irlandais, dont St Ké est l’un des représentants (voir dossier sur son histoire). Le christianisme avait pénétré en Irlande bien avant d’atteindre la Bretagne. Dès le IVème siècle, l’Ile Verte était une pépinière d’apôtres qui vinrent évangéliser le continent. C’est à l’un d’eux que la légende attribue la fondation de la ville, comme celle de nombreuses villes de la région, placées sous le vocable de saints bretons ignorés du calendrier (St-Brieuc, etc). On admet que la fondation a eu lieu au VIème siècle, mais en fait, on ne sait rien de précis à ce sujet. Pendant longtemps, Kertugal dut rester le centre politique et social de la commune, l’actuel quartier de St-Quay en devenant le centre religieux, ce qu’il est toujours actuellement. Le port, pour sa part, continuait à être fréquenté, mais se trouvait mal exposé au vents de nord-est. Peu à peu, le flot mina les falaises, provoquant leur éboulement, si bien qu’au lieu d’être en sécurité, les bateaux finirent par s’y trouver en danger.
Il fallut donc se résoudre à choisir un autre emplacement et on opta pour celui où se trouve le port actuellement. Ce nouveau port prit un essor rapide, les habitants faisant eux-mêmes les travaux d’endiguement. Ce fut l’un des points les plus fréquentés de la région. Ses marins participeront à presque toutes les expéditions du Moyen Age, et c’est du Portrieux que partiront, en l’année 1612, les premiers navires pour la pêche à la morue à l’île de Terre Neuve. Les armateurs de St-Malo ne suivront cet exemple que de longues années après.
En 691 débute l’invasion massive des Francs.
A partir de 859 débutent les incursions des Vikings, qui ne seront chassés de la région qu’après une bataille contre le roi de Bretagne.
............................................................................................................................
J'AI TROUVE LES INFORMATIONS SUR CE BLOG
http://portrieux.com/?page_id=272
Sujets similaires
» SAINT QUAY PORTRIEUX / Chers Policiers Municipaux de la ville de Saint Quay Portrieux, Myriame Daniel
» Fort Boyard : le fort le plus connu au monde (Source : Le Progrès)
» SAINT QUAY PORTRIEUX
» LA TRAVERSÉE DE SAINT QUAY PORTRIEUX PAR LA D 786...
» Saint-Quay-Portrieux d'antan
» Fort Boyard : le fort le plus connu au monde (Source : Le Progrès)
» SAINT QUAY PORTRIEUX
» LA TRAVERSÉE DE SAINT QUAY PORTRIEUX PAR LA D 786...
» Saint-Quay-Portrieux d'antan
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum