La construction Européenne, ou comment instrumentaliser un continent.
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La construction Européenne, ou comment instrumentaliser un continent.
La construction Européenne, ou comment instrumentaliser un continent.
Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, les pays Européens doivent se reconstruire. Le grand besoin de matière première et le principal soucis. C'est donc les premiers accords pour créer la Communauté Economique du charbon et de l'acier, en 1951. Ensuite agricole avec Politique Agricole Commune. Les populations européennes ont besoin de manger, après tant de privations. Puis la situation en Europe de l'ouest étant stabilisée et les relations internationales redevenues normales entre les anciens belligérants, le besoin de garantir la paix, donne envie à nos dirigeants d'aller encore plus loin.
En 1957 c'est la naissance de la Communauté Economique Européenne (C.E.E.). Voilà pour la version des livres d'histoire que tout le monde connaît. C'est la version "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", "on va tous vivre ensemble dans un monde sans frontières et ça va être super". Ensuite c'est ajouté à cette belle utopie mai 68, les "baba-cool" et la révolution sexuelle. Un mélange de "révolution light", de non-chalance et du besoin de briser les interdits de la morale bien-pensante. Une nouvelle ère semblait soudain s'ouvrir aux européens, un sentiment de sécurité était perceptible (même si c'était la "Guerre Froide"), il n'y avait plus la guerre, tout le monde avait du travail, la vie était simple.
Et poursuivre la construction Européenne pour atteindre de nouveaux objectifs se fit jour. On n'a parlé de monnaie unique, d'augmenter le nombre de pays, de nouveaux traités, pour pouvoir vivre encore mieux tous ensemble. Puis vint le décisif référendum sur le traité de Maastrischt. Et depuis, comme tout le monde peut le voir, ça a continué vers le traité de Lisbonne, vers une Constitution Européenne qui a vu le jour (malgré le "non" de plusieurs pays), et bien sûr la monnaie unique avec l'Euro.
L'ensemble du public est de moins en moins consulté, pour l'entrée de nouveaux pays dans l'U.E., beaucoup de lois votées à Bruxelles ne sont même pas connues du public. Et encore moins relayées par les médias (à part de tant en tant certains journaux ou certaines radios). Tout le monde peut le constater, l'Europe est devenue une entité lointaine, obscure, comme étant en dehors de la réalité. Mais influençant de plus en plus notre vie de tous les jours, par ses décisions. La majorité des populations se rend bien compte qu'il y a quelque chose qui ne va plus depuis un certain temps. Plus précisément depuis le passage à l'euro, et par de nouvelles normes et des lois à devoir respecter par tous. Beaucoup de gens trouvent ça un peu bizarre, de se plier sans réfléchir aux décisions de Bruxelles, mais bon, on a voulu qu'il y est "l'Europe", alors les gens se disent: "on ne va pas sortir de l'Europe, quand même", "et puis maintenant on a l'euro, on peut pas revenir en arrière".
Que la construction Européenne soit ou non une bonne chose, chacun a son opinion sur la question. Mais ce que tout le monde devrait savoir, c'est quelle est la vraie origine historique de "l'idée Européenne". Qui a eu pour la première fois l'idée d'abolir les frontières à l'intérieur d'un système politique et financier, de type libéral, réunissant plusieurs nations différentes. Et quelques fois même antagonistes entre elles au cours de leur histoire. Et bien c'est ce que vous allez découvrir. Et vous verrez que l'origine en question n'est pas du tout celle que l'on croît.
Comment réussir à atteindre ses objectifs malgré la défaite.
Dès que le débarquement eu lieu en Normandie, et que les troupes alliés progressaient dans les terres, étant obligé de se battre sur la terre ferme, et non plus sur mer, ou par aviation interposée, contre les anglais et les américains, les Allemands savent que leur situation est à terme vouée à l'échec. Avec une guerre défensive, sur maintenant 2 fronts à la fois, puisque l'armée rouge avance sans cesse toujours plus à l'est, il sera bientôt impossible de tenir le front. Quelques résistances héroïques isolées, ne peuvent changer l'issue de la guerre. Pour l'Allemagne, il est clair que la défaite est proche.
Alors quelques hauts dignitaires nazis eurent une idée. Pour ne pas appeler ça un rêve fou. Continuer à mettre en place les objectifs du Troisième Reich, alors que ce dernier aurait disparut.
Une idée complètement dingue, mais qui comme vous allez le voir, a réussie au-delà de toutes espérances.
A l'hôtel Maison Rouge de Strasbourg, le 10 août 1944, une réunion secrète a lieu. Elle réunit des dignitaires nazis et plusieurs industrielles. Ces derniers étaient des représentants de Wolkswagen, de Krupp et de Messerschmitt. Les principales industries du pays. Avec des officiers et des représentants du ministère de la Marine et de l'Armement, ils se sont mit à préparer le futur. Ces hommes étaient, entre autres: l'Obergruppenfhürer-SS Dr Scheid; le Dr BOSS,...
Ils décidèrent une nouvelle approche pour un futur quatrième Reich. Comme l'option de la guerre à outrance et du "tout militaire" avez montré ses limites, ils choisirent une autre stratégie. Non plus basée sur la guerre et les armes, trop coûteuse en hommes et en argent, mais sur une guerre qui serait désormais économique. Les ordres étaient de "prendres des contacts et de conclure des alliances avec des entreprises étrangères, mais cela devait se faire à titre individuel, sans attirer les soupçons." Et d'exploiter au maximum les entreprises allemande qui avez réussies à l'étranger, comme Krupp, Leica, Zeiss et la compagnie maritime Hamburg-America.
Le plan prévoyait que les industriels présents s'assureraient de la reconstruction économique allemande. Par la Suisse et le biais de sociétés écrans présentes à l'étranger, au fur et à mesure de la reconstruction et d'une meilleur santé économique de l'Allemagne, ils devaient envoyer des capitaux régulièrement pour que le jour venu, ils aient assez de pouvoir et d'argent pour reprendre le pouvoir en Allemagne, et faire triompher leurs idées.
Il y eu aussi un plan secret en 3 points, très précis. Connut seulement de quelques personnes présentes à une réunion qui eu lieu juste après, mais en petit comité. Pour définir un plan plus précis, avec des vues encore plus ambitieuses, pour voir un jour naître le "Quatrième Reich".
Le premier point: Les industriels devaient financer le parti nazi, qui dorénavant devait exister dans la clandestinité.
Le deuxième point: le gouvernement Allemand devait allouer des crédits pour créer un fond sécurisé pour l'après-guerre. Et les réserves financières existantes devaient être mises à la disposition du parti. Pour son fonctionnement et aussi pour que la reprise du pouvoir puisse être financée, le jour venu.
Le troisième point: Les entreprises Allemandes devaient mettre en place un réseau d'agents "dormants", constitué d'agents de renseignement, des scientifiques dans la recherche militaire et médicale. Pour être bien implanté dans les principales branches importantes de la société. Et qui seront utile, le jour de la reprise du pouvoir.
L'Allemagne nazie avait, et ce durant toute la guerre, fait transférer d'énorme capitaux par le biais de banques établies en pays neutres. Les banquiers, industriels et hommes d'affaires survivants et sympathisants de l'idéologie nazie, désormais "dénazifié", et rebaptisés "démocrates", ont alors eu après 1945 un nouvel objectif: l'économie Européenne et l'intégration politique.
Le plan est mit en application.
Ce n'était pas la première fois que les entreprises Allemandes envoyaient en secret des fonds à l'étranger. Même pendant la guerre, beaucoup de banques neutres servirent d'intermédiaires pour des transferts vers des autres pays. Parmi ces banques, on peut entre autres citer, la Banque Nationale Suisse, qui est impliquée dans le "blanchiment", des richesses volées aux juifs pendant la guerre. Que se soit de l'or, des titres, des titres de propriétés, les banques ont tout acceptée en contre-partie de devises étrangères, dont les nazis avez cruellement besoin pour acheter du matériel de guerre.
L'un des théoriciens du plan à appliquer après-guerre, était le Gruppenführer-SS Otto OHLENDORF. Ce dernier était délégué du Secrétariat à l'Economie du Reich. Il était très intéressé par les travaux de l'économiste Allemand Ludwig ERHARD. Ce dernier avait réfléchit sur la transition que pourrait être l'économie d'après-guerre en Allemagne. Il ne fallait surtout pas se retrouver de nouveau dans la situation d'hyer-inflation d'avant-guerre. Sinon l'empire économique nazi, qui devait continuer après la défaite, aurait eu du mal à voir le jour. Ils en conclurent tous les deux que la stabilisation de l'économie après-guerre reposait sur une monnaie stable mise en place rapidement. Cette monnaie sera le DeutschMark, qui fût introduit en 1948. Et pour les entreprises Allemandes, ça a était une aide de relance incroyable.
De plus, il faut savoir que même s'il y a eu la défaite, les incessants bombardements pendant plusieurs années, le capital d'actif de l'Allemagne était supérieur à ce qu'il était en 1936! Et selon Erhard, le seul moyen d'étendre encore plus cette expansion Allemande était de profiter du "supranationalisme", c'est à dire renoncer à sa souveraineté nationale en faisant partie d'un organisme international. Il y avait bien l'O.N.U. mais ce n'était qu'une entité politique et non économique.
Les nouvelles institutions prennent forme.
Après la guerre, il y eu beaucoup de tractations, de concertations entre la France et l'Allemagne, en vu de mettre en place un partenariat quelconque. Ça était celui de la C.E.C.A. (Communauté économique du charbon et de l'acier). Cela marqua le renouveau de l'industrie Allemande, et il faut savoir que beaucoup d'industriels, membres du parti nazi, furent réintégrés dans leur fonctions. Le Haut Commissaire Américain pour l'Allemagne John.J. McCLOY publia en 1957 une amnistie en faveur des industriels reconnus coupable de crime de guerre.
Ce qui bénéficiaire, entre autre, de cette amnistie furent Alfried KRUPP et Friedrich FLICK, libérés après avoir purgé à peine 3 ans de prison. Ces deux hommes ont été à la tête de grands empires financiers. A sa mort en 1972, FLICK avait une fortune estimée à plus d'un milliard de dollars.
Autre ancien nazi qui n'était pas à plaindre après la guerre, Hermann ABS, ancien directeur de la banque d'Allemagne et membre du Conseil Général d'IG FARBEN, du fait de son poste à la DeutchBank. Cette société IG FARBEN était titulaire du brevet du gaz Zyclon B, qui était utilisé pour gazer les déportés, principalement au camp d'extermination de Birkenau, attenant au camp de concentration d'Auschwitz. Après la guerre, seulement 12 des accusés d'IG FARBEN, ont été condamnés pour crimes de guerres.
ABS fût responsable de l'attribution de l'aide du "Plan Marshall", il pouvait donc gérer efficacement les fonds attribués à l'industrie Allemande pour la reconstruction. Il était aussi membre de la "Ligue Européenne de Coopération Economique", mis en place en 1946, et qui contribua à la création du marché commun.
ABS fût aussi le conseillé financier du premier chancelier Allemand (Allemagne de l'ouest) d'après-guerre, Konrad Adenauer.
En 1957, les pays membres de la Communauté Economique du Charbon et de l'Acier, signèrent le traité de Rome, qui donna la création de la Communauté Economique Européenne. Et qui se retrouva nommé ministre de l'économie par Adenauer ? Et bien l'économiste ERHARD, le protégé de OLHENDORF.
Et en 1963, ERHARD devint Chancelier de l'Allemagne pour 3 ans. On peut dire que la réunion secrète de Strasbourg avait portée ses fruits.
L'Europe rattrapée par les archives de l'histoire.
Nous savons tout cela par un rapport des services secrets alliés, déclassifié récemment.
le document est légèrement jaunit par les années et fragile,les lettres dactylographiées s'effacent lentement par endroit.
Mais le "US Military Intelligence Report EW-Pa 128" (Rapport référencé EW-Pa 128 du Renseignement Militaire Américain) est aussi clair
et sans équivoque aujourd'hui, que le jour où il a été écrit en novembre 1944 Voici la photo de la page d'en-tête:
Les trois pages du rapport, classées "secret", ont étaient dactylographiées par les fonctionnaires britanniques et transmises par la valise diplomatique (l'ambassade Américaine à Londres), à Cordell Hull, le secrétaire d'Etat Américain. Le rapport, (appelé "The red house report", le rapport Maison-rouge) décrivait en détail "Les plans des industriels Allemands pour mettre en place une action souterraine, après la défaite de l'Allemagne, par des flux de capitaux venant de pays neutres." (1)
La "Communauté Européenne", c'est en fait ce que voulait les Nazis.
Dans le rapport, figure entre autre ces objectifs, (une comparaison de ce qui a été appliqué par la Communauté Européenne y a été ajouté):
Europaische Wirtshaftsgemeinschaft = Communauté Economique Européenne;
Mécanisme de change européen = Système monétaire Européen;
Europabank (Berlin) = Banque Centrale Européenne à Francfort;
Principe d'une Europe Régionale = Le Comité des Régions;
Politique commune du travail = Chapitre Social;
Accords économiques et commerciaux = Marché Unique.
En fait, lorsque l'on regarde les théories économiques des penseurs nazis avant et pendant la guerre, et leurs objectifs pour l'Europe, s'ils avaient gagné la guerre, nous découvrons ceci:
Dans le livre "La Communauté Européenne", écrit par Walther Funk en 1940, (ancien ministre de l'économie de 1937 à 1945 et reconnu comme criminel de guerre.), il déclare la nécessité de créer une "Union de l'Europe Centrale", et un "Espace Economique Européen." afin d’assurer un taux de change fixe. L'auteur du livre déclare aussi "que aucune nation ne peut parvenir seule au plus haut niveau de liberté économique qui nécessite des exigences sociales. La formation d'un grand espace économique suit la loi naturelle du développement, les accords entre états européens régiront les forces économiques… Il doit y avoir une volonté de subordonner ses propres intérêts, à celles de la Communauté Européenne."
Le coauteur du livre avec Walther Funk, L'académicien Nazi Heinrich Hunke, avait écrit "Les économies nationales traditionnelles sont mortes… le destin de ces économies sera l'économie Européenne. Le destin et l'extension de la coopération Européenne, dépend d'un nouveau plan pour l'unité économique."
Le Nazi Gustav Koenig déclarait : "nous avons une réelle tâche: l'émergence d'une communauté européenne… et je suis convaincu que cet effort perdurera même après la fin de la guerre."
En 1940, Joeseph Goebbels, ministre de la propagande, avait ordonné les préparatifs en vue d'une "grande unification économique européenne" estimant que "dans cinquante ans, les gens ne penseront plus en terme de pays ou de nations".
Les autres Nazis Ribbentrop, Quisling et Seyss-Inquart, qui avaient appelé à la création d'un super état fédéral européen, évoquaient déjà en leur temps que "la nouvelle Europe des solidarités et de la coopération entre tous ses habitants connaîtra rapidement la prospérité économique dès que les frontières économiques nationales seront supprimées."
Nous vivons dans une U.E. qui n'est pas ce que l'on croit.
Alors, sommes-nous des personnes libres ayant réussies à construire "l'utopie européenne", ou bien sans le savoir, les ressortissants d'un gigantesque état-totalitaire, aux mains des riches industriels et de financiers sans scrupules ? A vous de vous faire votre opinion.
Mais dans les cours d'histoire, on continuera à enseigner, que "c'est l'Allemagne Nazie qui a perdue la guerre". Que voulez-vous, les "versions officielles" ont la vie dure.
(1) Le rapport "Maison rouge" inspira un auteur, Adam Lebor, qui écrira un thriller-politique: "Le protocole de Budapest".
Sources:
Complots et dossiers secrets n°4;
www.droitfondamental.ue.
Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, les pays Européens doivent se reconstruire. Le grand besoin de matière première et le principal soucis. C'est donc les premiers accords pour créer la Communauté Economique du charbon et de l'acier, en 1951. Ensuite agricole avec Politique Agricole Commune. Les populations européennes ont besoin de manger, après tant de privations. Puis la situation en Europe de l'ouest étant stabilisée et les relations internationales redevenues normales entre les anciens belligérants, le besoin de garantir la paix, donne envie à nos dirigeants d'aller encore plus loin.
En 1957 c'est la naissance de la Communauté Economique Européenne (C.E.E.). Voilà pour la version des livres d'histoire que tout le monde connaît. C'est la version "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", "on va tous vivre ensemble dans un monde sans frontières et ça va être super". Ensuite c'est ajouté à cette belle utopie mai 68, les "baba-cool" et la révolution sexuelle. Un mélange de "révolution light", de non-chalance et du besoin de briser les interdits de la morale bien-pensante. Une nouvelle ère semblait soudain s'ouvrir aux européens, un sentiment de sécurité était perceptible (même si c'était la "Guerre Froide"), il n'y avait plus la guerre, tout le monde avait du travail, la vie était simple.
Et poursuivre la construction Européenne pour atteindre de nouveaux objectifs se fit jour. On n'a parlé de monnaie unique, d'augmenter le nombre de pays, de nouveaux traités, pour pouvoir vivre encore mieux tous ensemble. Puis vint le décisif référendum sur le traité de Maastrischt. Et depuis, comme tout le monde peut le voir, ça a continué vers le traité de Lisbonne, vers une Constitution Européenne qui a vu le jour (malgré le "non" de plusieurs pays), et bien sûr la monnaie unique avec l'Euro.
L'ensemble du public est de moins en moins consulté, pour l'entrée de nouveaux pays dans l'U.E., beaucoup de lois votées à Bruxelles ne sont même pas connues du public. Et encore moins relayées par les médias (à part de tant en tant certains journaux ou certaines radios). Tout le monde peut le constater, l'Europe est devenue une entité lointaine, obscure, comme étant en dehors de la réalité. Mais influençant de plus en plus notre vie de tous les jours, par ses décisions. La majorité des populations se rend bien compte qu'il y a quelque chose qui ne va plus depuis un certain temps. Plus précisément depuis le passage à l'euro, et par de nouvelles normes et des lois à devoir respecter par tous. Beaucoup de gens trouvent ça un peu bizarre, de se plier sans réfléchir aux décisions de Bruxelles, mais bon, on a voulu qu'il y est "l'Europe", alors les gens se disent: "on ne va pas sortir de l'Europe, quand même", "et puis maintenant on a l'euro, on peut pas revenir en arrière".
Que la construction Européenne soit ou non une bonne chose, chacun a son opinion sur la question. Mais ce que tout le monde devrait savoir, c'est quelle est la vraie origine historique de "l'idée Européenne". Qui a eu pour la première fois l'idée d'abolir les frontières à l'intérieur d'un système politique et financier, de type libéral, réunissant plusieurs nations différentes. Et quelques fois même antagonistes entre elles au cours de leur histoire. Et bien c'est ce que vous allez découvrir. Et vous verrez que l'origine en question n'est pas du tout celle que l'on croît.
Comment réussir à atteindre ses objectifs malgré la défaite.
Dès que le débarquement eu lieu en Normandie, et que les troupes alliés progressaient dans les terres, étant obligé de se battre sur la terre ferme, et non plus sur mer, ou par aviation interposée, contre les anglais et les américains, les Allemands savent que leur situation est à terme vouée à l'échec. Avec une guerre défensive, sur maintenant 2 fronts à la fois, puisque l'armée rouge avance sans cesse toujours plus à l'est, il sera bientôt impossible de tenir le front. Quelques résistances héroïques isolées, ne peuvent changer l'issue de la guerre. Pour l'Allemagne, il est clair que la défaite est proche.
Alors quelques hauts dignitaires nazis eurent une idée. Pour ne pas appeler ça un rêve fou. Continuer à mettre en place les objectifs du Troisième Reich, alors que ce dernier aurait disparut.
Une idée complètement dingue, mais qui comme vous allez le voir, a réussie au-delà de toutes espérances.
A l'hôtel Maison Rouge de Strasbourg, le 10 août 1944, une réunion secrète a lieu. Elle réunit des dignitaires nazis et plusieurs industrielles. Ces derniers étaient des représentants de Wolkswagen, de Krupp et de Messerschmitt. Les principales industries du pays. Avec des officiers et des représentants du ministère de la Marine et de l'Armement, ils se sont mit à préparer le futur. Ces hommes étaient, entre autres: l'Obergruppenfhürer-SS Dr Scheid; le Dr BOSS,...
Ils décidèrent une nouvelle approche pour un futur quatrième Reich. Comme l'option de la guerre à outrance et du "tout militaire" avez montré ses limites, ils choisirent une autre stratégie. Non plus basée sur la guerre et les armes, trop coûteuse en hommes et en argent, mais sur une guerre qui serait désormais économique. Les ordres étaient de "prendres des contacts et de conclure des alliances avec des entreprises étrangères, mais cela devait se faire à titre individuel, sans attirer les soupçons." Et d'exploiter au maximum les entreprises allemande qui avez réussies à l'étranger, comme Krupp, Leica, Zeiss et la compagnie maritime Hamburg-America.
Le plan prévoyait que les industriels présents s'assureraient de la reconstruction économique allemande. Par la Suisse et le biais de sociétés écrans présentes à l'étranger, au fur et à mesure de la reconstruction et d'une meilleur santé économique de l'Allemagne, ils devaient envoyer des capitaux régulièrement pour que le jour venu, ils aient assez de pouvoir et d'argent pour reprendre le pouvoir en Allemagne, et faire triompher leurs idées.
Il y eu aussi un plan secret en 3 points, très précis. Connut seulement de quelques personnes présentes à une réunion qui eu lieu juste après, mais en petit comité. Pour définir un plan plus précis, avec des vues encore plus ambitieuses, pour voir un jour naître le "Quatrième Reich".
Le premier point: Les industriels devaient financer le parti nazi, qui dorénavant devait exister dans la clandestinité.
Le deuxième point: le gouvernement Allemand devait allouer des crédits pour créer un fond sécurisé pour l'après-guerre. Et les réserves financières existantes devaient être mises à la disposition du parti. Pour son fonctionnement et aussi pour que la reprise du pouvoir puisse être financée, le jour venu.
Le troisième point: Les entreprises Allemandes devaient mettre en place un réseau d'agents "dormants", constitué d'agents de renseignement, des scientifiques dans la recherche militaire et médicale. Pour être bien implanté dans les principales branches importantes de la société. Et qui seront utile, le jour de la reprise du pouvoir.
L'Allemagne nazie avait, et ce durant toute la guerre, fait transférer d'énorme capitaux par le biais de banques établies en pays neutres. Les banquiers, industriels et hommes d'affaires survivants et sympathisants de l'idéologie nazie, désormais "dénazifié", et rebaptisés "démocrates", ont alors eu après 1945 un nouvel objectif: l'économie Européenne et l'intégration politique.
Le plan est mit en application.
Ce n'était pas la première fois que les entreprises Allemandes envoyaient en secret des fonds à l'étranger. Même pendant la guerre, beaucoup de banques neutres servirent d'intermédiaires pour des transferts vers des autres pays. Parmi ces banques, on peut entre autres citer, la Banque Nationale Suisse, qui est impliquée dans le "blanchiment", des richesses volées aux juifs pendant la guerre. Que se soit de l'or, des titres, des titres de propriétés, les banques ont tout acceptée en contre-partie de devises étrangères, dont les nazis avez cruellement besoin pour acheter du matériel de guerre.
L'un des théoriciens du plan à appliquer après-guerre, était le Gruppenführer-SS Otto OHLENDORF. Ce dernier était délégué du Secrétariat à l'Economie du Reich. Il était très intéressé par les travaux de l'économiste Allemand Ludwig ERHARD. Ce dernier avait réfléchit sur la transition que pourrait être l'économie d'après-guerre en Allemagne. Il ne fallait surtout pas se retrouver de nouveau dans la situation d'hyer-inflation d'avant-guerre. Sinon l'empire économique nazi, qui devait continuer après la défaite, aurait eu du mal à voir le jour. Ils en conclurent tous les deux que la stabilisation de l'économie après-guerre reposait sur une monnaie stable mise en place rapidement. Cette monnaie sera le DeutschMark, qui fût introduit en 1948. Et pour les entreprises Allemandes, ça a était une aide de relance incroyable.
De plus, il faut savoir que même s'il y a eu la défaite, les incessants bombardements pendant plusieurs années, le capital d'actif de l'Allemagne était supérieur à ce qu'il était en 1936! Et selon Erhard, le seul moyen d'étendre encore plus cette expansion Allemande était de profiter du "supranationalisme", c'est à dire renoncer à sa souveraineté nationale en faisant partie d'un organisme international. Il y avait bien l'O.N.U. mais ce n'était qu'une entité politique et non économique.
Les nouvelles institutions prennent forme.
Après la guerre, il y eu beaucoup de tractations, de concertations entre la France et l'Allemagne, en vu de mettre en place un partenariat quelconque. Ça était celui de la C.E.C.A. (Communauté économique du charbon et de l'acier). Cela marqua le renouveau de l'industrie Allemande, et il faut savoir que beaucoup d'industriels, membres du parti nazi, furent réintégrés dans leur fonctions. Le Haut Commissaire Américain pour l'Allemagne John.J. McCLOY publia en 1957 une amnistie en faveur des industriels reconnus coupable de crime de guerre.
Ce qui bénéficiaire, entre autre, de cette amnistie furent Alfried KRUPP et Friedrich FLICK, libérés après avoir purgé à peine 3 ans de prison. Ces deux hommes ont été à la tête de grands empires financiers. A sa mort en 1972, FLICK avait une fortune estimée à plus d'un milliard de dollars.
Autre ancien nazi qui n'était pas à plaindre après la guerre, Hermann ABS, ancien directeur de la banque d'Allemagne et membre du Conseil Général d'IG FARBEN, du fait de son poste à la DeutchBank. Cette société IG FARBEN était titulaire du brevet du gaz Zyclon B, qui était utilisé pour gazer les déportés, principalement au camp d'extermination de Birkenau, attenant au camp de concentration d'Auschwitz. Après la guerre, seulement 12 des accusés d'IG FARBEN, ont été condamnés pour crimes de guerres.
ABS fût responsable de l'attribution de l'aide du "Plan Marshall", il pouvait donc gérer efficacement les fonds attribués à l'industrie Allemande pour la reconstruction. Il était aussi membre de la "Ligue Européenne de Coopération Economique", mis en place en 1946, et qui contribua à la création du marché commun.
ABS fût aussi le conseillé financier du premier chancelier Allemand (Allemagne de l'ouest) d'après-guerre, Konrad Adenauer.
En 1957, les pays membres de la Communauté Economique du Charbon et de l'Acier, signèrent le traité de Rome, qui donna la création de la Communauté Economique Européenne. Et qui se retrouva nommé ministre de l'économie par Adenauer ? Et bien l'économiste ERHARD, le protégé de OLHENDORF.
Et en 1963, ERHARD devint Chancelier de l'Allemagne pour 3 ans. On peut dire que la réunion secrète de Strasbourg avait portée ses fruits.
L'Europe rattrapée par les archives de l'histoire.
Nous savons tout cela par un rapport des services secrets alliés, déclassifié récemment.
le document est légèrement jaunit par les années et fragile,les lettres dactylographiées s'effacent lentement par endroit.
Mais le "US Military Intelligence Report EW-Pa 128" (Rapport référencé EW-Pa 128 du Renseignement Militaire Américain) est aussi clair
et sans équivoque aujourd'hui, que le jour où il a été écrit en novembre 1944 Voici la photo de la page d'en-tête:
Les trois pages du rapport, classées "secret", ont étaient dactylographiées par les fonctionnaires britanniques et transmises par la valise diplomatique (l'ambassade Américaine à Londres), à Cordell Hull, le secrétaire d'Etat Américain. Le rapport, (appelé "The red house report", le rapport Maison-rouge) décrivait en détail "Les plans des industriels Allemands pour mettre en place une action souterraine, après la défaite de l'Allemagne, par des flux de capitaux venant de pays neutres." (1)
La "Communauté Européenne", c'est en fait ce que voulait les Nazis.
Dans le rapport, figure entre autre ces objectifs, (une comparaison de ce qui a été appliqué par la Communauté Européenne y a été ajouté):
Europaische Wirtshaftsgemeinschaft = Communauté Economique Européenne;
Mécanisme de change européen = Système monétaire Européen;
Europabank (Berlin) = Banque Centrale Européenne à Francfort;
Principe d'une Europe Régionale = Le Comité des Régions;
Politique commune du travail = Chapitre Social;
Accords économiques et commerciaux = Marché Unique.
En fait, lorsque l'on regarde les théories économiques des penseurs nazis avant et pendant la guerre, et leurs objectifs pour l'Europe, s'ils avaient gagné la guerre, nous découvrons ceci:
Dans le livre "La Communauté Européenne", écrit par Walther Funk en 1940, (ancien ministre de l'économie de 1937 à 1945 et reconnu comme criminel de guerre.), il déclare la nécessité de créer une "Union de l'Europe Centrale", et un "Espace Economique Européen." afin d’assurer un taux de change fixe. L'auteur du livre déclare aussi "que aucune nation ne peut parvenir seule au plus haut niveau de liberté économique qui nécessite des exigences sociales. La formation d'un grand espace économique suit la loi naturelle du développement, les accords entre états européens régiront les forces économiques… Il doit y avoir une volonté de subordonner ses propres intérêts, à celles de la Communauté Européenne."
Le coauteur du livre avec Walther Funk, L'académicien Nazi Heinrich Hunke, avait écrit "Les économies nationales traditionnelles sont mortes… le destin de ces économies sera l'économie Européenne. Le destin et l'extension de la coopération Européenne, dépend d'un nouveau plan pour l'unité économique."
Le Nazi Gustav Koenig déclarait : "nous avons une réelle tâche: l'émergence d'une communauté européenne… et je suis convaincu que cet effort perdurera même après la fin de la guerre."
En 1940, Joeseph Goebbels, ministre de la propagande, avait ordonné les préparatifs en vue d'une "grande unification économique européenne" estimant que "dans cinquante ans, les gens ne penseront plus en terme de pays ou de nations".
Les autres Nazis Ribbentrop, Quisling et Seyss-Inquart, qui avaient appelé à la création d'un super état fédéral européen, évoquaient déjà en leur temps que "la nouvelle Europe des solidarités et de la coopération entre tous ses habitants connaîtra rapidement la prospérité économique dès que les frontières économiques nationales seront supprimées."
Nous vivons dans une U.E. qui n'est pas ce que l'on croit.
Alors, sommes-nous des personnes libres ayant réussies à construire "l'utopie européenne", ou bien sans le savoir, les ressortissants d'un gigantesque état-totalitaire, aux mains des riches industriels et de financiers sans scrupules ? A vous de vous faire votre opinion.
Mais dans les cours d'histoire, on continuera à enseigner, que "c'est l'Allemagne Nazie qui a perdue la guerre". Que voulez-vous, les "versions officielles" ont la vie dure.
(1) Le rapport "Maison rouge" inspira un auteur, Adam Lebor, qui écrira un thriller-politique: "Le protocole de Budapest".
Sources:
Complots et dossiers secrets n°4;
www.droitfondamental.ue.
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