Des chercheurs ont découvert une enzyme capable de lutter contre le diabète
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Des chercheurs ont découvert une enzyme capable de lutter contre le diabète
Réel fléau dans notre société, le nombre de Français atteints de diabète est passé de 1,6 à 2,9 millions en seulement 10 ans. Cependant, la découverte d’une enzyme capable...
Réel fléau dans notre société, le nombre de Français atteints de diabète est passé de 1,6 à 2,9 millions en seulement 10 ans. Cependant, la découverte d’une enzyme capable de neutraliser les effets toxiques du sucre en excès dans l’organisme ouvre la voie à de nouveaux traitements contre le diabète et l’obésité.
Une nouvelle enzyme, protéine accélérant les réactions chimiques de l’organisme, dont on ignorait encore l’existence dans les cellules des mammifères, a récemment été découverte : le glycérol -3— phosphate-phosphatase (G3PP). Elle est capable de contrer les effets toxiques du sucre en excès en régulant l’utilisation du glucose et des lipides par différents organes. Cette découverte, que l’on doit au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM – Canada), est capitale puisqu’elle ouvre de nouvelles possibilités dans la lutte contre le diabète et l’obésité.
Le diabète, c’est quoi ?
« Faut toujours faire attention à ce qu’on mange ! Le manger, c’est beaucoup plus que du manger, c’est de l’amour » disait Jean-Marie Gourio, ancien rédacteur en chef adjoint du journal Hara-Kiri. Lipides, protéines et glucides sont essentiels à notre bien-être puisqu’ils fournissent l’énergie dont le corps a besoin. Lorsque les glucides sont ingurgités, l’organisme les transforme en glucose (sucre). L’augmentation du taux de glucose est alors détectée par le pancréas qui sécrète de l’insuline (hormone). Cette hormone peut être assimilée à un message d’alerte pour le foie, les muscles et les tissus adipeux : « il y a beaucoup de glucose dans le sang, il faut les consommer ou les stocker ».
Double bénéfice en somme, liant l’agréable au vital… sauf quand on en abuse. Un taux de glucose en trop grande quantité dans l’organisme peut provoquer des dommages aux tissus. Lorsque le schéma précédent ne fonctionne plus, c’est que l’on est atteint de diabète (type 1 ou type 2).
Il n’existe aucun remède à ce jour. Les traitements reposent essentiellement sur l’alimentation, l’exercice physique et la médication. Avec une bonne prise en charge médicale, un régime alimentaire adapté et un mode de vie adéquat, il est tout à fait possible pour des personnes diabétiques de mener une vie normale.
Pas de remède… Pour l’instant
L’enzyme G3PP est essentielle pour le bon fonctionnement de notre organisme. Elle joue un rôle dans la régulation de l’utilisation du glucose et des lipides, mais aussi dans la production d’énergie. « Nous avons constaté que la G3PP peut dégrader une grande partie de ce glycérol -3— phosphate en excès et le détourner de la cellule, de sorte que les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline et les divers organes sont protégés des effets toxiques d’un niveau élevé de glucose », explique le professeur Marc Prentki, chercheur au CRCHUM.
Suite à cette découverte, l’équipe s’attelle à trouver « de petites molécules capables d’activer l’enzyme G3PP ». Après des tests concluants sur des animaux, un médicament à usage humain pourra être mis au point. La découverte de l’enzyme G3PP pourrait donc permettre aux scientifiques de se pencher sur de nouvelles formes de traitements contre l’obésité et le diabète.
Par Dylan Beiner-Molière
Sources : Pnas.org, crchum.chumontreal.qc.ca, obesite-sante.com, afd.asso.fr
http://sciencepost.fr/2016/01/chercheurs-ont-decouvert-enzyme-capable-de-lutter-contre-diabete/
Réel fléau dans notre société, le nombre de Français atteints de diabète est passé de 1,6 à 2,9 millions en seulement 10 ans. Cependant, la découverte d’une enzyme capable de neutraliser les effets toxiques du sucre en excès dans l’organisme ouvre la voie à de nouveaux traitements contre le diabète et l’obésité.
Une nouvelle enzyme, protéine accélérant les réactions chimiques de l’organisme, dont on ignorait encore l’existence dans les cellules des mammifères, a récemment été découverte : le glycérol -3— phosphate-phosphatase (G3PP). Elle est capable de contrer les effets toxiques du sucre en excès en régulant l’utilisation du glucose et des lipides par différents organes. Cette découverte, que l’on doit au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CRCHUM – Canada), est capitale puisqu’elle ouvre de nouvelles possibilités dans la lutte contre le diabète et l’obésité.
Le diabète, c’est quoi ?
« Faut toujours faire attention à ce qu’on mange ! Le manger, c’est beaucoup plus que du manger, c’est de l’amour » disait Jean-Marie Gourio, ancien rédacteur en chef adjoint du journal Hara-Kiri. Lipides, protéines et glucides sont essentiels à notre bien-être puisqu’ils fournissent l’énergie dont le corps a besoin. Lorsque les glucides sont ingurgités, l’organisme les transforme en glucose (sucre). L’augmentation du taux de glucose est alors détectée par le pancréas qui sécrète de l’insuline (hormone). Cette hormone peut être assimilée à un message d’alerte pour le foie, les muscles et les tissus adipeux : « il y a beaucoup de glucose dans le sang, il faut les consommer ou les stocker ».
Double bénéfice en somme, liant l’agréable au vital… sauf quand on en abuse. Un taux de glucose en trop grande quantité dans l’organisme peut provoquer des dommages aux tissus. Lorsque le schéma précédent ne fonctionne plus, c’est que l’on est atteint de diabète (type 1 ou type 2).
Il n’existe aucun remède à ce jour. Les traitements reposent essentiellement sur l’alimentation, l’exercice physique et la médication. Avec une bonne prise en charge médicale, un régime alimentaire adapté et un mode de vie adéquat, il est tout à fait possible pour des personnes diabétiques de mener une vie normale.
Pas de remède… Pour l’instant
L’enzyme G3PP est essentielle pour le bon fonctionnement de notre organisme. Elle joue un rôle dans la régulation de l’utilisation du glucose et des lipides, mais aussi dans la production d’énergie. « Nous avons constaté que la G3PP peut dégrader une grande partie de ce glycérol -3— phosphate en excès et le détourner de la cellule, de sorte que les cellules bêta pancréatiques productrices d’insuline et les divers organes sont protégés des effets toxiques d’un niveau élevé de glucose », explique le professeur Marc Prentki, chercheur au CRCHUM.
Suite à cette découverte, l’équipe s’attelle à trouver « de petites molécules capables d’activer l’enzyme G3PP ». Après des tests concluants sur des animaux, un médicament à usage humain pourra être mis au point. La découverte de l’enzyme G3PP pourrait donc permettre aux scientifiques de se pencher sur de nouvelles formes de traitements contre l’obésité et le diabète.
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Sources : Pnas.org, crchum.chumontreal.qc.ca, obesite-sante.com, afd.asso.fr
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