Des fresques pour s'évader en prison SAINT BRIEUC
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Des fresques pour s'évader en prison SAINT BRIEUC
Publié le 04.03.2016
A la maison d'arrêt de St Brieuc, l’illustrateur Gildas Chasseboeuf a réalisé une vingtaine de fresques et tableaux. Son inspiration : des souvenirs, heureux, de détenus. Autant de fenêtres sur l’extérieur, pour s'évader en toute légalité...
Des montagnes enneigées, des plages exotiques, des scènes de pêche... Depuis quelques semaines, un souffle d'air pur grandeur nature s'affiche sur les murs intérieurs de la maison d'arrêt de Saint-Brieuc. L'auteur de ces tableaux peints à même les murs : Gildas Chasseboeuf, dessinateur et illustrateur costarmoricain. A l'occasion du vernissage de son travail, l'artiste est revenu sur ce projet.
En souvenir de temps heureux
« D’octobre à décembre dernier, j'ai animé quatre ateliers de dessin ici. L'idée était d'inviter les détenus à dessiner des souvenirs heureux. Une fois ces ateliers terminés, je me suis approprié leurs productions pour réaliser ces peintures sur les murs ». Avec ses tubes d'acrylique et ses pinceaux, il s'est donc installé régulièrement dans la prison briochine, pendant trois mois. Au final, quatre fresques immenses et vingt petits tableaux rivalisent désormais avec le gris et la froideur des lieux.
"L'intensité du regard des détenus"
Ces fenêtres sur le monde ont conquis les détenus et le personnel pénitentiaire. « De nombreux détenus m'ont dit que mes peintures leur permettaient de s'évader, témoigne l’artiste Gildas Chasseboeuf. Mes peintures ici ne seront pas vues par beaucoup de monde, mais l'intensité du regard des détenus sur mes œuvres compte beaucoup plus à mes yeux. »
Cyril Quentin, coordinateur socioculturel de la maison d'arrêt à l'initiative du projet, se félicite également de la présence de ces peintures. « Elles vont embellir durablement l'univers carcéral, et ouvrent une ligne d'horizon au sein de la prison. » Des œuvres qui apportent aussi de l'humanité à un lieu qui peine à en avoir.
Stéphanie Prémel
Photos : Thierry Jeandot
http://cotesdarmor.fr/detail_des_actualites/article/des-fresques-pour-sevader-en-prison.html?tx_ttnews%5BbackPid%5D=1&cHash=7683bd5c77f4404e02cd3c26cc7441a6
A la maison d'arrêt de St Brieuc, l’illustrateur Gildas Chasseboeuf a réalisé une vingtaine de fresques et tableaux. Son inspiration : des souvenirs, heureux, de détenus. Autant de fenêtres sur l’extérieur, pour s'évader en toute légalité...
Des montagnes enneigées, des plages exotiques, des scènes de pêche... Depuis quelques semaines, un souffle d'air pur grandeur nature s'affiche sur les murs intérieurs de la maison d'arrêt de Saint-Brieuc. L'auteur de ces tableaux peints à même les murs : Gildas Chasseboeuf, dessinateur et illustrateur costarmoricain. A l'occasion du vernissage de son travail, l'artiste est revenu sur ce projet.
En souvenir de temps heureux
« D’octobre à décembre dernier, j'ai animé quatre ateliers de dessin ici. L'idée était d'inviter les détenus à dessiner des souvenirs heureux. Une fois ces ateliers terminés, je me suis approprié leurs productions pour réaliser ces peintures sur les murs ». Avec ses tubes d'acrylique et ses pinceaux, il s'est donc installé régulièrement dans la prison briochine, pendant trois mois. Au final, quatre fresques immenses et vingt petits tableaux rivalisent désormais avec le gris et la froideur des lieux.
"L'intensité du regard des détenus"
Ces fenêtres sur le monde ont conquis les détenus et le personnel pénitentiaire. « De nombreux détenus m'ont dit que mes peintures leur permettaient de s'évader, témoigne l’artiste Gildas Chasseboeuf. Mes peintures ici ne seront pas vues par beaucoup de monde, mais l'intensité du regard des détenus sur mes œuvres compte beaucoup plus à mes yeux. »
Cyril Quentin, coordinateur socioculturel de la maison d'arrêt à l'initiative du projet, se félicite également de la présence de ces peintures. « Elles vont embellir durablement l'univers carcéral, et ouvrent une ligne d'horizon au sein de la prison. » Des œuvres qui apportent aussi de l'humanité à un lieu qui peine à en avoir.
Stéphanie Prémel
Photos : Thierry Jeandot
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