"la Paimpolaise" 1905
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"la Paimpolaise" 1905
https://youtu.be/LiiKoH4EZic
Ajoutée le 26 nov. 2012
Théodore Botrel " la Paimpolaise " de Botrel et Feautrier
accompagné de violon, piano et hautbois.
disque 78 tours Pathé X.3743 "ceux qu'on n'entendra plus " pressage de 1928
reprenant la matrice de 1905
http://www.dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net/paroles/paimpolaise_la.htm
Re: "la Paimpolaise" 1905
un petit complement ce jour
Jean-Baptiste-Théodore-Marie Botrel est l’auteur de la Paimpolaise. C’est un auteur-compositeur-interprète français né le 14 septembre 1868 à Dinan (Côtes d’Amour) mort le 26 juillet 1925 à Pont-Aven (Finistère). Il vit à Saint-Méen-le-Grand au Parson, chez sa grand-mère Fanchon jusqu’à l’âge de sept ans. Puis il rejoint à Paris ses parents partis quelque temps auparavant pour tenter d’y faire fortune. Originaire de Haute-Bretagne (la partie de la Bretagne où l’on parle le gallo), il n’apprit le breton (parlé en Basse-Bretagne) que sur le tard, et la quasi-totalité de son œuvre est en français. Vers l’âge de 16 ans, il fait partie d’une troupe de théâtre amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard. Il commence à écrire quelques chansons et sort sa première imprimée Le Petit Biniou à dix-huit ans. Elle n’eut aucun succès. Il s’engage alors pour 5 ans dans l’armée et à son retour travaille à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès de celui qui allait devenir le chanteur-fantaisiste Dranem et continue d’écrire des chansons.
Mais un soir, Le directeur du cabaret Le Chien Noir, au 251 rue Saint-Honoré à Paris 1er, Victor Meusy, le pousse sur scène en annonçant : « Le chansonnier breton, Théodore Botrel, dans ses œuvres. » – Son tour de chant dut avoir un certain succès car quelques jours plus tard, il y est engagé à raison de cinq francs par soir. Pour rendre ses prestations plus réalistes, il revêt le bargou-braz, ce costume breton qui l’identifiera à jamais. – Il y chante « La ronde des châtaignes », « Les pêcheurs d’Islande » puis « La Paimpolaise » (mise en musique par Émile Feautrier) La Paimpolaise créée en 1895 fera la gloire. Cette chanson reste au répertoire de Félix Mayol jusqu’à sa mort en 1941.
La Paimpolaise
Quittant ses genêts et ses landes
Quand le Breton se fait marin
Pour aller aux pêches d’Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« J’aime Paimpol et sa falaise
Son église et son Grand Pardon
J’aime surtout ma Paimpolaise
Qui m’attend au pays Breton »
Quand les marins quittent nos rives
Le curé leur dit : « Mes bons fieux,
Priez souvent Monsieur Saint-Yves
Qui nous voit des cieux toujours bleus »
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Le ciel est moins bleu, n’en déplaise
A Saint-Yvon, notre patron
Que les yeux de la Paimpolaise
Qui m’attend au pays Breton »
Guidé par la petite étoile
Le vieux patron d’un côtre fin
Dit souvent que sa blanche voile
Semble l’aile du Séraphin
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Ta voilure, mon vieux Jean Blaise
Est moins blanche au mât d’artimon
Que la coiffe de la Paimpolaise
Qui m’attend au pays Breton »
Le brave Islandais sans murmure,
Jette la ligne et le harpon,
Puis dans un relent de saumure,
Il se couche dans l’entrepont…
Et le pauvre gars
Soupire tout bas :
« Je serions bien mieux à mon aise,
Devant un joli feu d’ajonc,
À côté de la Paimpolaise,
Qui m’attend au pays Breton »
Mais souvent l’Océan qu’il dompte
Se réveille, lâche et cruel,
Et lorsque le soir, on se compte,
Bien des noms manquent à l’appel…
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Pour combattre la flotte anglaise,
Comme il faut plus d’un moussaillon,
J’en caus’rons à ma Paimpolaise,
En rentrant au pays Breton. »
Puis quand les vagues le désigne,
L’appelant de sa grosse voix,
Le brave Islandais se résigne,
En faisant un signe de croix…
Et le pauvre gars
Quand vient le trépas,
Serrant la médaille qu’il baise,
Glisse dans l’Océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l’attend au pays Breton.
Jean-Baptiste-Théodore-Marie Botrel est l’auteur de la Paimpolaise. C’est un auteur-compositeur-interprète français né le 14 septembre 1868 à Dinan (Côtes d’Amour) mort le 26 juillet 1925 à Pont-Aven (Finistère). Il vit à Saint-Méen-le-Grand au Parson, chez sa grand-mère Fanchon jusqu’à l’âge de sept ans. Puis il rejoint à Paris ses parents partis quelque temps auparavant pour tenter d’y faire fortune. Originaire de Haute-Bretagne (la partie de la Bretagne où l’on parle le gallo), il n’apprit le breton (parlé en Basse-Bretagne) que sur le tard, et la quasi-totalité de son œuvre est en français. Vers l’âge de 16 ans, il fait partie d’une troupe de théâtre amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard. Il commence à écrire quelques chansons et sort sa première imprimée Le Petit Biniou à dix-huit ans. Elle n’eut aucun succès. Il s’engage alors pour 5 ans dans l’armée et à son retour travaille à la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès de celui qui allait devenir le chanteur-fantaisiste Dranem et continue d’écrire des chansons.
Mais un soir, Le directeur du cabaret Le Chien Noir, au 251 rue Saint-Honoré à Paris 1er, Victor Meusy, le pousse sur scène en annonçant : « Le chansonnier breton, Théodore Botrel, dans ses œuvres. » – Son tour de chant dut avoir un certain succès car quelques jours plus tard, il y est engagé à raison de cinq francs par soir. Pour rendre ses prestations plus réalistes, il revêt le bargou-braz, ce costume breton qui l’identifiera à jamais. – Il y chante « La ronde des châtaignes », « Les pêcheurs d’Islande » puis « La Paimpolaise » (mise en musique par Émile Feautrier) La Paimpolaise créée en 1895 fera la gloire. Cette chanson reste au répertoire de Félix Mayol jusqu’à sa mort en 1941.
La Paimpolaise
Quittant ses genêts et ses landes
Quand le Breton se fait marin
Pour aller aux pêches d’Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« J’aime Paimpol et sa falaise
Son église et son Grand Pardon
J’aime surtout ma Paimpolaise
Qui m’attend au pays Breton »
Quand les marins quittent nos rives
Le curé leur dit : « Mes bons fieux,
Priez souvent Monsieur Saint-Yves
Qui nous voit des cieux toujours bleus »
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Le ciel est moins bleu, n’en déplaise
A Saint-Yvon, notre patron
Que les yeux de la Paimpolaise
Qui m’attend au pays Breton »
Guidé par la petite étoile
Le vieux patron d’un côtre fin
Dit souvent que sa blanche voile
Semble l’aile du Séraphin
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Ta voilure, mon vieux Jean Blaise
Est moins blanche au mât d’artimon
Que la coiffe de la Paimpolaise
Qui m’attend au pays Breton »
Le brave Islandais sans murmure,
Jette la ligne et le harpon,
Puis dans un relent de saumure,
Il se couche dans l’entrepont…
Et le pauvre gars
Soupire tout bas :
« Je serions bien mieux à mon aise,
Devant un joli feu d’ajonc,
À côté de la Paimpolaise,
Qui m’attend au pays Breton »
Mais souvent l’Océan qu’il dompte
Se réveille, lâche et cruel,
Et lorsque le soir, on se compte,
Bien des noms manquent à l’appel…
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas :
« Pour combattre la flotte anglaise,
Comme il faut plus d’un moussaillon,
J’en caus’rons à ma Paimpolaise,
En rentrant au pays Breton. »
Puis quand les vagues le désigne,
L’appelant de sa grosse voix,
Le brave Islandais se résigne,
En faisant un signe de croix…
Et le pauvre gars
Quand vient le trépas,
Serrant la médaille qu’il baise,
Glisse dans l’Océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l’attend au pays Breton.
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